68. J’ai cessé de me complaire dans le confort
En 2023, j’ai été élue dirigeante de district. Comme j’étais responsable de beaucoup de travail et avais une charge de travail importante, je devais échanger fréquemment avec les dirigeants d’Église, les diacres et les membres des différentes équipes pour mettre en œuvre les différents travaux, résumer les écarts et résoudre les problèmes. J’étais occupée tous les jours et me couchais très tard. De plus, j’étais en mauvaise santé, je me sentais faible et je manquais d’énergie, et parfois j’avais des palpitations cardiaques et j’étais anxieuse. Je craignais qu’en continuant ainsi à long terme, ma santé ne le supporte pas.
Plus tard, j’étais principalement responsable du travail textuel et du travail d’abreuvement. Le suivi du travail textuel exigeait ma participation active pour résoudre les problèmes et les difficultés rencontrés par mes frères et sœurs dans l’exécution de leurs devoirs. Je devais également fournir aux dirigeants un retour d’information régulier sur le travail. Pour le travail d’abreuvement, en plus de cultiver les personnes chargées de l’abreuvement, nous devions également former les nouveaux venus. Voyant que le travail d’abreuvement impliquait tant de détails, je me suis dit : « Je suis déjà bien assez occupée à faire le suivi de ces tâches. Comment aurais-je le temps de former les nouveaux venus ? » Mon temps et mon énergie sont limités, et je ne peux pas gérer autant de tâches en même temps ! Ma santé est déjà fragile. Comment vais-je pouvoir supporter cela ? Il serait judicieux de laisser les personnes chargées de l’abreuvement s’en occuper. » J’ai ensuite utilisé le fait d’être occupée comme prétexte pour pousser les nouveaux venus qui avaient besoin d’être cultivés vers les personnes chargées de l’abreuvement. Je n’ai pas prêté beaucoup d’attention aux problèmes signalés par les personnes chargées de l’abreuvement et je me suis contentée de faire le travail machinalement. J’attendais avec impatience le moment où je pourrais aller faire un devoir plus facile et où je ne serais pas aussi fatiguée toute la journée. En fin de compte, ni le travail textuel ni le travail d’abreuvement n’ont donné de résultats. Cependant, je n’ai pas réfléchi sur moi-même et je n’ai pas récapitulé mes écarts. Je pensais que c’était parce que je n’avais pas le calibre pour être une dirigeante. J’ai même envisagé d’en assumer la responsabilité et de démissionner. Mais j’ai aussi pensé que si je démissionnais, la sœur avec laquelle je travaillais ne serait tout simplement pas capable de gérer le travail seule. Ce serait un manque d’humanité excessif de ma part. Même si, en apparence, je semblais faire mon devoir, j’étais en réalité très réticente. Je faisais simplement mon travail tous les jours parce que je n’avais pas d’autre choix, et mon état ne cessait d’empirer. Un jour de juin 2024, les dirigeants supérieurs m’ont exposée et m’ont émondée, disant que je ne faisais pas de travail réel, que face aux difficultés rencontrées dans mon travail, j’essayais simplement de les comprendre superficiellement sans faire le moindre effort pour les résoudre, et que les deux tâches dont j’avais la responsabilité n’avaient donné aucun résultat. À ce moment-là, j’ai pris peur. J’ai clairement compris que mon attitude envers mon devoir m’attirait la répugnance de Dieu, et que si je ne cherchais pas la vérité pour résoudre ce problème immédiatement, ce serait très dangereux.
