67. Derrière la poursuite du statut de dirigeant
Après avoir commencé à croire en Dieu, j’ai constaté que les dirigeants d’Église échangeaient souvent avec les frères et sœurs pour résoudre leurs états. Certains avaient un calibre et des dons, tandis que d’autres étaient capables de renoncer et de se dépenser. Je croyais que ces personnes étaient définitivement approuvées par Dieu et avaient l’espoir de recevoir le salut. En mars 2021, j’ai été élue dirigeante d’Église. Je me sentais bien intérieurement et je pensais que si je continuais ma poursuite dans cette voie, j’aurais un brillant avenir dans la maison de Dieu et serais en mesure de gagner Son approbation. Cependant, je ne m’attendais pas à être renvoyée plus tard parce que mon calibre médiocre signifiait que je ne pouvais pas faire un travail réel. Cette nouvelle m’a frappée comme un coup de tonnerre et je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Je me suis dit : « Un calibre médiocre est un problème fatal. Cela ne signifie-t-il pas que je n’aurai pas la chance d’être une dirigeante à l’avenir ? » Après plus d’un mois, l’Église m’a confié la responsabilité des travaux liés affaires générales. J’avais le sentiment qu’en faisant mon devoir dans ce domaine, je serai seulement impliquée dans les affaires générales toute la journée, et que cela ne serait pas bénéfique pour mon entrée dans la vie. Ce ne serait pas comme faire le devoir d’une dirigeante, où l’on pourrait s’entraîner à résoudre divers problèmes, obtenir davantage de vérités et avoir une plus grande chance d’être sauvée. En particulier, je me suis sentie très mal lorsque je me suis retrouvée face à la sœur avec qui j’avais travaillé autrefois et que je l’ai entendue parler de ce qui se passait lors des réunions. Je pensais que le fait d’être capable de faire le devoir d’une dirigeante comme elle était vraiment formidable, mais je ne pouvais faire que des travaux liés aux affaires générales, ce qui ne me plaisait pas. Quand je pensais aux dirigeants supérieurs disant que mon calibre était médiocre et que je ne réunissais pas les conditions nécessaires pour être dirigeante, je ressentais une profonde douleur dans mon cœur et je pleurais en silence. J’avais l’impression que mon avenir était sombre et que mes chances d’être sauvée étaient minces. Je ne pouvais rassembler aucune énergie pour faire mon devoir et je me contentais de travailler mécaniquement, sans obtenir aucun résultat. Plus tard, j’ai pris conscience que mon état était incorrect et j’ai commencé à me demander : « Pourquoi est-ce que j’éprouve un tel sentiment de perte lorsque je vois d’autres personnes être des dirigeants ? Qu’est-ce que je poursuis exactement dans ma croyance en Dieu ? »
Un jour, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu et j’ai gagné une certaine compréhension de mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Quand des antéchrists sont renvoyés, leur première réaction donne l’impression qu’ils ont été frappés par la foudre, que le ciel leur est tombé dessus, et que leur monde s’est effondré. Ce sur quoi ils avaient pu fonder leurs espoirs s’est envolé, de même que leur possibilité de vivre avec tous les avantages du statut, ainsi que la pulsion qui les amenait à se déchaîner en faisant de mauvaises choses. Voilà ce qui est le plus inacceptable pour eux. […] Quand ils pensent que leurs espoirs d’être bénis ont été anéantis, ou que ces espoirs ont gravement diminué, c’est comme si leur tête allait exploser, comme si on les frappait au cœur avec un marteau, et leur cœur leur fait aussi mal que s’il avait été poignardé. Quand ils sont sur le point de perdre la bénédiction que constitue le fait d’entrer dans le royaume des cieux, bénédiction qu’ils ont tant désirée, jour et nuit, c’est pour eux comme une terrible nouvelle, sortie de nulle part. Pour les