62. Il est crucial d’avoir les bonnes intentions dans son devoir

Par Zheng Jie, Chine

En septembre 2023, l’Église a arrangé que Li Yang et à moi travaillions ensemble pour la gestion du travail d’abreuvement. Comme nous venions toutes les deux de commencer ce devoir et que nous ne connaissions pas bien le travail, les dirigeants ont demandé à Chen Lu de nous aider temporairement. Chen Lu nous a présenté le travail, en nous disant qu’il fallait maîtriser la situation des personnes chargées de l’abreuvement dans chaque Église, suivre fréquemment la progression du travail d’abreuvement, résoudre les difficultés et les problèmes des personnes chargées de l’abreuvement et des nouveaux venus, nous concentrer sur l’abreuvement et la formation des nouveaux venus de bon calibre, et soutenir et aider rapidement les nouveaux venus qui n’assistaient pas régulièrement aux réunions. De plus, il fallait aussi que nous nous équipions des vérités relatives aux visions pour améliorer les résultats du travail d’abreuvement. Après avoir entendu cela, j’ai pensé : « Il y a tant de tâches à maîtriser, et il faut en plus en suivre les détails. Ce sera sans doute long et laborieux. » Je me suis sentie sous pression. Cependant, j’ai pensé au fait que l’Église m’avait confié un devoir très important. C’était là la grâce et l’exaltation de Dieu, je ne pouvais donc pas Le décevoir. Il fallait que je compte sur Dieu pour faire mon devoir.

Comme je ne connaissais pas bien le travail d’abreuvement de l’Église et que je devais en comprendre tous les détails, parfois je veillais très tard, mais je faisais quand même de mon mieux. Plus tard, je me suis rendu compte que bien accomplir ce devoir exigeait beaucoup de temps et d’efforts. Par exemple, il fallait suivre en détail les problèmes ou les difficultés des nouveaux venus, s’assurer que les nouveaux venus qui ne se réunissaient pas régulièrement soient soutenus rapidement, connaître le calibre et la compréhension des nouveaux venus, et comprendre la progression de la formation des nouveaux venus, entre autres. Afin de bien accomplir ces tâches, Li Yang et moi avons travaillé du matin au soir pendant plusieurs jours d’affilée. J’avais la tête lourde, l’esprit confus et un léger mal de tête, alors j’ai ressenti une certaine résistance dans mon cœur. J’ai eu le sentiment que faire ce devoir était non seulement épuisant mentalement, mais aussi physiquement, et que ce n’était vraiment pas facile de bien l’accomplir ! J’ai songé à la manière dont, auparavant, je n’avais fait qu’abreuver les gens dans l’Église sans assumer la responsabilité du travail. Je ne me faisais pas tant de soucis et j’avais encore mon propre temps libre ; c’était relativement détendu. Mais maintenant, j’étais responsable du travail d’abreuvement dans tant d’Églises, et c’était beaucoup plus préoccupant et fatigant qu’avant. Plus j’y pensais, plus je me sentais oppressée. Par conséquent, je ne voulais plus faire ce devoir, et je voulais redevenir une personne chargée de l’abreuvement. J’ai alors eu l’idée de démissionner. Je calculais dans ma tête : « Ça ne fait pas très longtemps que je fais ce devoir. Au moment de démissionner, je pourrais dire que mon calibre est médiocre et que je suis incapable de faire le travail. Comme je ne me suis pas chargée de beaucoup de travail, il sera plus facile de le transmettre après ma démission. Si je prenais en charge tout le travail, il serait plus difficile pour moi de présenter ma démission. » Par conséquent, j’ai cessé d’être aussi appliquée dans mon devoir qu’auparavant. Je suivais lentement la progression de l’abreuvement des nouveaux venus, je remettais les choses à plus tard et les faisais traîner délibérément pour que les dirigeants pensent que j’étais inefficace au travail et pas à la hauteur de ce devoir. Ainsi, ils accepteraient ma démission quand je