Plus tard, j’ai consulté les paroles de Dieu concernant les problèmes que mes dirigeants avaient exposés et j’ai réfléchi sur moi-même. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quels types de manifestations et de caractéristiques les gens excessivement paresseux affichent-ils ? Premièrement, dans tout ce qu’ils font, ils agissent de manière superficielle, traînent, progressent à un rythme nonchalant, se reposent et temporisent chaque fois que possible. Deuxièmement, ils ne prêtent aucune attention au travail de l’Église. À leurs yeux, quiconque aime s’inquiéter de telles choses peut le faire, mais eux ne le feront pas. Quand ils s’inquiètent effectivement de quelque chose, c’est dans l’intérêt de leur propre gloire, de leurs propres gains et de leur propre statut : tout ce qui compte pour eux, c’est de pouvoir profiter des avantages du statut. Troisièmement, ils évitent les difficultés dans leur travail, ils ne peuvent pas accepter que leur travail soit ne serait-ce que légèrement fatigant, ils sont pleins de ressentiment si c’est le cas, et ils sont incapables de supporter les difficultés ou de payer un prix. Quatrièmement, ils sont incapables de persévérer dans leur travail, quel qu’il soit, ils abandonnent toujours à mi-chemin et sont incapables de mener les choses à leur terme. Si, temporairement, ils sont de bonne humeur, ils peuvent faire certaines tâches pour s’amuser, mais si quelque chose nécessite un engagement à long terme et que cela les occupe, leur demande beaucoup de réflexion et fatigue leur chair, avec le temps, ils commenceront à rouspéter. Par exemple, certains dirigeants sont responsables du travail d’Église, et ils trouvent cette tâche originale et rafraîchissante dans un premier temps. Ils sont très motivés dans leur échange sur la vérité et lorsqu’ils voient que les frères et sœurs ont des problèmes, ils sont capables de les aider et de résoudre ces problèmes. Mais après avoir persisté pendant un certain temps, ils commencent à trouver le travail de direction trop épuisant, ils deviennent négatifs, désirent passer à un travail plus facile et ne sont pas disposés à supporter les souffrances. De tels individus manquent de persévérance. Cinquièmement, une autre caractéristique qui distingue ces gens paresseux est leur réticence à faire un travail concret. Dès que leur chair souffre, ils trouvent des prétextes pour se dérober et échapper à leur travail, ou le confient à quelqu’un d’autre. Et quand cette personne termine le travail, ils en récoltent les fruits eux-mêmes, sans vergogne. Telles sont les cinq principales caractéristiques des gens paresseux. Vous devez vérifier s’il y a de tels individus paresseux parmi les dirigeants et les ouvriers dans les Églises. Si vous en trouvez un, il devrait être renvoyé immédiatement. Les gens paresseux peuvent-ils faire du bon travail en tant que dirigeants ? Quels que soient leur calibre et la qualité de leur humanité, s’ils sont paresseux, ils seront incapables de bien faire leur travail, ils retarderont ce travail et les affaires importantes. Le travail de l’Église a de multiples facettes. Chaque aspect de ce travail comporte de nombreuses tâches détaillées et nécessite, pour être bien fait, qu’il y ait des échanges sur la vérité afin de résoudre les problèmes. Par conséquent, les dirigeants et les ouvriers doivent être diligents : ils doivent beaucoup discuter et travailler chaque jour afin d’assurer l’efficacité du travail. S’ils parlent ou agissent trop peu, il n’y aura aucun résultat. Ainsi, si un dirigeant ou un ouvrier est paresseux, c’est certainement un faux dirigeant et il est incapable d’effectuer un travail concret. Les gens paresseux ne font pas de travail concret, encore moins se rendent-ils eux-mêmes sur les lieux de travail, et ils ne sont pas disposés à résoudre des problèmes ni à s’impliquer dans un travail spécifique. Ils n’ont pas la moindre compréhension ni le moindre entendement des problèmes qui se posent dans quelque travail que ce soit. Ils n’en ont qu’une idée superficielle et vague après avoir écouté ce que les autres en disaient, et ils font dans l’à-peu-près simplement en prêchant un peu de doctrine. Êtes-vous capables de discerner ce genre de dirigeants ? Êtes-vous capables de déterminer que ce sont de faux dirigeants ? (Dans une certaine mesure.) Les