66. Comment j’ai lâché prise sur l’anxiété liée à la maladie
En mars 1997, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Après avoir cru au Seigneur pendant de nombreuses années, j’étais extrêmement heureux d’accueillir enfin Son retour. Surtout quand j’ai compris que Dieu était revenu dans les derniers jours pour exprimer la vérité, et nous purifier et nous sauver complètement, nous délivrant du péché, et que nos espoirs d’être sauvés et d’entrer dans le royaume des cieux étaient sur le point de se réaliser, j’ai commencé à renoncer à ma famille et à ma carrière pour faire mon devoir. Pendant cette période, les maux d’estomac et les douleurs lombaires qui m’avaient tourmenté pendant de nombreuses années ont été guéris sans même que je m’en aperçoive, et je me suis senti encore plus motivé pour faire mon devoir. Plus tard, j’ai été arrêté par la police alors que je faisais mon devoir. La police m’a torturé jusqu’au seuil de la mort. J’en ai gardé un problème cardiaque et je dois éviter toute surstimulation. Si j’entends des bruits soudains, mon cœur ne le supporte pas et je suis pris de panique. Après ma libération, quelle que soit la dangerosité de la situation, j’ai toujours persisté dans mon devoir. En juin 2017, les choses ont commencé à aller mal avec ma santé. D’abord, j’ai ressenti une oppression thoracique, un essoufflement et une fatigue générale. Je me sentais si fatigué après une simple douche que je devais m’allonger un moment pour récupérer. L’arrière de ma tête était fiévreux, et je la sentais trop lourde pour la soulever. Mes mollets sont devenus très enflés, et quand j’appuyais dessus, il se formait un creux, et le soir, j’avais aussi de légères fièvres. Plus tard, ma santé n’a cessé de se dégrader. La moitié de mon corps était engourdi et je ne pouvais même pas rester assis. Parfois, j’avais des poussées de spondylose cervicale et la compression des nerfs provoquait une raideur de la nuque, une irrigation sanguine insuffisante vers le cerveau et des vertiges. Je ne pouvais même pas soulever une bouteille d’eau, et même éternuer me faisait transpirer de tout mon corps. Je suis allé à l’hôpital pour un contrôle et le médecin m’a dit très sérieusement : « Votre pression artérielle systolique a atteint 180 mmHg, et votre pression diastolique est à 115 mmHg. Votre rythme cardiaque est de 128 battements par minute. C’est très dangereux. Si vous tombez, vous pourriez mourir sur le coup, et même si vous ne mourez pas, la rupture des vaisseaux sanguins pourrait causer de graves séquelles et entraîner une hémiplégie. » Quand j’ai entendu le médecin dire cela, j’ai immédiatement pensé à mon père. Il est mort d’une hémorragie cérébrale soudaine provoquée par une hypertension artérielle, à mon âge. Ma belle-mère aussi a eu un AVC qui l’a laissée hémiplégique. Elle ne pouvait plus se prendre en charge et est décédée après avoir été alitée pendant plusieurs années. J’étais un peu nerveux et je me suis dit : « Comment suis-je tombé si gravement malade ? J’ai la cinquantaine ; est-ce que je vais mourir d’un AVC soudain comme mon père et ma belle-mère ? » Puis une autre pensée m’est venue : « Eux ne croyaient pas en Dieu et n’avaient pas Sa protection. Moi, je suis croyant, alors Dieu ne me laissera pas mourir tant que je n’aurai pas terminé mon devoir. Il veillera sur moi et me protégera. » Plus tard, en prenant des médicaments et en faisant de l’exercice, ma santé s’est progressivement améliorée. J’ai réussi à maîtriser ma tension artérielle, mais mon rythme cardiaque était encore un peu rapide.