antéchrists, n’avoir aucun statut, c’est la même chose que n’avoir aucun espoir d’être béni, et ils deviennent comme des cadavres ambulants, leur corps devient comme une coquille vide, dépourvue d’âme, sans rien pour guider leur vie. Ils n’ont aucun espoir et il n’y a rien qu’ils attendent avec impatience. Quand les antéchrists sont face au fait d’être exposés et renvoyés, la première chose qui leur vient à l’esprit est le fait d’avoir perdu tout espoir d’être bénis. Alors, à ce stade, renonceraient-ils, tout simplement ? Seraient-ils disposés à se soumettre ? Saisiraient-ils cette occasion de renoncer à leur désir de bénédictions, d’abandonner le statut, d’être volontiers des disciples ordinaires, de rendre service à Dieu avec plaisir, et de bien faire leur devoir ? (Non.) Se pourrait-il qu’il s’agisse d’un tournant pour eux ? Ce tournant les ferait-il évoluer dans une bonne direction et d’une façon positive, ou les amènerait-il à évoluer dans une direction qui serait pire, et de façon négative ? Étant donné la nature-essence des antéchrists, il est évident que lorsqu’ils sont renvoyés, ils ne commencent absolument pas à abandonner leur désir de bénédictions ou à aimer et chercher la vérité. Au contraire, ils s’efforcent encore plus de se battre pour avoir l’occasion et l’espoir d’être bénis. Ils s’accrocheront à toute occasion qui peut leur apporter des bénédictions, qui peut les aider à mettre en scène leur retour et leur permettre de retrouver leur statut. C’est la raison pour laquelle, quand les antéchrists font face au renvoi, outre le fait de se montrer contrariés, déçus et hostiles, ils se battent également bec et ongles contre leur renvoi, et font tout leur possible pour renverser la situation, pour la changer » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut ou aucun espoir de gagner des bénédictions). « Les personnes de ce genre ne poursuivent pas la vérité et pourtant, elles veulent toujours être promues et se voir confier un rôle important dans la maison de Dieu. Dans leur cœur, elles croient que plus une personne a des capacités de travail, plus elle se voit confier un poste important, plus elle est promue et estimée dans la maison de Dieu, plus elle a des chances de recevoir des bénédictions, une couronne et des récompenses. Elles croient que si quelqu’un manque de capacité de travail, ou n’a pas de points forts particuliers, alors il n’est pas qualifié pour être béni. Elles pensent que les dons, les points forts, les aptitudes, les compétences, le niveau d’éducation, la capacité de travail d’un individu et même les soi-disant qualités et mérites au sein de son humanité, qui sont appréciés, là-bas dans le monde, comme sa détermination à surpasser les autres et son attitude indomptable, peuvent servir de capital afin de recevoir des bénédictions et des récompenses. De quel genre de norme s’agit-il là ? Est-ce une norme qui est en accord avec la vérité ? (Non.) Elle n’est pas en accord avec les normes de la vérité. Alors, ne s’agit-il pas là de la logique de Satan ? N’est-ce pas là la logique d’une ère malveillante et de tendances mondaines malveillantes ? (Si.) À en juger par la logique, les méthodes et critères que les gens de ce genre utilisent pour évaluer les choses, ainsi que leur attitude envers ces choses et leur façon de les aborder, on a l’impression qu’ils n’ont jamais entendu ni lu les paroles de Dieu, qu’ils ne les connaissent absolument pas. Mais, en fait, ils écoutent, lisent, et lisent en priant les paroles de Dieu chaque jour. Alors, pourquoi leur point de vue ne change-t-il jamais ? Une chose est sûre, ils ont beau écouter ou lire les paroles de Dieu, ils ne seront jamais certains dans leur cœur que les paroles de Dieu sont la vérité, et qu’elles sont le critère pour mesurer toutes choses. Ils ne comprendront pas ou n’accepteront pas ce fait