gens paresseux se montrent superficiels quel que soit le devoir qu’ils font. Peu importe le devoir, ils manquent de persévérance, travaillent par à-coups et se plaignent chaque fois qu’ils endurent des souffrances, se répandant sans fin en doléances. Ils lancent des insultes à quiconque les critique ou les émonde, comme une mégère injuriant les gens dans les rues, voulant sans cesse passer leur colère sur les autres et ne pas faire leur devoir. En quoi cela indique-t-il qu’ils ne veulent pas faire leur devoir ? Cela montre qu’ils ne portent pas de fardeau, qu’ils ne veulent pas assumer de responsabilités et qu’ils sont paresseux. Ils ne veulent pas endurer de souffrances ni payer le prix. Cela s’applique particulièrement aux dirigeants et aux ouvriers : s’ils ne portent pas de fardeau, peuvent-ils assumer les responsabilités des dirigeants et des ouvriers ? Absolument pas » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). Ce que Dieu a exposé était exactement mon état. Dans l’exécution de mes devoirs, je me complaisais constamment dans le confort, craignais la souffrance et l’inquiétude, et ne faisais aucun travail réel. Même si j’étais bien consciente de ce que je devais faire, je ne le faisais pas. Je n’avais absolument aucune humanité. Dieu dit que de telles personnes sont trop paresseuses et se complaisent constamment dans le confort. Elles sont indignes d’être des dirigeants ou des ouvriers. Elles ne peuvent même pas rendre service correctement et sont destinées à l’élimination. J’ai finalement compris que ma réticence à faire mon devoir de dirigeante n’était pas un problème lié à mon calibre. Au contraire, c’était principalement parce que j’étais trop paresseuse et que je chérissais trop la chair. Au début, j’étais très active dans l’exécution de mes devoirs de dirigeante. Plus tard, lorsque j’effectuais un travail spécifique et que mon devoir était plus chargé et plus fatigant, cela m’a demandé d’y consacrer plus de temps et d’efforts, et j’ai commencé à ressentir une résistance et à me plaindre. J’avais constamment peur de souffrir physiquement et que le fait de trop m’inquiéter épuise mon corps. J’ai alors commencé à me relâcher et à agir de manière évasive, et à me décharger du travail que j’aurais dû faire sur mes frères et sœurs. Je n’ai prêté aucune attention aux problèmes ou aux difficultés qui se présentaient, et par conséquent, les deux tâches dont j’étais responsable n’ont jamais donné de résultats. Même si c’était le cas, je me sentais toujours à l’aise avec ça. Lorsque les dirigeants ont suivi mon travail, non seulement je n’ai pas réfléchi sur moi-même, mais je n’arrêtais pas de me plaindre de mes souffrances et de mes difficultés, me disant que mon calibre était médiocre et que je ne pouvais pas résoudre ces difficultés. J’ai même voulu en assumer la responsabilité et démissionner de façon à obtenir un devoir plus facile. Je faisais mes devoirs de dirigeante, mais je n’effectuais pas le travail de fond d’une dirigeante. Comme j’étais irresponsable ! J’ai réfléchi à la façon dont les bons dirigeants et les bons ouvriers ont le sens des responsabilités envers leurs devoirs. Lorsqu’ils font leurs devoirs, ils sont prêts à payer un prix et ne craignent ni la souffrance ni l’épuisement. Si nécessaire, ils se rendent sur le lieu de travail et proposent des échanges pratiques et des solutions aux problèmes qui se posent dans chaque aspect du travail. S’ils ne peuvent pas résoudre le problème eux-mêmes, ils peuvent en discuter avec leurs frères et sœurs ou demander conseil aux dirigeants supérieurs. Cependant, j’ai été négligente dans mon devoir, j’ai fait preuve de considération pour la chair et j’ai profité des avantages du statut. N’étais-je pas une fausse dirigeante ?