Mi-2022, le PCC a lancé une vaste campagne d’arrestations unifiées contre les croyants en Dieu Tout-Puissant, et dans mon secteur, plus de 30 personnes, dont des dirigeants et des ouvriers, ainsi que des frères et sœurs, ont été arrêtées. Tout le travail de l’Église était paralysé. Un jour, la dirigeante supérieure, Sœur Xin Yi, est venue me voir, et elle a dit que mes frères et sœurs m’avaient élu pour être prédicateur. Je me suis dit : « Mon cœur ne doit pas être surstimulé, et maintenant j’ai de l’hypertension. Ma santé se détériore de plus en plus. Ces dernières années, j’ai toujours fait un devoir ne comportant qu’une seule tâche, et le travail a été relativement tranquille, donc mon corps a pu le supporter. Si j’assume un devoir de prédicateur, la charge de travail sera lourde. De plus, l’Église vient d’être frappée par une vague d’arrestations massives, il y a donc beaucoup de travail à faire. Il faudra que je m’inquiète et que je paie un prix, et je ne pourrai pas éviter de veiller tard. Le médecin a dit que j’avais une maladie cardiaque et de l’hypertension, et que je devais me reposer davantage, car si je veillais tard souvent, mon état se dégraderait. Et si un jour j’avais un AVC soudain et que je mourais comme mon père ? Alors, toutes mes années de renoncement et d’efforts n’auraient-elles pas été vaines ? Et même si je ne mourais pas, mais que je gardais des séquelles, que je me retrouvais alité et hémiplégique comme ma belle-mère et que je ne pouvais plus faire mon devoir, ne perdrais-je pas quand même ma chance d’être sauvé et d’entrer dans le royaume ? » En pensant à ces conséquences, j’ai trouvé des excuses pour me soustraire à mon devoir, et j’ai dit : « Ma compréhension de la vérité est superficielle, et je ne peux pas faire de travail concret. De plus, j’ai de l’hypertension et une maladie cardiaque, donc je ne suis pas apte à faire ce devoir. Tu devrais trouver quelqu’un d’autre. » Voyant que je n’arrêtais pas d’essayer de me soustraire à mon devoir, Xin Yi a patiemment échangé avec moi, en disant qu’elle ne pouvait pas trouver quelqu’un d’approprié tout de suite. Ma conscience a été troublée quand j’ai entendu cela. J’ai pensé que même si ma santé n’était pas très bonne, elle n’était pas si mauvaise que je ne puisse pas faire mon devoir, et que tant que je prenais mes médicaments à l’heure, que j’adaptais mon emploi du temps et que je faisais de l’exercice de manière appropriée, je serais encore capable de faire un peu de travail. Comme les dirigeants et les ouvriers avaient été arrêtés, et que personne d’approprié n’était disponible pour faire le travail de l’Église, à ce moment critique, je ne montrais aucune considération pour l’intention de Dieu. J’étais totalement égoïste et méprisable ! J’ai donc accepté ce devoir. En raison de la situation difficile, nous ne pouvions pas aller à l’Église pour travailler, et la quasi-totalité du travail devait être mise en œuvre et suivie par écrit. Heureusement, j’avais le Frère Su Ming qui coopérait avec moi. Il était jeune et de bon calibre, et il était seul responsable de nombreuses tâches. J’étais principalement responsable du travail textuel, ce qui était moins éprouvant pour moi. De plus, quand je prenais mes médicaments à l’heure, ma maladie cardiaque et mon hypertension pouvaient être maîtrisées, et je me suis progressivement habitué à ce devoir.
Un jour de juillet 2024, les dirigeants supérieurs ont envoyé une lettre disant qu’ils voulaient réaffecter Su Ming pour qu’il travaille ailleurs. Quand j’ai lu la lettre, j’ai eu la tête qui bourdonnait. Je me suis dit : « Si Su Ming est réaffecté, comment vais-je gérer tout le travail à venir ? Je suis vieux et mes capacités de travail sont limitées. Réaffecter Su Ming, n’est-ce pas me mettre dans une position délicate ? » Mais ensuite, j’ai pensé : « Les dirigeants supérieurs ont certainement fait cet arrangement en tenant compte du travail global de l’Église. C’est conforme aux principes. » Néanmoins, je m’inquiétais encore de l’augmentation de la charge de travail après le départ de Su Ming. Combien de soucis devrais-je me faire et combien d’énergie devrais-je dépenser ? J’avais de