la présenterais. À ce moment-là, Chen Lu assurait également le suivi du travail de plusieurs autres Églises, donc Li Yang et moi devions tous les deux nous familiariser rapidement avec la situation pour assumer les responsabilités que Chen Lu gérait. Cependant, quand Chen Lu nous a présenté la situation de ces Églises, j’ai eu peur qu’une fois la situation maîtrisée et la responsabilité du travail me revenant, il serait plus difficile pour moi de démissionner. J’ai donc prétexté être occupée pour ne pas me familiariser avec le travail. Parfois, je me sentais un peu coupable et je me disais : « Je devrais prendre en charge ces tâches dès que possible. Je ne me suis pas dépêchée d’en prendre la responsabilité parce que je voulais m’épargner la souffrance et l’épuisement. Ce n’est pas protéger le travail de l’Église ! » Cependant, j’ai alors pensé : « Si je me familiarise avec ces tâches, je ne pourrai plus partir et ma chair souffrira. De toute façon, si je ne prends pas le travail en charge, Li Yang le fera. Et puis, Chen Lu fait encore ce travail à temps partiel, donc ces tâches ne seront pas laissées à l’abandon. » En raisonnant ainsi, je ne me sentais plus coupable. Ensuite, je n’ai pas voulu participer quand Li Yang et Chen Lu discutaient du travail. J’étais comme une personne extérieure. Même si je savais que le travail d’abreuvement en était affecté, je ne cherchais pas de solution ; je ne pensais qu’à partir au plus vite. Comme je n’avais toujours pas saisi la situation de ces Églises, tout le travail retombait sur Li Yang. Li Yang ne pouvait pas tout gérer seul et, sous la pression, il soupirait toute la journée. Ce n’est qu’en voyant que Li Yang était dans un mauvais état que je me suis sentie mal à l’aise. J’ai pensé : « Le mauvais état de Li Yang est lié à moi. Si j’avais pu assumer ce fardeau et avoir un peu le sens des responsabilités, il n’aurait pas eu autant de choses à faire tout seul, et les résultats du travail se seraient améliorés. Maintenant, les résultats du travail d’abreuvement ne sont pas bons, et de plus en plus de nouveaux venus n’assistent pas régulièrement aux réunions. Les nouveaux venus de bon calibre ne sont pas abreuvés et formés en temps voulu, et leur entrée dans la vie en pâtit. Tout cela est le mal que j’ai commis ! »

Ensuite, j’ai commencé à réfléchir sur moi-même : pourquoi étais-je si réfractaire à faire ce devoir ? J’ai pensé aux paroles de Dieu qui exposent comment, en faisant leur devoir, les gens choisissent constamment le travail facile et reculent devant la difficulté, et je les ai cherchées pour les lire. Dieu dit : « Quand les gens font un devoir, ils choisissent toujours des travaux peu éprouvants, des travaux qui ne sont pas fatigants, et qui n’impliquent pas de braver les éléments à l’extérieur. C’est là choisir les tâches faciles et esquiver celles qui sont difficiles, et c’est une manifestation qui montre que l’on convoite le confort de la chair. Quoi d’autre ? (Se plaindre sans cesse quand son devoir est un peu difficile, un peu fatigant, quand il implique de payer un prix.) (Être préoccupé par la nourriture et les vêtements, et les plaisirs de la chair.) Tout cela relève de manifestations qui montrent que l’on convoite le confort de la chair. Quand un individu de ce genre voit qu’une tâche est trop laborieuse ou risquée, il l’impose à quelqu’un d’autre. Lui-même ne fait qu’un travail facile, et il se trouve des excuses, en disant qu’il est de calibre médiocre, qu’il manque de capacités de travail et ne peut pas endosser cette tâche, alors qu’en réalité, c’est parce qu’il convoite le confort de la chair. […] Même si le travail de l’Église est abondant ou si leurs devoirs sont chargés, leur routine quotidienne et les conditions habituelles de leur vie ne sont jamais perturbées. Elles ne sont jamais négligentes face aux moindres détails