J’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Les gens paresseux ne peuvent rien faire. Pour le résumer en deux mots, ce sont des personnes inutiles, ce sont des handicapés de seconde zone. Le calibre des gens paresseux aura beau être bon, il n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux ; même si leur calibre est bon, il est inutile. Ils sont trop paresseux, ils savent ce qu’ils sont censés faire, mais ils ne le font pas, et même s’ils savent qu’il y a un problème, ils ne cherchent pas la vérité pour le résoudre, et bien qu’ils connaissent les difficultés qu’ils doivent surmonter pour que le travail soit efficace, ils sont réticents à endurer ces souffrances louables. En conséquence, ils ne peuvent gagner aucune vérité, et ils ne peuvent pas faire de travail concret. Ils ne désirent pas endurer les difficultés que les gens sont supposés endurer. Ils ne savent que profiter du confort, jouir des moments de joie et de loisir, et jouir d’une vie libre et paisible. Ne sont-ils pas inutiles ? Les gens qui ne sont pas capables d’endurer des difficultés ne méritent pas de vivre. Ceux qui souhaitent constamment vivre l’existence d’un parasite sont des gens dépourvus de conscience et de raison. Ce sont des bêtes, et de telles personnes sont inaptes à même rendre service. Puisqu’ils ne sont pas capables d’endurer des difficultés, même quand ils rendent service, ils ne sont pas capables de le faire correctement, et s’ils désirent gagner la vérité, il y a encore moins d’espoir à ce sujet. Quelqu’un qui ne peut pas souffrir et n’aime pas la vérité est une personne inutile, elle est non qualifiée même pour rendre service. C’est une bête, sans une once d’humanité. De telles personnes doivent être éliminées ; seulement ceci est en accord avec les intentions de Dieu » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). Dieu expose que les paresseux sont des personnes inutiles. Même si elles ont un bon calibre, les personnes de ce type se complaisent dans le confort et ne peuvent effectuer aucun travail réel. En fin de compte, elles doivent être éliminées. En me comparant aux paroles de Dieu, j’ai compris que j’étais une personne paresseuse et inutile, comme Dieu l’avait exposé. Mon calibre était peut-être insuffisant, mais j’étais quand même capable d’effectuer certaines tâches. Bien qu’en tant que dirigeante, j’étais responsable de nombreux travaux et confrontée à de nombreuses difficultés, si j’avais porté un fardeau, eu le sens des responsabilités et été prête à souffrir et à payer un prix, ce travail aurait pu produire des résultats réels. Cependant, j’étais trop paresseuse et je refusais de m’inquiéter ou de souffrir. Lorsque le travail textuel et le travail d’abreuvement rencontraient des problèmes et exigeaient que je fasse un travail spécifique, je craignais l’effort mental et je m’en déchargeais donc sur mes frères et sœurs pour qu’ils le fassent pendant que je profitais de mes loisirs. J’avais complètement gâché l’exécution de mon devoir, je n’avais fait aucun travail réel, et j’avais même causé plus de problèmes que je n’avais apporté d’aide en rendant service. Si je continuais ainsi, je serais complètement avilie et serais destinée au rebut. Dieu a réveillé mon cœur insensible et intransigeant grâce à l’émondage des dirigeants. Sinon, je n’aurais toujours pas réfléchi sur moi-même et je n’aurais jamais pris conscience de l’interruption et de la perturbation que j’avais apportées au travail de l’Église. Lorsque j’ai compris cela, j’ai ressenti l’intention profonde de Dieu qui se cachait derrière tout cela : Il voulait que je sois capable de réfléchir sur moi-même, de me connaître et de me repentir. Je me suis aussi dit, en silence : « Je dois bien faire mon devoir chaque jour pour ne pas être renvoyée. » Je ne peux pas me contenter d’admettre mes erreurs verbalement ; je dois agir. Dans mon devoir, je dois donner le maximum d’efforts, et je ne peux plus le traiter comme je le faisais avant. »
Plus tard, j’ai continué à réfléchir à mes propres problèmes : Pourquoi refusais-je toujours de m’inquiéter ou de souffrir dans l’exécution de mon devoir ? Quelle était la cause profonde de cette attitude ? J’ai lu les paroles de Dieu : « Tu espères que ta foi en Dieu n’entraînera aucun défi et aucune tribulation, ni la moindre difficulté. Tu poursuis toujours ces choses qui ne valent rien et tu n’attaches aucune valeur à la vie ; au lieu de cela, tu fais passer tes propres pensées extravagantes avant la vérité. Tu ne vaux absolument rien ! Tu vis comme un cochon ; quelle différence y a-t-il entre toi et les cochons et les chiens ? Ceux qui ne poursuivent pas la vérité et qui aiment la chair ne sont-ils pas tous des animaux ? Est-ce que ces morts sans esprit ne sont pas tous des cadavres ambulants ? Combien de paroles ont été prononcées parmi vous ? Y a-t-il eu seulement un peu de travail fait parmi vous ? Combien