l’hypertension et une maladie cardiaque, et si le fait de veiller tard provoquait alors la rupture d’un vaisseau sanguin et que je mourais d’un AVC ? Alors mon chemin de foi en Dieu ne s’arrêterait-il pas là ? Même si je survivais, si je gardais des séquelles, je ne pourrais toujours pas faire mon devoir. Ne serais-je pas alors éliminé ? J’étais si anxieux que je ne pouvais ni manger ni dormir. Dans les jours qui ont suivi le départ de Su Ming, il y avait beaucoup de travail à suivre et à mettre en œuvre, et je me sentais réticent en faisant mon travail. De plus, je me sentais essoufflé et un peu étourdi à cause de la chaleur. À peine allongé pour me reposer un peu, j’ai senti mon cœur battre plus vite et ma tête tourner. Je me suis vite levé et je me suis appuyé contre le lit, me sentant si malade que j’avais envie de vomir. L’image de la mort de mon père m’est revenue à l’esprit, et je me suis inquiété encore plus que mon état n’empire, et j’étais terrifié à l’idée d’avoir soudain un AVC et de mourir subitement. Après cela, chaque fois que je me sentais mal, je devenais angoissé et anxieux, constamment inquiet que ma maladie ne s’aggrave. En particulier, j’ai pensé que comme j’avais un casier judiciaire et que la police essayait toujours de m’arrêter, si ma maladie se déclarait, je ne pourrais pas aller chez le médecin. Que ferais-je alors ? Parfois, j’apprenais que l’état de mes frères et sœurs était mauvais et que les résultats du travail textuel diminuaient, et j’aurais voulu leur écrire une lettre pour échanger avec eux, mais ensuite je pensais au temps et à l’effort mental que cela demanderait, et que cela signifiait se coucher tard. Si je veillais fréquemment, tôt ou tard je m’effondrerais d’épuisement. Alors je décidais qu’il était plus important de protéger ma santé. Si je m’effondrais d’épuisement, je ne serais même plus capable de faire un devoir ne comportant qu’une seule tâche. Ne serais-je pas alors éliminé ? Ainsi, quand je voyais l’arriéré de lettres de travail, je ne me pressais pas de les traiter. Les dirigeants savaient que mon état n’était pas bon et m’ont écrit. Ils m’ont également envoyé les paroles de Dieu pour m’aider. J’ai aussi prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je tire une leçon de cette affaire.
Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui était vraiment pertinent pour mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Ensuite, il y a ceux qui sont en mauvaise santé, qui ont une constitution faible et manquent d’énergie, qui sont souvent atteints de maladies graves ou mineures, qui ne peuvent même pas faire les choses de base nécessaires dans la vie quotidienne, qui ne peuvent pas vivre ou se déplacer comme les gens normaux. Ces gens sont souvent mal à l’aise et malades dans l’accomplissement de leurs devoirs. Certains sont physiquement faibles, certains ont de véritables maladies et, bien sûr, certains ont des maladies connues ou potentielles d’une sorte ou d’une autre. En raison de leurs réelles difficultés physiques, ces gens sombrent souvent dans des émotions négatives et éprouvent du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude. À propos de quoi ressentent-ils du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude ? Ils craignent que leur santé se détériore de plus en plus s’ils continuent à accomplir leur devoir ainsi, en se dépensant et en courant en tous sens pour Dieu ainsi et en se sentant toujours aussi fatigués. Lorsqu’ils atteindront 40 ou 50 ans, ne seront-ils pas alités ? Ces inquiétudes tiennent-elles ? Si c’est le cas, est-ce que quelqu’un proposera une manière concrète d’y faire face ? Qui en assumera la responsabilité ? Qui en sera le garant ? Les personnes en mauvaise santé et physiquement inaptes éprouvent du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude à propos de telles choses. Souvent les gens atteints d’une maladie se disent : “Oh, j’ai la détermination pour bien accomplir mon devoir. J’ai cette maladie, et je demande à Dieu de me protéger. Avec la protection de Dieu, je n’ai pas besoin d’avoir peur, mais si je m’épuise dans l’accomplissement de mes devoirs, mon état ne va-t-il pas s’aggraver ? Que