de la vie de la chair et elles les contrôlent parfaitement, en se montrant très strictes et très sérieuses. Mais quand elles s’occupent du travail de la maison de Dieu, même quand la question est importante et même si celle-ci concerne la sécurité des frères et sœurs, elles s’en occupent négligemment. Elles ne se soucient même pas des choses qui concernent la commission de Dieu ou le devoir qu’elles devraient faire. Elles ne prennent aucune responsabilité. C’est là s’adonner au confort de la chair, n’est-ce pas ? Les gens qui s’adonnent au confort de la chair conviennent-ils pour faire un devoir ? Dès que quelqu’un parle de faire son devoir, ou de payer un prix et d’endurer des souffrances, ces gens ne cessent de secouer la tête. Ils ont de trop nombreux problèmes, ils sont pleins de récriminations et sont emplis de négativité. Les personnes de ce genre ne servent à rien, elles ne sont pas qualifiées pour faire leur devoir et elles devraient être éliminées » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (2)). Quand j’ai lu ce passage des paroles de Dieu, je me suis sentie pleine de remords. Ce que Dieu exposait correspondait exactement à mon état. En faisant mon devoir, je choisissais toujours le travail facile et, dès que le travail devenait pénible, je voulais le rejeter sur les autres pour ne faire que les tâches aisées. Je me trouvais même des excuses, en disant que mon calibre était médiocre, alors qu’en réalité, je voulais simplement me complaire dans le confort. De telles personnes n’ont aucune soumission ni aucune crainte envers Dieu, et elles peuvent abandonner leur devoir à tout moment pour se complaire dans le confort. Elles ne méritent pas d’accomplir de devoirs et devraient être éliminées. J’ai repensé à tout ce que j’avais fait dans le cadre de mes devoirs. Après que les dirigeants m’avaient nommée superviseuse, dès que j’avais compris que j’étais responsable de nombreuses Églises, que ma charge de travail était lourde et que j’étais occupée tous les jours, que je devais parfois veiller tard et que le devoir était très épuisant mentalement et physiquement, j’avais trouvé trop pénible et fatigant de faire ce devoir chaque jour, et j’avais songé à renoncer à mon devoir pour le confort de ma chair. Je savais pertinemment que ce devoir était extrêmement important et que je devais me charger du travail au plus vite, mais j’avais peur de ne plus pouvoir partir si je prenais en charge trop de travail. J’avais donc délibérément remis les choses à plus tard et j’étais superficielle, en essayant de montrer aux dirigeants que mon calibre était médiocre et que je n’étais pas à la hauteur de la tâche, afin qu’ils acceptent que je démissionne. Quand Chen Lu nous aidait à nous familiariser avec le travail, je faisais délibérément semblant d’être très occupée pour ne pas participer. Je ne tenais absolument pas compte du travail de l’Église, et par conséquent, tout le travail retombait sur Li Yang, ce qui le plaçait sous une forte pression et le mettait dans un mauvais état. Il y avait de plus en plus de problèmes dans le travail, et les résultats de l’abreuvement des nouveaux venus n’étaient pas bons non plus. Tous ces dommages au travail de l’Église étaient causés par le fait que je cédais au confort et préférais les tâches faciles au détriment des tâches difficiles. Le renvoi des deux superviseuses précédentes avait déjà retardé le travail d’abreuvement, et, à ce moment critique, l’Église avait fait en sorte que je fasse ce devoir, ce qui était une exaltation de la part de Dieu. C’était pour que je sois attentive à Ses intentions, que je protège le travail de l’Église, et que je comprenne davantage de vérités en faisant mon devoir. Cependant, je n’avais aucune conscience morale. Dès qu’il y avait beaucoup de travail et que ma chair ne pouvait pas trouver de confort, je me sentais