avec leur cœur. Pour cette raison, quel que soit le degré d’absurdité ou de partialité de leur perspective, ils s’y accrocheront à jamais, et quelle que soit la justesse des paroles de Dieu, ils les rejetteront et les condamneront. Voilà la nature vicieuse des antéchrists. Dès lors qu’ils ne parviennent pas à se faire confier un rôle important et que leurs désirs et leurs ambitions ne sont pas satisfaits, leurs sabots fourchus se trouvent révélés, leur nature vicieuse se montre, et ils veulent nier l’existence de Dieu. En réalité, avant même de nier l’existence de Dieu, ils nient que les paroles de Dieu sont la vérité » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut ou aucun espoir de gagner des bénédictions). Dieu expose qu’une fois les antéchrists renvoyés, ils croient n’avoir aucun espoir de gagner des bénédictions. Non seulement ils sont incapables de se soumettre et de réfléchir sur eux-mêmes, mais ils deviennent même négatifs et résistent, nourrissant des illusions folles de revenir sur le devant de la scène et de regagner leur statut. Les antéchrists utilisent une logique satanique pour évaluer les personnes, les événements et les choses. Ils croient que plus ils sont promus et valorisés par la maison de Dieu, plus grandes sont leurs chances de recevoir des bénédictions et une couronne. En méditant sur les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que mon comportement après avoir été renvoyée était exactement celui d’un antéchrist, et que ma vision des choses était exactement la même que celle d’un antéchrist. Je me suis demandé pourquoi j’accordais autant d’importance au statut de dirigeante. C’était parce que je croyais qu’en étant promue dirigeante dans la maison de Dieu, je pourrais m’entraîner à utiliser la vérité pour résoudre les problèmes chaque jour, ma croissance de vie serait rapide et j’aurais de meilleures chances d’être sauvée et de gagner des bénédictions. C’est pourquoi j’enviais et j’admirais les gens qui étaient des dirigeants. Lorsque j’ai été élue dirigeante, je me suis sentie très heureuse et j’ai pensé que ma croyance en Dieu avait un brillant avenir. À l’époque où j’étais dirigeante, je supportais tout le travail difficile sans me plaindre et je protégeais soigneusement mon statut de dirigeante, terrifiée à l’idée d’être révélée et renvoyée. Lorsque les dirigeants m’ont renvoyée, en disant que j’avais un calibre médiocre et que je ne remplissais pas les conditions requises pour être dirigeante, ce fut un coup de tonnerre pour moi. Je croyais qu’un calibre médiocre était un problème fatal, et que je n’aurais peut-être plus jamais la chance d’être promue et valorisée à l’avenir, de sorte que mon cœur éprouvait une grande peine. Je sentais que mon avenir en tant que croyante en Dieu était sombre et que mon espoir de recevoir des bénédictions était mince. Parce que j’avais ces pensées et ces idées erronées, lorsque j’ai été affectée à l’exécution d’un devoir lié aux affaires générales, je croyais que ce devoir consistait simplement à m’occuper quotidiennement des affaires générales externes et ne me serait d’aucun secours pour obtenir la vérité et être sauvée. Cela me déplaisait du plus profond de mon cœur, et je ne pouvais pas rassembler la moindre énergie dans mon devoir. J’ai pris conscience que ce que je poursuivais dans ma croyance en Dieu, c’était le statut et les bénédictions. J’assimilais le statut aux bénédictions, et après avoir perdu mon statut, j’ai eu le sentiment d’avoir perdu tout espoir de gagner des bénédictions, et j’ai éprouvé une douleur insupportable dans mon cœur. J’avais pesé le pour et le contre d’un point de vue satanique. Dans le monde des non-croyants, il est vrai que plus on est promu, plus on est admiré des autres, et plus on a de perspectives d’évolution. Je croyais qu’il en était de même dans la maison