ferai-je si mon état s’aggrave vraiment ? Si je dois être hospitalisé pour subir une opération, je n’ai pas d’argent pour la payer, donc si je n’emprunte pas d’argent pour payer mon traitement, mon état ne va-t-il pas empirer encore ? Et si cela devient vraiment grave, est-ce que je ne vais pas mourir ? Une telle mort pourrait-elle être considérée comme une mort normale ? Si je meurs réellement, Dieu Se souviendra-t-Il des devoirs que j’ai accomplis ? Serai-je considéré comme ayant fait de bonnes actions ? Obtiendrai-je le salut ?” Il y en a aussi qui savent qu’ils sont malades, c’est-à-dire qu’ils savent qu’ils ont une vraie maladie, par exemple une maladie de l’estomac, des douleurs dans le bas du dos et dans les jambes, de l’arthrite, des rhumatismes, ou bien une maladie de peau, une maladie gynécologique, une maladie du foie, de l’hypertension, une maladie cardiaque, etc. Ils se demandent : “Si je continue à accomplir mon devoir, la maison de Dieu paiera-t-elle le traitement de ma maladie ? Si ma maladie empire et affecte l’accomplissement de mon devoir, Dieu me guérira-t-Il ? D’autres personnes ont été guéries quand elles ont cru en Dieu, alors serai-je guéri aussi ? Dieu me guérira-t-Il, tout comme Il fait preuve de bonté envers les autres ? Si j’accomplis loyalement mon devoir, Dieu devrait me guérir, mais si tout ce que je souhaite, c’est que Dieu me guérisse et qu’Il ne le fait pas, alors que ferai-je ?” Chaque fois que ces gens pensent à cela, un profond sentiment d’angoisse monte dans leur cœur. Même s’ils ne cessent jamais d’accomplir leur devoir et qu’ils font toujours ce qu’ils sont censés faire, ils pensent constamment à leur maladie, leur santé, leur avenir, leur vie et leur mort. Finalement, ils concluent par un vœu pieux : “Dieu me guérira, Il me protègera. Dieu ne m’abandonnera pas, et Il ne restera pas les bras croisés sans rien faire s’Il me voit tomber malade.” De telles pensées n’ont aucun fondement et on peut même les considérer comme une sorte de notion. Les gens ne seront jamais capables de résoudre leurs difficultés pratiques avec de telles notions et une telle imagination, et au plus profond de leur cœur, ils éprouvent un vague sentiment de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude au sujet de leur santé et de leurs maladies : ils n’ont aucune idée de qui assumera la responsabilité de ces choses, ni même si quelqu’un en assumera la responsabilité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Ce que les paroles de Dieu exposaient était exactement mon état. J’avais vécu dans un état d’abattement, anxieux au sujet de ma maladie. Quand les frères et sœurs m’avaient élu pour être prédicateur, je craignais que le travail soit chargé et mentalement épuisant, ce qui serait mauvais pour ma santé, et j’avais donc continué à me soustraire à mon devoir. Bien que je l’aie accepté plus tard, quand les dirigeants supérieurs avaient transféré Su Ming et que la charge de travail avait augmenté, je m’étais senti réfractaire. Je craignais que mon devoir soit trop fatigant et je me demandais ce qui arriverait si ma maladie s’aggravait et que je ne pouvais plus faire mon devoir – et qu’en conséquence, je ne pouvais pas être sauvé. De plus, j’avais un casier judiciaire et la police essayait de m’arrêter, alors si je tombais gravement malade et ne pouvais pas aller à l’hôpital, que se passerait-il si je mourais ? Mon esprit était complètement accaparé par ma maladie. Bien qu’en apparence je fasse mon devoir, mon attitude n’était pas aussi positive qu’auparavant, et quand j’avais vu que l’état des frères et sœurs était mauvais et que les résultats du travail textuel diminuaient, je n’avais pas écrit pour assurer le suivi ou pour résoudre ce problème, mais au contraire, j’avais abordé mon devoir de manière superficielle. Je n’ai pas prié pour chercher l’intention de Dieu concernant ma maladie, mais je m’inquiétais constamment des gains et des pertes liés à mon avenir et à ma destination. Je vivais dans la détresse et l’anxiété, j’étais incapable d’obtenir la moindre libération, et je ne faisais pas bien mon devoir. Je me suis rendu compte que je ne poursuivais pas du tout la vérité.