réfractaire, et j’utilisais constamment des moyens fourbes pour échapper à mon mandat et l’abandonner en échange d’un devoir plus facile. J’avais vu le travail prendre du retard, mais je ne l’avais pas protégé. J’étais si fourbe, malveillante et méprisable ! En réalité, ce n’est pas que je ne pouvais pas faire le travail. Le problème était plutôt que ma nature était trop égoïste et que je ne faisais pas les choses dont j’étais capable ; je ne témoignais d’aucune loyauté envers Dieu, et j’étais inutile au moment critique. J’étais vraiment une bonne à rien, indigne d’accomplir des devoirs ! Quand j’ai compris cela, mon cœur s’est rempli de remords et de détresse, et j’ai prié Dieu de me guider pour que je me rebelle contre la chair et que je me soumette, et que je cesse de choisir mes devoirs.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai gagné une certaine compréhension de mon problème. Dieu dit : « Quel est donc le point de vue de l’humanité corrompue sur la vie ? On peut dire que c’est ceci : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Les gens vivent tous pour eux-mêmes ; pour le dire plus franchement, ils vivent pour la chair. Ils vivent seulement pour manger. Comment cette existence diffère-t-elle de celle des animaux ? Il n’y a aucune valeur à vivre comme cela, et encore moins du sens. Ce sur quoi tu comptes pour vivre dans le monde, ta raison de vivre et ta manière de vivre, voilà ton point de vue sur la vie, et tout cela est lié à l’essence de la nature humaine. En examinant la nature des gens, tu verras que tout le monde résiste à Dieu. Ce sont tous des démons et personne n’est vraiment bon. C’est seulement en examinant la nature des gens que tu peux vraiment connaître la corruption et l’essence de l’homme et comprendre la véritable appartenance des gens, ce dont les gens manquent vraiment, ce dont ils devraient être équipés et comment ils devraient vivre une ressemblance humaine. Vraiment examiner la nature de quelqu’un n’est pas facile et ne peut se faire sans l’expérience des paroles de Dieu ou sans avoir de véritables expériences » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce qu’il faut savoir quant à la transformation de son tempérament). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que des règles sataniques telles que « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « La vie est courte, alors profites-en tant que tu le peux » et « Savourons le vin et la musique, car combien de temps la vie nous offre-t-elle vraiment ? » s’étaient enracinées en moi et étaient devenues ma nature. Dominée par ces pensées et ces idées, je prenais mon intérêt personnel comme principe dans tout ce que je faisais, et je ne considérais que le confort de ma chair. Je croyais que si ma chair ne souffrait pas, c’était une bénédiction. Je faisais tout ce qui était bénéfique pour ma chair et je m’abstenais de faire ce qui ne l’était pas ; je ne me refusais jamais rien. Quand être responsable du travail d’abreuvement exigeait que ma chair souffre, l’épuisement et les soucis me rebutaient, et je voulais accomplir un devoir plus léger. J’étais bien consciente que le travail d’abreuvement en était affecté, et que j’aurais dû me familiariser avec le travail au plus vite et prendre en charge ces devoirs, mais j’avais peur qu’en prenant en charge ces devoirs, il soit difficile de démissionner, alors je n’avais rien fait quand le travail d’abreuvement avait pris du retard, comme si j’étais une personne extérieure. Le fait que l’Église m’ait confié ce devoir était une preuve de confiance envers moi, mais je cherchais constamment à m’y soustraire, ce qui affectait les résultats du travail d’abreuvement, retardant la croissance spirituelle des nouveaux venus. C’était là commettre le mal, résister à Dieu ! J’étais vraiment indigne de confiance ! J’étais détestable aux yeux de Dieu !