de Dieu, et que plus on était promu à un poste de dirigeant, plus on avait de perspectives d’évolution, et plus on avait de chances d’être sauvé et de gagner des bénédictions. Cela n’est pas du tout conforme aux paroles de Dieu. J’étais parfaitement consciente qu’un devoir est une responsabilité qu’un être créé doit mener à bien. C’est une chose parfaitement naturelle et justifiée. Il ne doit pas être utilisé comme monnaie d’échange pour obtenir des bénédictions ou des récompenses. Cependant, lorsque j’ai été renvoyée et affectée à un devoir lié aux affaires générales, j’ai cru que ce devoir ne me permettrait pas d’obtenir des bénédictions dans ma croyance en Dieu, si bien que je me suis plainte de Dieu et que je n’ai porté aucun fardeau dans mon devoir. J’ai même envisagé d’abandonner mon devoir. J’ai pris conscience que ma propre nature était tout aussi égoïste et intéressée que celle d’un antéchrist. Dès que je n’ai plus été en mesure d’obtenir des bénédictions, je me suis détournée de Dieu et je L’ai trahi. C’était si dangereux !
Plus tard, j’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu : « Nombreux sont ceux qui ne savent pas exactement ce que signifie être sauvé. Certains croient que s’ils croient en Dieu depuis longtemps, alors ils vont probablement être sauvés. D’autres pensent que s’ils comprennent beaucoup de doctrines spirituelles, alors ils vont probablement être sauvés, et d’autres encore pensent que les dirigeants et les ouvriers seront certainement sauvés. Tout cela ne relève que des notions et de l’imagination humaines. La chose essentielle, c’est que les gens doivent comprendre ce que signifie le salut. Être sauvé signifie avant tout être libéré du péché, libéré de l’influence de Satan et se tourner vers Dieu et se soumettre à Lui avec sincérité. Que devez-vous posséder pour être libéré du péché et de l’influence de Satan ? La vérité. Si les gens espèrent obtenir la vérité, ils doivent être équipés d’un grand nombre de paroles de Dieu, ils doivent être capables d’en faire l’expérience et de les mettre en pratique, afin de pouvoir comprendre la vérité et entrer dans la réalité. Ce n’est qu’alors qu’ils peuvent être sauvés. Le salut n’a rien à voir avec l’ancienneté de la croyance, l’étendue du savoir, la possession de talents ou de points forts ni l’importance des souffrances. La seule chose qui est en lien direct avec le salut, c’est de savoir si l’on peut ou non obtenir la vérité. Donc, aujourd’hui, combien de vérités as-tu véritablement comprises ? Et combien de paroles de Dieu sont devenues ta vie ? Parmi toutes les exigences de Dieu, dans lesquelles as-tu réussi à entrer ? Pendant tes années de croyance en Dieu, dans quelle mesure es-tu entré dans la réalité de la parole de Dieu ? Si tu ne le sais pas, ou si tu n’es parvenu à entrer dans la réalité d’aucune des paroles de Dieu, alors, honnêtement, tu n’as aucun espoir de salut. Tu n’as pas la possibilité d’être sauvé. Il importe peu que tu aies de grandes connaissances, ou que tu croies en Dieu depuis longtemps, que tu aies une bonne apparence, que tu parles bien, et que tu sois dirigeant ou ouvrier depuis plusieurs années. Si tu ne poursuis pas la vérité et ne pratiques pas et n’expérimentes pas convenablement les paroles de Dieu, et si tu n’as pas de véritable témoignage d’expérience, alors, tu n’as aucun espoir d’être sauvé » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). « En fin de compte, que les hommes puissent ou non atteindre le salut ne dépend pas du devoir qu’ils font, mais du fait qu’ils puissent ou non comprendre et acquérir la vérité, et qu’ils puissent ou non se soumettre entièrement à Dieu à la fin, se mettre à la merci de Ses orchestrations, ne pas envisager leur avenir et leur destinée, et devenir des êtres créés qualifiés. Dieu est juste et saint, et c’est là la norme