ai-Je fourni parmi vous ? Alors pourquoi ne l’as-tu pas gagné ? Qu’as-tu à te plaindre ? N’est-il pas vrai que tu n’as rien gagné parce que tu es trop amoureux de la chair ? Et n’est-ce pas parce que tes pensées sont trop extravagantes ? N’est-ce pas parce que tu es trop stupide ? Si tu es incapable de gagner ces bénédictions, peux-tu blâmer Dieu de ne pas te sauver ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan qui prend le dessus et les domine de l’intérieur. […] La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). Quand je me suis comparée à ce que les paroles de Dieu exposent, j’ai gagné une certaine compréhension de la cause profonde de ma complaisance pour le confort. Même si je croyais en Dieu depuis de nombreuses années, je suivais toujours les règles de vie que Satan avait inculquées aux gens, comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « La vie est courte, alors profites-en tant que tu le peux », et « Fais-toi plaisir tant que tu es en vie. » Ces poisons sataniques étaient devenus la base de mon existence, et mes pensées et mes idées en avaient été déformées. Je croyais que dans la vie, les gens devaient se faire plaisir, savoir profiter de la vie et ne pas surmener leur chair. Je me suis souvenue que, lorsque je travaillais autrefois, j’aimais travailler en toute liberté et sans contrainte. Je préférais gagner moins d’argent plutôt que de faire un travail pénible et fatigant, que je trouvais trop contraignant et trop pénible. Je croyais que la vie d’une personne ne dure que quelques décennies et passe en un clin d’œil, et que la chose la plus importante c’était d’être bienveillant envers soi-même. Après avoir commencé à croire en Dieu et à faire mon devoir, j’ai continué à vivre selon cette vision erronée. Je me complaisais constamment dans le confort et chérissais la chair. Je refusais de m’inquiéter ou de porter un fardeau dans mon devoir. Je repoussais les tâches qui impliquaient d’épuiser ma chair et je me plaignais lorsque je rencontrais des difficultés. Je voulais constamment trouver un devoir plus facile à faire. Le fait que j’aie pu faire mon devoir de dirigeante de district a été une exaltation de Dieu, m’offrant davantage de conditions et d’opportunités pour entrer dans la vérité-réalité. Bien que j’aie rencontré de nombreux problèmes et difficultés dans l’exécution de mon devoir, ce qui aurait pu me pousser à me fier à Dieu et à rechercher la vérité pour résoudre mes problèmes et ainsi accélérer ma croissance de vie, je ne savais pas comment chérir cela, craignant que mon corps ne résiste pas au stress et à l’inquiétude. Au lieu de collaborer avec mes frères et sœurs pour résoudre les difficultés, je m’en suis plutôt déchargée sur eux, les mettant sous pression. Les problèmes des nouveaux venus n’ont pas pu être résolus rapidement, et les nouveaux venus qui auraient dû être cultivés ne l’ont pas été. En tant que dirigeante, je n’ai porté aucun fardeau dans mon devoir et je l’ai traité sans aucun sens des responsabilités. Je ne me souciais que de profiter de mes loisirs. Je n’ai joué aucun rôle dans la promotion de ces tâches importantes, et même si j’avais complètement gâché l’exécution de mon devoir, je ne m’en suis pas fait de reproches ni n’ai ressenti de gêne. J’ai même voulu en assumer la responsabilité et démissionner pour pouvoir mieux profiter de mes loisirs. En quoi est-ce là quelque chose qu’une personne dotée d’humanité devrait faire ? Même si ma chair ne souffrait d’aucune inquiétude ni d’aucun épuisement, ma vie ne faisait absolument aucun progrès, le travail dont j’étais responsable ne donnait aucun résultat, le travail de l’Église était gravement retardé, et je ne laissais derrière moi que transgressions et actes malfaisants. Comment Dieu pouvait-Il ne pas détester mon attitude envers mon devoir ? Ce n’est qu’alors que j’ai pris conscience que toutes ces années, j’avais vécu selon ces pensées et ces idées erronées. Je n’ai pas pu faire mon devoir correctement et j’ai refusé de souffrir ou de payer un prix pour poursuivre la vérité. Au lieu de cela, j’en suis venue à me complaire dans le confort et n’ai pas pensé à progresser, perdant ainsi de nombreuses occasions d’obtenir la vérité ! Par la suite, j’étais prête à me concentrer sur la pratique de la vérité pour résoudre mon tempérament corrompu.