Dans ma recherche, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Dans leur croyance, les antéchrists ne souhaitent qu’être bénis, et ils ne veulent pas subir d’adversité. Lorsqu’ils voient quelqu’un qui est béni, qui a reçu des bienfaits, qui a reçu la grâce, et qui a reçu plus de jouissances matérielles, des avantages importants, ils croient que cela est fait par Dieu ; et s’ils ne reçoivent pas ce genre de bénédictions matérielles, alors ce n’est pas l’action de Dieu. Cela implique que : “Si tu es réellement dieu, alors tu ne peux que bénir les gens ; tu devrais prévenir l’adversité des gens et ne pas les laisser subir la souffrance. Alors seulement il y a une valeur et une utilité au fait que les gens croient en toi. Si, après t’avoir suivi, les gens sont encore accablés par l’adversité, s’ils souffrent toujours, alors quelle est l’utilité de croire en toi ?” Ils n’admettent pas que toute chose, tout événement, repose entre les mains de Dieu, que Dieu exerce Sa souveraineté sur tout. Et pourquoi n’admettent-ils pas cela ? Parce que les antéchrists craignent de souffrir de l’adversité. Ils veulent uniquement bénéficier, tirer profit, jouir de bénédictions ; ils ne veulent pas accepter la souveraineté ou l’orchestration de Dieu, mais uniquement recevoir des avantages de la part de Dieu. Tel est le point de vue égoïste et méprisable des antéchrists » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 10 : Ils méprisent la vérité, bafouent ouvertement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie VI)). « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : telle est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour leur propre bien ; quand ils renoncent à des choses et se dépensent pour Dieu, c’est afin d’être bénis, et quand ils sont loyaux à Son égard, c’est encore afin d’être récompensés. En somme, ils font tout cela dans le but d’être bénis, récompensés, et d’entrer dans le royaume des cieux. Au sein de la société, les gens travaillent pour leur profit personnel, et dans la maison de Dieu, ils font un devoir afin d’être bénis. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et qu’ils peuvent endurer beaucoup de souffrances : il n’y a pas de meilleure preuve de la nature satanique de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu expose que les antéchrists vivent selon la règle satanique : « Chacun pour soi, Dieu pour tous ». Ils croient que le fait de croire en Dieu devrait leur apporter des bénédictions et des avantages. Quand il y a un profit à tirer ou des bénédictions à gagner, ils renoncent à eux-mêmes et se dépensent, mais dès qu’ils pensent ne pouvoir obtenir ni bénédictions ni avantages et devoir au contraire endurer des épreuves et des souffrances, ils deviennent réticents à se dépenser, et pensent même que croire en Dieu n’a aucun sens. J’ai vu que le tempérament que j’avais révélé était le même que celui d’un antéchrist. Depuis que j’avais trouvé le Seigneur, j’avais cherché à obtenir des bénédictions et à aller au ciel. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, quand j’avais vu que mes espoirs d’être béni et d’entrer dans le royaume des cieux étaient sur le point de se réaliser, j’avais tout laissé derrière moi pour faire mon devoir. Pendant cette période, les maux d’estomac et les douleurs lombaires dont je souffrais depuis de nombreuses années avaient été guéris, et ma motivation à faire mon devoir avait redoublé. Même si j’avais été arrêté et torturé, j’avais quand même persisté à faire mon devoir après ma libération. Mais en vieillissant, j’avais développé de l’hypertension et une maladie cardiaque, et j’avais donc commencé à m’inquiéter d’avoir un AVC soudain et de mourir ou de devenir hémiplégique, perdant ainsi ma chance d’être sauvé et d’entrer dans le royaume des cieux. Je voulais donc assumer un devoir plus léger. Quand mon partenaire de l’époque, Su Ming, avait été transféré, ma charge de travail avait soudainement augmenté, et je craignais que si je m’inquiétais trop et m’épuisais trop, mon état n’empire. Ainsi, quand j’avais découvert que l’état des frères et sœurs était mauvais, je ne m’étais pas empressé de résoudre leurs problèmes, et je ne m’étais pas non plus empressé de mettre en œuvre le travail qui devait l’être. Même quand je faisais un peu de travail, je le faisais avec un sentiment de résistance, en m’inquiétant de développer des problèmes de santé. En fait, le transfert de Su Ming pour faire son devoir ailleurs était bénéfique au travail de l’Église. Toute personne dotée de conscience et de raison aurait abandonné ses intérêts personnels pour donner la priorité aux intérêts de l’Église, acceptant et se soumettant aux arrangements de l’Église, mais pour mes propres intérêts, je ne voulais pas laisser Su Ming partir et j’étais