J’ai pensé à ce que Dieu a dit : « Ce dont tu jouis avidement aujourd’hui est précisément ce qui ruine ton avenir, alors que la douleur que tu endures aujourd’hui est précisément ce qui te protège. Tu dois être pleinement conscient de ces choses, afin d’éviter de succomber à des tentations dont tu auras du mal à te défaire et d’éviter de t’empêtrer dans le brouillard épais et d’être incapable de trouver le soleil. Quand le brouillard épais se dissipera, tu te retrouveras dans le jugement du grand jour » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre d’évangélisation est aussi l’œuvre du salut de l’homme). J’ai aussi pensé à un hymne des paroles de Dieu, « La signification du renoncement à la chair » : « La chair de l’homme est comme le serpent : son essence consiste à nuire à la vie de l’homme et, quand elle obtient tout ce qu’elle veut, ta vie est perdue. La chair est de Satan. Il y a toujours des désirs extravagants en elle, elle pense toujours pour elle-même et elle désire toujours être à son aise et veut se complaire dans le confort, dénuée d’anxiété et du sens de l’urgence, en se vautrant dans l’oisiveté, et si tu la satisfais jusqu’à un certain point, elle finira par te dévorer. Cela veut dire que si tu la satisfais cette fois-ci, la prochaine fois elle te demandera à nouveau de la satisfaire. Elle a toujours des désirs extravagants et de nouvelles exigences. Elle profite du fait que tu lui cèdes tout pour t’amener à la chérir davantage et à vivre son confort. Si tu ne parviens jamais à la vaincre, tu finiras par t’autodétruire. Que tu puisses gagner la vie devant Dieu, ce que sera ton issue ultime, dépendent de la façon dont tu pratiques ta rébellion contre la chair. Dieu t’a sauvé, t’a choisi et prédestiné, mais, si aujourd’hui tu n’es pas disposé à Le satisfaire, si tu n’es pas disposé à mettre la vérité en pratique, si tu n’es pas disposé à te rebeller contre ta propre chair avec un cœur sincère qui aime Dieu, à la fin tu te ruineras toi-même et tu endureras une douleur extrême. Ou sans le touché de l’Esprit, Satan t’engloutira progressivement et te laissera sans vie ou sans contact avec l’Esprit, jusqu’au jour où tu seras dans l’obscurité complète à l’intérieur. Quand tu vivras dans l’obscurité, tu auras été fait prisonnier par Satan, tu n’auras plus Dieu dans ton cœur et, à ce moment-là, tu nieras l’existence de Dieu et tu Le quitteras » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que si l’on chérit constamment sa chair et qu’on se complaît dans le confort charnel, on est alors progressivement dévoré par Satan. Au final, de telles personnes seront toutes condamnées et éliminées par Dieu. J’ai pris conscience que j’étais en grave danger. J’ai repensé au moment où j’ai commencé ce devoir : j’avais encore une certaine volonté de faire preuve de considération envers les intentions de Dieu, et quand j’étais négative ou superficielle, je ressentais des remords. Plus tard, quand j’étais piégée dans la chair, j’avais commencé à commettre des erreurs sciemment. Je ne pensais qu’à la manière d’éviter à ma chair la souffrance et l’épuisement, et je voulais démissionner au plus vite pour changer de devoir. Je travaillais lentement exprès et je faisais semblant d’être incompétente, de peur de ne plus pouvoir quitter ce devoir si je faisais bien mon travail. Finalement, cela avait entraîné divers problèmes dans le travail d’abreuvement, et l’entrée dans la vie des nouveaux venus avait été gravement endommagée. Même si ma chair était satisfaite, au moment critique où il y avait un besoin de personnes pour le travail de l’Église, je n’avais pas fait preuve de considération envers l’intention de Dieu et je n’avais pas accompli les devoirs que j’aurais dû faire. Au lieu de ça, je ne pensais qu’à m’enfuir, commettant ainsi des transgressions. En traitant mon devoir de cette manière, j’avais trahi Dieu. J’ai pensé à ce que Dieu a dit : « Il est parfaitement naturel et justifié que les êtres humains terminent les commissions que Dieu leur confie. C’est la suprême responsabilité des hommes, tout aussi importante que leur vie même. Si tu prends à la légère les commissions de Dieu, alors tu Le trahis de la manière la plus grave. En cela, tu es plus déplorable que Judas et tu devrais être maudit » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). J’ai compris que traiter son devoir de manière superficielle et négligente nuit au travail de l’Église. C’est une grave trahison envers Dieu, et c’est ce que Dieu déteste le plus. Au final, on est certainement condamné et éliminé. La peur a envahi mon cœur, et j’ai enfin vu clairement que la poursuite du confort charnel était une calamité et non une bénédiction, et que tenir compte de la chair pouvait véritablement me coûter la vie. Si je continuais à m’obstiner aveuglément et à poursuivre les conforts charnels, alors, comme Satan, je serais détruite par Dieu ! Je ne pouvais plus vivre selon les poisons sataniques, et je devais me rebeller contre la chair et pratiquer conformément aux exigences de Dieu pour bien accomplir mon devoir.