qu’Il utilise pour prendre la mesure de toute l’humanité. Cette norme est immuable, et tu dois t’en souvenir. Grave cette norme dans ton esprit, et ne songe pas à trouver un autre chemin pour poursuivre quelque chose d’irréel. Les exigences que Dieu a vis-à-vis de tous ceux qui veulent atteindre le salut et les normes qu’Il exige d’eux sont constantes à jamais. Elles restent les mêmes, qui que tu sois » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir médité sur les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu mesure le salut d’une personne non pas en fonction des devoirs qu’elle fait, des souffrances qu’elle endure ou des dons ou compétences qu’elle possède, mais en fonction de sa capacité à comprendre la vérité, à obtenir la vérité et à se soumettre totalement à l’orchestration et aux arrangements de Dieu. Dieu n’a jamais dit que les dirigeants avaient un plus grand espoir de salut. L’essentiel est d’observer le chemin qu’emprunte une personne. Être un dirigeant signifie que vous entrez en contact avec de nombreuses personnes et êtes confronté à de nombreuses choses. Si vous pouvez vous concentrer sur la poursuite de la vérité, vous aurez plus d’opportunités de gagner la vérité, et vous pourrez entrer dans la vérité-réalité dès que possible et être sauvé. Si vous ne poursuivez pas la vérité et, comme Paul, si vous ne faites que transmettre aux autres la lumière de la vérité sans l’accepter vous-même ni mettre en pratique les paroles de Dieu, alors, peu importe le nombre d’années pendant lesquelles vous faites votre devoir de dirigeant, votre espoir de salut sera toujours mince. De plus, faire d’autres devoirs ne signifie pas que vous avez moins de chances de salut. Quel que soit le devoir que vous faites, tant que vous vous concentrez sur la poursuite de la vérité et la résolution de vos tempéraments corrompus, que vous considérez les gens et les choses, que vous vous conduisez et agissez en accord avec les paroles de Dieu, et que vous entrez dans la réalité des paroles de Dieu, vous aurez une chance de salut. Comme Dieu le dit : « Ces personnes qui sont promues et cultivées peuvent simplement entrer dans la vérité-réalité plus tôt, grâce à leur calibre et à leurs diverses conditions. Cependant, cette entrée précoce ne signifie pas que ces personnes sont les seules à pouvoir entrer dans la vérité-réalité. Cela signifie simplement qu’elles peuvent y gagner encore un peu plus tôt et entrer dans la vérité-réalité un peu plus tôt. Ceux qui n’ont pas été promus auront un léger retard sur elles, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’ils ne peuvent pas entrer dans la vérité-réalité. La possibilité pour quelqu’un d’entrer dans la vérité-réalité dépend de ce qu’il poursuit » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). J’ai pensé aux dirigeants que j’avais connus auparavant. Certains d’entre eux avaient un calibre et des dons, et ont souvent résolu les états de leurs frères et sœurs. Cependant, eux-mêmes n’ont pas accepté la vérité et ne l’ont pas pratiquée, et ont fait leur devoir en se fiant à leurs tempéraments corrompus. Ils ont interrompu et perturbé le travail de l’Église, ont obstinément refusé de se repentir et ont finalement été exclus. En revanche, certains frères et sœurs font des devoirs discrets, mais se concentrent sur la recherche de la vérité, pratiquent autant qu’ils comprennent, font leurs devoirs correctement au mieux de leurs capacités, et protègent le travail de l’Église. Ils peuvent également obtenir certaines vérités et gagner l’approbation de Dieu. Le fait qu’une personne soit approuvée par Dieu ne dépend pas de son niveau hiérarchique en tant que dirigeant. Cela est déterminé par son attitude envers Dieu, la vérité, et son devoir ; et dépend de sa capacité à suivre le chemin de la poursuite de la vérité. Grâce à cela, j’ai également vu la sainteté et la justice du tempérament de Dieu. Nous sommes tous sont égaux devant la vérité, et si vous ne poursuivez pas la vérité, si vous ne la pratiquez pas, alors, aussi élevé que soit votre rang dans la hiérarchie des dirigeants, vous finirez par échouer à rester ferme. Lorsque j’ai compris cela, mon cœur s’est illuminé. Bien que mon calibre soit moyen, je peux comprendre les paroles de Dieu, et quel que soit le devoir que je fais, tant que je me concentre sur la recherche de la vérité et sur sa mise en pratique, j’ai l’espoir d’être sauvée.