même réfractaire à la décision des dirigeants supérieurs de le réaffecter. Je pensais que les dirigeants cherchaient à me compliquer la tâche, et j’espérais désespérément qu’ils changeraient d’avis et ne laisseraient pas Su Ming partir. J’ai pris conscience que j’avais vécu selon le poison satanique : « Chacun pour soi, Dieu pour tous », que tout ce que j’avais fait avait été pour mon propre bien, et que je ne m’étais pas du tout soucié du travail de l’Église. J’avais été vraiment égoïste et méprisable ! Cela m’a fait penser aux paroles de Dieu : « Dieu est à jamais suprême et à jamais honorable, tandis que l’homme est toujours bas, toujours sans valeur. C’est parce que Dieu Se consacre à jamais à l’humanité et Se dépense à jamais pour l’humanité, alors que l’homme, à jamais, ne sollicite et ne fait d’efforts que pour lui-même. Dieu Se donne toujours beaucoup de mal pour la survie de l’humanité, pourtant l’homme ne contribue jamais rien à la justice ou à la lumière, et même si l’homme fait un effort temporaire, cet effort ne peut pas supporter un seul coup, car l’effort de l’homme est toujours pour lui-même et non pour les autres. L’homme est à jamais égoïste, tandis que Dieu est à jamais désintéressé. Dieu est l’origine de tout ce qui est juste, bon et beau, tandis que l’homme est celui qui prend le relais et exprime toute laideur et tout mal. Dieu ne changera jamais Son essence de justice et de beauté, mais l’homme peut trahir la justice et s’éloigner de Dieu à n’importe quel moment et dans n’importe quelle situation » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il est très important de comprendre le tempérament de Dieu). En méditant sur les paroles de Dieu, j’étais extrêmement ému. L’essence de Dieu est désintéressée, et tout ce que Dieu fait est pour l’humanité. Pour que l’humanité puisse survivre sur terre, Dieu a créé ce dont les humains ont besoin pour survivre : l’air, le soleil, la pluie, la lune et les étoiles, ainsi que tous les fruits et légumes, etc. Pour sauver l’humanité, Il S’est fait chair pour porter nos péchés, et Il a été cloué sur la croix pour nous. Dans les derniers jours, Dieu S’est de nouveau fait chair et est venu sur terre pour sauver complètement l’humanité, exprimant toutes les vérités pour notre salut et notre purification. Même si les gens ne connaissent pas Dieu, et qu’ils Le nient et Le rejettent, Dieu continue silencieusement à accomplir Son œuvre de salut des hommes, et Il continue à exprimer la vérité pour subvenir aux besoins des gens. J’ai vu que l’essence de Dieu est vraiment belle et bonne, et que Dieu est si désintéressé ! Moi, par contre, j’avais toujours vécu selon les pensées et les idées sataniques : « Chacun pour soi, Dieu pour tous », et « Ne lève jamais le petit doigt sans récompense ». Même si, dans une certaine mesure, j’avais fait des renoncements, des efforts, j’avais souffert et payé un prix dans mon devoir, c’était uniquement pour obtenir des bénédictions et la grâce. Quand ma santé avait décliné et que j’avais souffert de maladie, j’avais commencé à être sélectif dans mon devoir et à me retenir. Je pensais à moi à chaque instant, je m’inquiétais de mon avenir, et je ne donnais pas le meilleur de moi-même. Quand je voyais que l’état des frères et sœurs était mauvais et que cela avait un impact sur leurs devoirs, je n’essayais pas de trouver des moyens de résoudre ce problème, et je ne tenais pas du tout compte des intérêts de l’Église. J’ai vu que ma nature était égoïste et que mes actions et mes actes avaient tous été pour mon propre bien. Avant, je pensais que j’étais plutôt bon, car pendant mes années de croyance en Dieu, j’avais laissé ma famille et ma carrière derrière moi pour faire mon devoir, et même si j’avais été arrêté, persécuté et torturé par le PCC, j’avais continué à prêcher l’Évangile et à faire mon devoir après ma libération. J’avais l’impression d’avoir un peu changé et d’être quelque peu loyal envers Dieu. Sans cette maladie, je n’aurais jamais compris les impuretés dans ma foi. Maintenant, j’ai vraiment fait l’expérience des paroles de Dieu : « Quand la maladie frappe, c’est dû à l’amour de Dieu et, à coup sûr, Sa bienveillance y est comprise » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Il s’avère que l’amour de Dieu et Ses bonnes intentions se cachaient derrière ma maladie. Dieu a utilisé la maladie pour purifier et transformer mon tempérament corrompu, me faisant renoncer à mes exigences déraisonnables envers Dieu et abandonner mes désirs extravagants. C’était là la volonté de Dieu et Sa bienveillance méticuleuse ! Quand j’ai compris cela, je me suis senti honteux et plein de remords, et je me suis haï pour être si égoïste et méprisable. J’ai pris la ferme résolution, en mon for intérieur, de bien faire mon devoir.