J’ai pensé à l’attitude de Noé envers ses devoirs, et j’ai cherché les paroles de Dieu pour les lire. Dieu dit : « Tout le processus de la construction de l’arche a connu de nombreuses difficultés. Pour le moment, laissons de côté la façon dont Noé a traversé, année après année, vents cinglants, soleil brûlant et pluie battante, chaleur accablante et froid glacial, et les quatre changements de saisons. Parlons d’abord de l’entreprise colossale que représentait la construction de l’arche, et de la préparation des divers matériaux par Noé, et de la myriade de difficultés qu’il a rencontrées au cours de la construction de l’arche. […] Face à toutes sortes de problèmes, de situations difficiles et de défis, Noé n’a pas reculé. Quand, fréquemment, certaines de ses tâches d’ingénierie les plus difficiles échouaient et subissaient des dommages, même si Noé se sentait contrarié et angoissé dans son cœur, quand il pensait aux paroles de Dieu, quand il se souvenait de chaque mot que Dieu avait employé pour lui donner Ses ordres, et de son élévation par Dieu, alors il se sentait souvent extrêmement motivé : “Je ne peux pas abandonner, je ne peux pas rejeter ce que Dieu m’a ordonné de faire et ce qu’Il m’a confié ; c’est là la commission de Dieu, et comme je l’ai acceptée, comme j’ai entendu les paroles prononcées par Dieu et la voix de Dieu, comme j’ai accepté cela de Dieu, alors je dois me soumettre absolument, c’est ce qui devrait être atteint par un être humain.” Donc, peu importe le genre de difficultés qu’il affrontait, peu importe le genre de moqueries ou de calomnies qu’il rencontrait, peu importe à quel point son corps s’était épuisé, à quel point il était fatigué, Noé n’a pas renoncé à ce que Dieu lui avait confié, il a constamment gardé à l’esprit le moindre mot présent dans ce que Dieu avait dit et ordonné. Peu importe la façon dont son environnement changeait, peu importe combien la difficulté à laquelle il faisait face était grande, Noé avait confiance et se disait que rien de tout cela n’allait continuer pour toujours, que seules les paroles de Dieu ne s’éteindraient jamais, et que seul ce que Dieu avait ordonné serait certainement accompli. Noé avait en lui une vraie foi en Dieu, ainsi que la soumission qu’il devait avoir, et il a continué à construire l’arche que Dieu lui avait demandé de construire. Jour après jour, année après année, Noé a vieilli, mais sa foi n’a pas diminué, et il n’y a eu aucun changement dans son attitude et sa détermination à achever la commission de Dieu. Même si, à certains moments, son corps s’est fatigué et épuisé, même si Noé est tombé malade et s’il a été faible dans son cœur, sa détermination et sa persévérance quant à l’accomplissement de la commission de Dieu et à la soumission aux paroles de Dieu ne se sont pas atténuées. Au cours des années pendant lesquelles Noé a construit l’arche, Noé pratiquait l’écoute des paroles que Dieu avait prononcées, et se soumettait aux paroles que Dieu avait dites, et il pratiquait aussi une vérité importante pour un être créé et une personne ordinaire ayant la nécessité d’achever la commission de Dieu » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 3 : Comment Noé et Abraham ont obéi aux paroles de Dieu et se sont soumis à Lui (Partie II)). Après avoir lu ce passage, je me suis sentie profondément honteuse. Quand Dieu a demandé à Noé de construire l’arche, Noé savait combien ce serait difficile, et savait aussi que la construction de l’arche exigerait beaucoup d’efforts et un lourd tribut. Cependant, peu importe l’ampleur des difficultés, Noé a tout de même accepté le mandat de Dieu, sans suivre sa propre volonté. Il n’a pas tenu compte de ses propres intérêts et s’est soumis à Dieu avec un cœur simple, acceptant le mandat de Dieu et faisant tout son possible pour construire l’arche selon les exigences de Dieu. Après avoir persévéré pendant cent vingt ans, il a finalement achevé l’arche. Noé a accepté le mandat de Dieu sans compromis, et il a été loyal et soumis. Son humanité était excellente. Voilà le genre de personne que Dieu approuve. Comparée à Noé, je manquais vraiment d’humanité. Si je ne pouvais même pas supporter ces quelques difficultés et que je voulais en plus un devoir plus facile, alors je ne méritais vraiment pas d’être qualifiée d’humaine.