Ensuite, j’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu : « Chercher activement à accomplir son devoir en tant qu’être créé est le chemin de la réussite ; chercher le chemin du véritable amour pour Dieu est le chemin le plus correct ; chercher des changements dans son ancien tempérament et chercher le pur amour pour Dieu est le chemin du succès. Un tel chemin de la réussite est le chemin qui mène au rétablissement du devoir initial ainsi que de l’apparence originelle d’un être créé. C’est le chemin du rétablissement, et c’est aussi le but de toute l’œuvre de Dieu, du début à la fin. Si la poursuite de l’homme est entachée de demandes personnelles extravagantes et de désirs irrationnels, alors l’effet qui est obtenu ne sera pas celui des changements dans le tempérament de l’homme. C’est en contradiction avec l’œuvre de rétablissement. Ce n’est indubitablement pas une œuvre accomplie par le Saint-Esprit, et c’est une preuve qu’une poursuite de ce genre n’est pas approuvée par Dieu. Quel est le sens d’une poursuite qui n’est pas approuvée par Dieu ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). « En tant qu’être créé, l’homme doit chercher à mener à bien le devoir d’un être créé et chercher à aimer Dieu sans faire d’autres choix, car Dieu est digne de l’amour de l’homme. Ceux qui cherchent à aimer Dieu ne devraient pas chercher à obtenir un quelconque avantage personnel ou chercher à parvenir à leurs aspirations personnelles ; c’est la manière la plus correcte de poursuivre. Si c’est la vérité que tu poursuis, que tu mets en pratique, et si ce que tu obtiens, c’est un changement dans ton tempérament, alors le chemin que tu empruntes est le bon chemin. Si ce que tu poursuis, ce sont les bénédictions de la chair, et si ce que tu mets en pratique, c’est la vérité de tes propres notions, et s’il n’y a aucun changement dans ton tempérament, si en plus tu n’es absolument pas soumis à Dieu dans la chair et vis toujours dans le flou, alors ce que tu poursuis te conduira sûrement en enfer, car le chemin que tu empruntes est le chemin de l’échec. Que tu sois rendu parfait ou éliminé dépend de ta propre poursuite, ce qui revient aussi à dire que le succès ou l’échec dépend du chemin que l’homme emprunte » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Après avoir médité sur les paroles de Dieu, j’ai compris que le chemin que l’on emprunte pour croire en Dieu est extrêmement important. Dieu exige que les gens accomplissent leur devoir en tant qu’êtres créés et, comme Pierre, qu’ils poursuivent la compréhension de Dieu et l’amour de Dieu. C’est seulement ainsi que l’on peut parvenir à un changement de tempérament et se soumettre à toute l’orchestration et à tous les arrangements de Dieu ; on ne devrait pas travailler et se dépenser uniquement pour obtenir des bénédictions et des couronnes comme Paul. La poursuite de Paul était contraire aux exigences de Dieu. Il a cru jusqu’au bout, mais n’a obtenu aucun changement dans son tempérament ; il était toujours rempli d’exigences et de demandes à l’égard de Dieu, et sa nature résistait encore et se rebellait contre Dieu. En me comparant à lui, j’ai constaté que je suivais le même chemin défaillant que Paul. J’avais toujours cru qu’être une dirigeante m’offrirait