Après cela, j’ai cherché et médité sur la manière d’aborder la mort correctement. J’ai lu les paroles de Dieu : « Tout le monde doit affronter la mort dans cette vie. Autrement dit, la mort est ce à quoi chacun doit faire face à la fin de son parcours. Cependant, la mort a de nombreux attributs différents. L’un d’entre eux est qu’à un moment prédéterminé par Dieu, tu as achevé ta mission et Dieu met un terme à ta vie charnelle, et ta vie charnelle prend fin, mais cela ne signifie pas que ta vie soit terminée. Lorsqu’une personne est dépourvue de chair, sa vie est terminée, est-ce le cas ? (Non.) La forme sous laquelle ta vie existe après la mort dépend de la façon dont tu as traité l’œuvre et les paroles de Dieu quand tu étais vivant, c’est très important. La forme sous laquelle tu existeras après la mort, et le fait que tu existeras alors ou non, dépendront de ton attitude envers Dieu et envers la vérité quand tu étais vivant. Si, alors que tu es en vie, lorsque tu fais face à la mort et à toutes sortes de maladies, ton attitude envers la vérité est une attitude de rébellion, d’opposition et d’aversion pour la vérité, de quelle manière existeras-tu après la mort, une fois le moment venu où ta vie charnelle sera finie ? À coup sûr, tu existeras d’une autre manière et ta vie ne continuera pas. Inversement, si pendant que tu es en vie, quand tu as conscience de la chair, ton attitude envers la vérité et envers Dieu est une attitude de soumission et de loyauté, et que tu as une foi sincère, alors, même si ta vie charnelle prend fin, ta vie continuera d’exister sous une forme différente dans un autre monde. C’est là une explication de la mort » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (4)). « Quel que soit le problème auquel les gens se trouvent confrontés, ils devraient toujours l’aborder avec une attitude positive et active, et c’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de la mort. Avoir une attitude positive et active ne veut pas dire abonder dans le sens de la mort, attendre la mort, ni poursuivre la mort de manière positive et active. Si cela ne signifie pas poursuivre la mort, accepter la mort, ni attendre la mort, qu’est-ce que cela signifie ? (Se soumettre.) La soumission est une sorte d’attitude vis-à-vis de la question de la mort, et lâcher prise face à la mort, ne pas y penser, est la meilleure façon d’y faire face » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (4)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu est souverain sur la naissance, le vieillissement, la maladie et la mort, et qu’Il les prédestine. Nous ne pouvons pas choisir ces choses nous-mêmes. Si ce n’est pas ton heure de mourir, tu ne peux pas mourir même si tu le veux ; si ton heure de mourir est venue, tu ne peux pas vivre ne serait-ce qu’un jour de plus, même si tu le désires ardemment. En tant qu’êtres créés, nous devrions faire preuve de raison en acceptant la souveraineté et les arrangements de Dieu et en nous y soumettant. J’ai pensé à un collègue de ma femme. En rentrant du travail, il a vu que quelqu’un avait eu un accident de voiture et était dans un état critique. Il est allé voir ce qu’il se passait, et il a fini par être percuté par un vélo électrique, mourant sur le coup lorsque sa tête a heurté le sol. De plus, une femme médecin que je connaissais prêtait généralement une attention particulière à sa santé et faisait de l’exercice tous les jours. Elle était en excellente santé, mais un jour, alors qu’elle était sortie faire de l’exercice, elle a été accidentellement renversée par une voiture et est morte sur le coup. À travers ces événements, on peut voir que la santé d’une personne et sa durée de vie n’ont aucun lien, et que quand ton heure vient, tu meurs, quelle que soit ta santé. Même si tu es malade, tu ne peux pas mourir avant ton heure. Personne ne peut échapper aux lois de la naissance, du vieillissement, de la maladie et de la mort prédestinées par Dieu. Je n’arrivais pas à percer ces choses à jour, et je m’inquiétais toujours de ma maladie cardiaque et de mon hypertension, et d’être victime d’un AVC soudain un jour si je n’obéissais pas aux ordres du médecin de me reposer davantage et de mieux prendre soin