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Manger et boire les paroles de Dieu, pratiquer la prière, accepter le fardeau de Dieu et les tâches qu’Il te confie, tout cela a pour but d’ouvrir un chemin devant toi. Plus tu portes un fardeau pour le mandat de Dieu, plus il te sera facile d’être rendu parfait par Lui. Certains ne sont pas prêts à s’accorder avec les autres en servant Dieu, même quand ils y sont invités ; ce sont des gens paresseux qui ne veulent que se complaire dans le confort. Plus on te demandera de servir en t’accordant avec les autres, plus tu acquerras de l’expérience. Parce que tu as plus de fardeaux et plus d’expériences, tu auras plus de chances d’être rendu parfait. Par conséquent, si tu peux servir Dieu sincèrement, tu seras soucieux du fardeau de Dieu, et ainsi tu auras plus de chances d’être rendu parfait par Dieu. Un tel groupe d’hommes est perfectionné en ce moment » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Montre de la considération pour les intentions de Dieu afin d’atteindre la perfection). Dieu m’a fait la grâce de me donner l’occasion de me former à faire mon devoir afin que je fasse preuve de considération envers Ses intentions, et qu’au final, j’obtienne la vérité et que je sois rendue parfaite. Je devais chérir cela ! Bien que la gestion du travail d’abreuvement soit prenante et fatigante, il y a de nombreuses occasions d’obtenir la vérité et d’être rendue parfaite par Dieu. Par exemple, dans le processus d’abreuvement des nouveaux venus, ils avaient des difficultés que je ne parvenais ni à percer à jour ni à résoudre. Cela m’a forcée à chercher et à méditer la vérité à ce sujet. Grâce à cette recherche, j’ai compris certaines vérités sur les visions, et quand j’ai rencontré à nouveau des problèmes similaires, j’ai été plus à même de les voir clairement, et j’ai compris comment résoudre les problèmes des nouveaux venus. J’ai vu que faire ce devoir était bénéfique à ma compréhension de la vérité et à mon entrée dans la vie. Bien que les devoirs que je faisais auparavant aient été plus détendus et confortables, moins de problèmes se présentaient à moi, il y avait moins d’occasions de chercher la vérité et ma croissance de vie était lente. J’ai enfin fait l’expérience de la raison pour laquelle Dieu veut que les gens se rebellent contre leur chair et portent un plus grand fardeau ; il y a tant d’amour de Dieu là-dedans. Quand ma mentalité a changé, je n’ai plus eu l’impression de souffrir, même si mon devoir était un peu plus chargé, et j’étais prête à me soumettre et à accepter ce devoir du fond du cœur. J’ai également pris l’initiative de me familiariser avec le travail, et j’ai pris l’initiative de demander à Chen Lu tout ce que je ne savais pas faire. Je n’osais plus perdre de temps, craignant que si Chen Lu allait faire d’autres devoirs avant que je ne saisisse ce qui se passait dans les Églises, cela ne retarde le travail. Plus tard, Li Yang et moi avons travaillé ensemble pour assurer le suivi du travail en temps voulu, et les résultats du travail d’abreuvement étaient meilleurs qu’avant. Les nouveaux venus pouvaient assister activement aux réunions, et voulaient faire des devoirs et prêcher l’Évangile ; mon cœur se sentait tellement plus apaisé.