de nombreuses opportunités de formation et me donnerait plus d’espoir d’être sauvée. C’est pourquoi j’ai constamment voulu être une dirigeante. Ce que je poursuivais dans ma croyance en Dieu, c’était l’obtention de bénédictions et d’une couronne, plutôt que la poursuite de la vérité et d’un changement dans mon tempérament. Alors, quand j’ai été renvoyée à cause de mon calibre médiocre, et que j’ai senti que je n’aurais peut-être plus jamais l’occasion d’être dirigeante et que mes espoirs de gagner des bénédictions étaient minces, je suis devenue négative et apathique, et je n’ai prêté aucune attention à mon devoir. Je me suis rendu compte que je n’avais manifesté absolument aucune sincérité envers Dieu. Si je continuais sur cette voie erronée, même si j’obtenais le statut de dirigeante, du fait que je ne poursuivais pas la vérité, mon tempérament-vie ne changerait pas, et je ne montrerais aucune soumission à l’orchestration et aux arrangements de Dieu. Mon issue ne serait-elle pas exactement la même que celle de Paul ? Lorsque j’ai compris cela, j’ai remercié Dieu du fond du cœur d’avoir créé un tel environnement afin de révéler la vision erronée derrière ma poursuite. Cela me sauvait ! Lorsque j’ai compris cela, je n’ai plus ressenti de détresse par rapport au fait que mon calibre était médiocre et au fait que je ne remplissais pas les conditions nécessaires pour être dirigeante. Je suis un être créé et je ne devrais pas poursuivre les bénédictions ni essayer de négocier avec Dieu. Au lieu de cela, je devrais accomplir mon devoir en tant qu’être créé et m’efforcer d’aimer Dieu et de me soumettre à Lui. Seul ceci est le bon chemin dans la vie et la manière dont un être créé devrait être. Après cela, mon attitude envers mon devoir lié aux affaires générales est devenue plus appropriée et j’ai pu faire mes devoirs de manière pragmatique. Une fois mon état rétabli, mon efficacité au travail s’est un peu améliorée.
Par la suite, chaque fois que j’avais beaucoup de travail à faire pour les affaires générales, j’avais encore l’impression que ce devoir consistait principalement à m’occuper de questions externes, et que cela n’était pas bénéfique pour mon entrée dans la vie. Cependant, je savais que cette vision était erronée, et j’ai donc cherché comment me concentrer sur mon entrée dans la vie tout en faisant ce devoir. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Faites-vous l’expérience d’états où, quoi qu’il arrive ou quel que soit le type de devoir que vous accomplissez, vous êtes capables de vous taire fréquemment devant Dieu, de mettre tout votre cœur à contempler Ses paroles, à rechercher la vérité et à réfléchir à la manière dont vous devez accomplir ce devoir pour vous conformer aux intentions de Dieu, et aux vérités que vous devriez posséder pour pouvoir accomplir ce devoir de manière satisfaisante ? Vous arrive-t-il souvent de chercher la vérité de cette manière ? (Non.) Accomplir son devoir en y mettant du cœur et savoir assumer des responsabilités demande de souffrir et de payer un prix. Il ne suffit pas de parler de ces choses. Si vous ne mettez pas du cœur dans votre devoir et que vous préférez seulement trimer, votre devoir risque fort de ne pas être bien accompli. Vous agirez simplement pour la forme, guère plus, et vous ne saurez pas si votre devoir a été correctement fait. Si tu y mets du cœur, tu en viendras peu à peu à comprendre la vérité. Sinon, elle t’échappera. Lorsque tu mets ton cœur dans l’accomplissement de ton devoir et dans la poursuite de la vérité, tu en arrives petit à petit à comprendre les intentions de Dieu, à découvrir ta propre corruption et ce qui te fait défaut, ainsi qu’à maîtriser chacun de tes états. Lorsque tu te concentres uniquement sur l’effort et que tu ne mets pas du cœur à réfléchir sur toi-même, tu es incapable de découvrir