de moi. Si l’AVC était léger, je pourrais être alité comme ma belle-mère et incapable de me prendre en charge, et si l’AVC était grave, je pourrais mourir comme mon père. J’avais cru en Dieu pendant de nombreuses années, mais je ne croyais pas que ma vie et ma mort étaient entre les mains de Dieu et sous Sa souveraineté. Au lieu de cela, je croyais ce que le médecin disait et j’essayais toujours de résoudre les problèmes avec des méthodes humaines. Je croyais que si je faisais un devoir ne comportant qu’une seule tâche, que je me reposais davantage et que je travaillais moins, ma maladie ne s’aggraverait pas, et que je ne mourrais pas tant que je garderais ma maladie sous contrôle. J’ai vu à quel point c’était complètement absurde de ma part ! En quoi avais-je la moindre foi réelle en Dieu ? Maintenant, j’ai compris que si Dieu a prédestiné que ma vie est terminée, je mourrai même si je suis en bonne santé et sans maladie. Mais si ma vie n’est pas arrivée à son terme, je ne mourrai pas même si j’ai de l’hypertension, une maladie cardiaque, ou même quelque chose d’aussi grave qu’un cancer. Quand un jour ma mission sera accomplie et que le jour que Dieu a prédestiné pour moi viendra, je devrais y faire face positivement, et accepter la souveraineté et les arrangements de Dieu et m’y soumettre. C’est là le sens de la raison que je devrais avoir. En ce moment, ma responsabilité est de mener à bien mon devoir. Quand j’ai compris ces choses, mon attitude envers mon devoir a quelque peu changé, et j’ai réellement participé aux diverses tâches du travail de l’Église. Quand des événements survenaient, je coopérais avec tout le monde pour discuter des solutions. Récemment, de nombreux frères et sœurs de l’Église ont été vendus par des Judas, de nombreuses maisons où les livres des paroles de Dieu étaient conservés ont été confrontées à des risques pour la sécurité, et ces livres devaient être transférés dans un lieu sûr dès que possible. Comme cela impliquait de nombreuses choses différentes, je devais écrire plus de lettres pour échanger sur les principes avec les frères et sœurs et leur rappeler les choses auxquelles ils devaient prêter attention. J’ai veillé tard presque toutes les nuits pendant ces jours-là. De plus, c’était une affaire urgente, et il y avait beaucoup de choses à prendre en compte. L’anxiété, conjuguée aux nuits tardives, me donnait des maux de tête et parfois m’empêchait de respirer, alors j’ai recommencé à m’inquiéter que si cela continuait, quelque chose arriverait à ma santé. Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Que tu sois malade ou souffrant, tant qu’il te reste un souffle, tant que tu es encore en vie, tant que tu peux encore parler et marcher, alors tu as l’énergie nécessaire pour accomplir ton devoir et tu dois bien te comporter dans l’accomplissement de ton devoir, les pieds fermement ancrés sur terre. Tu ne dois pas abandonner le devoir d’un être créé, ni la responsabilité qui t’a été confiée par le Créateur. Tant que tu n’es pas encore mort, tu dois remplir ton devoir et bien l’accomplir » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Les paroles de Dieu m’ont donné la foi et la force, et j’ai compris que le devoir est une mission qu’il est parfaitement naturel et justifié d’accomplir. En tant qu’être créé, mener à bien mon devoir est la chose la plus précieuse et la plus significative qui soit ; et si je ne le fais pas, je ne mérite pas de continuer à vivre. Alors j’ai prié tout en écrivant les lettres. Le frère avec qui je coopérais m’a aidé à vérifier et à compléter les lettres, et nous avons tout organisé aussi méticuleusement que possible. Après une période de travail acharné, tous les livres des paroles de Dieu ont été transférés en toute sécurité. Nous avons tous remercié Dieu dans nos cœurs, et j’avais plus de foi pour mener à bien mon devoir.
Ayant été révélé par cette maladie, j’ai gagné une certaine compréhension des points de vue incorrects dans ma croyance en Dieu, j’en suis venu à comprendre un peu plus les intentions de Dieu, et, n’étant plus contraint par la maladie et la mort, j’ai pu faire mon devoir normalement. Tout cela était la grâce et la bénédiction de Dieu ! Dieu soit loué !