Après un certain temps, nous nous sommes familiarisés avec le travail, et les dirigeants nous ont demandé, à Li Yang et à moi, de nous répartir le travail, chacun étant responsable de quelques Églises. De cette manière, nous pourrions assurer le suivi du travail de façon plus détaillée. Après nous être réparti le travail, j’ai remarqué que les résultats du travail d’abreuvement dans les Églises dont j’étais responsable n’étaient pas bons. Il y avait beaucoup de nouveaux venus qui ne se réunissaient pas régulièrement, et il y avait un manque de personnes chargées de l’abreuvement. Les Églises dont Li Yang était responsable se portaient mieux et avaient beaucoup de personnes chargées de l’abreuvement, donc son devoir était un peu plus facile. Quand j’ai vu l’état des Églises après la répartition de notre travail, je ne voulais pas prendre en charge ces Églises, car dès que je le ferais, je serais encore plus occupée et fatiguée qu’avant. Cependant, quand j’ai pensé au fait que Li Yang connaissait mieux ses Églises, et que cette répartition des tâches facilitait le suivi du travail, je me suis soumise. Plus tard, de plus en plus de nouveaux venus sont arrivés après avoir entendu l’Évangile, ayant un besoin urgent d’être abreuvés, mais les Églises dont j’étais responsable manquaient de personnes chargées de l’abreuvement. J’ai dû consacrer beaucoup plus de temps et d’énergie à mon travail que d’habitude, et quand j’ai vu que Li Yang était moins occupé, j’ai regretté de m’être réparti le travail avec lui. À ce moment-là, j’ai pris conscience que mon état était incorrect, et que je tenais à nouveau compte de ma chair. J’ai pensé au fait que j’avais déjà commis une transgression en chérissant ma chair et en entravant le travail de l’Église. Je ne pouvais plus trahir Dieu et blesser Son cœur comme je l’avais fait par le passé. Aussi dur ou fatigant que ce soit, je devais persévérer. Une fois mes intentions rectifiées, j’ai eu la foi pour me mettre au travail. Par la suite, les résultats du travail d’abreuvement ont été un peu meilleurs que d’habitude, et le travail n’a pas été retardé. J’ai vraiment fait l’expérience que si l’on a une intention juste en faisant son devoir et qu’on travaille de toutes ses forces, sans tenir compte de sa chair, on a alors la direction et la bénédiction de Dieu, et notre cœur se sent apaisé et en paix. Dieu soit loué !

Précédent:  61. J’ai trouvé mon véritable avenir

Suivant:  63. Comment j’ai résolu ma tendance au mensonge

Contenu connexe

43. Perdu et retrouvé

Par Xieli, États-UnisJe suis venu aux États-Unis pour travailler aussi dur que possible en quête d’une vie heureuse et d’un niveau de vie...

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Connect with us on Messenger