les véritables états de ton cœur, ainsi que tes myriades de réactions et tes manifestations de corruption dans différents environnements. Si tu ne sais pas quelles seront les conséquences lorsque des problèmes ne sont pas résolus, alors tu as de gros ennuis. C’est pourquoi il n’est pas bon de croire en Dieu de façon confuse. Il faut que tu vives devant Dieu en tout temps, en tous lieux ; quoi qu’il t’arrive, tu dois toujours chercher la vérité, et en même temps, tu dois aussi réfléchir sur toi-même et savoir quels problèmes se posent dans ton état, en cherchant immédiatement la vérité pour les résoudre. Ce n’est qu’ainsi que tu pourras bien accomplir ton devoir et éviter de retarder le travail. Non seulement tu pourras bien accomplir ton devoir, mais le plus important, c’est que tu auras aussi une entrée dans la vie et tu seras capable de résoudre tes tempéraments corrompus. Ce n’est qu’ainsi que tu pourras entrer dans la vérité-réalité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que l’obtention de la vérité et l’atteinte du salut ne dépend pas des devoirs que nous faisons. Elles dépendent plutôt de savoir si nous recherchons les vérités-principes dans l’exécution de nos devoirs, de réfléchir à notre propre corruption et à nos propres déficiences, de rechercher la vérité pour résoudre nos problèmes, pour ainsi assurer notre entrée dans la vie en faisant notre devoir. Si nous nous concentrons sur la recherche de la vérité et sur la mise en pratique des paroles de Dieu dans l’exécution de nos devoirs, nous pouvons alors obtenir la vérité, quel que soit le devoir que nous faisons. Par exemple, je suis désormais plus impliquée dans le travail lié aux affaires générales. Si je fais tout de manière confuse et n’aborde pas mon devoir consciencieusement, je risque d’apporter des interruptions et des perturbations dans le travail à cause de l’attitude superficielle engendrée par mon propre tempérament corrompu. De plus, faire un devoir lié aux affaires générales ne signifie pas vivre dans le vide. Je fais encore face à des personnes, des événements et des choses chaque jour, et cela m’amène également à révéler toutes sortes de pensées actives. Si je peux me concentrer sur les tempéraments, pensées et idées corrompus que je révèle chaque jour, réfléchir sur moi-même et apprendre à me connaître, et entrer dans la vérité-réalité, je pourrai tirer de nombreuses leçons et obtenir de nombreuses vérités. Lorsque j’ai compris cela, je me suis sentie beaucoup plus à l’aise.
Par la suite, dans l’exécution de mon devoir, je me suis concentrée chaque jour sur l’examen de mes pensées et de mes idées. Lorsque j’ai été émondée, j’ai aussi activement recherché la vérité et regardé les témoignages d’expérience de mes frères et sœurs, observant comment les autres réfléchissaient sur eux-mêmes et tiraient des leçons lorsque des choses leur arrivaient. Par exemple, précédemment, mes frères et sœurs m’avaient fait remarquer que j’avais un tempérament arrogant et que j’avais tendance à répliquer quand des choses m’arrivaient. J’ai accepté cela, j’ai réfléchi sur moi-même et j’ai appris à me connaître, et j’ai trouvé des paroles de Dieu à ce sujet. Je me suis également confiée sur mon état et j’ai cherché et discuté avec mes frères et sœurs des moyens de résoudre mes problèmes d’impulsivité et de disputes. Je prends aussi souvent le temps d’écrire des articles de témoignages d’expérience, et j’ai gagné une compréhension plus claire et plus profonde de mon tempérament corrompu et satanique. Je me sens en paix et en sécurité lorsque je fais mon devoir de cette manière. Plus je m’entraîne ainsi, plus mon esprit s’aiguise. Je suis plus à même de déceler rapidement les problèmes dans mon devoir, et je bénéficie de la direction et de la bénédiction de Dieu dans l’exécution de mon devoir. Dieu soit loué !