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Face à toutes sortes de problèmes, de situations difficiles et de défis, Noé n’a pas reculé. Quand certains de ses travaux techniques les plus difficiles échouaient, ce qui arrivait fréquemment, et qu’ils subissaient des dégâts, même si Noé se sentait contrarié et angoissé dans son cœur, quand il pensait aux paroles de Dieu, quand il se souvenait de chaque mot que Dieu avait employé pour lui donner Ses ordres, et de son élévation par Dieu, alors il se sentait souvent extrêmement motivé : “Je ne peux pas abandonner, je ne peux pas rejeter ce que Dieu m’a ordonné de faire et ce qu’Il m’a confié ; c’est là la commission de Dieu, et comme je l’ai acceptée, comme j’ai entendu les paroles prononcées par Dieu et la voix de Dieu, comme j’ai accepté cela de Dieu, alors je dois me soumettre absolument, c’est ce qui devrait être atteint par un être humain.” Donc, peu importe le genre de difficultés qu’il affrontait, peu importe le genre de moqueries ou de calomnies qu’il rencontrait, peu importe à quel point son corps s’était fatigué, à quel point il s’était affaibli, Noé n’a pas renoncé à ce que Dieu lui avait confié, il a constamment gardé à l’esprit le moindre mot présent dans ce que Dieu avait dit et ordonné. Peu importe la façon dont son environnement changeait, peu importe la difficulté à laquelle il faisait face, Noé avait confiance et se disait que rien de tout cela n’allait continuer pour toujours, que seules les paroles de Dieu ne s’éteindraient jamais, et que seul ce que Dieu avait ordonné serait certainement accompli. Noé avait en lui une vraie foi en Dieu, ainsi que la soumission qu’il devait avoir, et il a continué à construire l’arche que Dieu lui avait demandé de construire. Jour après jour, année après année, Noé a vieilli, mais sa foi n’a pas diminué, et il n’y a eu aucun changement dans son attitude et sa détermination à achever la commission de Dieu. Même si, à certains moments, son corps s’est fatigué et épuisé, même si Noé est tombé malade et s’il a été faible dans son cœur, sa détermination et sa persévérance quant à l’accomplissement de la commission de Dieu et la soumission aux paroles de Dieu ne se sont pas atténuées. Au cours des années pendant lesquelles Noé a construit l’arche, Noé pratiquait l’écoute des paroles que Dieu avait prononcées, et se soumettait aux paroles que Dieu avait dites, et il pratiquait aussi une vérité importante pour un être créé et une personne ordinaire ayant la nécessité d’achever la commission de Dieu » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 3 : Comment Noé et Abraham ont obéi aux paroles de Dieu et se sont soumis à Lui (Partie II)). Quand je me suis comparée à l’attitude de Noé envers le mandat de Dieu, j’ai eu tellement honte ! Noé avait un cœur qui craint Dieu et traitait le mandat de Dieu avec loyauté et soumission. À cette époque, il n’y avait pas d’industrie moderne, et tout, de l’abattage des arbres à la construction de l’arche, devait être fait à la main. Noé a tout fait lui-même, et sa chair était certainement épuisée par ce dur labeur. Il a également fait face à de nombreuses difficultés, pressions et maladies, mais Noé n’a jamais considéré sa propre chair et n’a jamais renoncé au mandat de Dieu à cause de la souffrance et de l’épuisement de sa chair. Au contraire, il a affronté courageusement ses difficultés et a persévéré dans la construction de l’arche pendant 120 ans, accomplissant finalement le mandat de Dieu. Il y avait une différence énorme entre ma façon de faire mes devoirs et celle de Noé. Ensuite, j’ai dû me fier à Dieu pour me rebeller contre la chair et travailler de tout mon cœur et de tout mon esprit à mes devoirs principaux, surtout lorsque je devais souffrir ou payer un prix. Que mon état s’aggrave ou non à l’avenir est entre les mains de Dieu. Dieu est souverain sur toute chose et contrôle la naissance, le vieillissement, la maladie et la mort des gens. Si Dieu ne permet pas que ma maladie s’aggrave, quelle que soit la fatigue de ma chair, elle ne s’effondrera jamais. Toutes mes inquiétudes n’étaient-elles pas inutiles ? J’ai donc prié Dieu, prête à me repentir, à imiter l’attitude de Noé envers son devoir, à faire mon devoir avec un cœur qui craint Dieu, et à cesser de faire preuve de considération pour la chair ou de me complaire dans le confort.
Depuis lors, lorsque je fais mon devoir, je fais consciemment du travail réel, et je participe activement au travail que je dois faire. Lorsque je suis confrontée à des difficultés dans le travail textuel, je ne fuis plus, mais je réfléchis à la manière de résoudre ces difficultés, et je trouve des solutions en en discutant avec mes frères et sœurs. Je fais le suivi et supervise également les travaux d’abreuvement et j’assure concrètement l’abreuvement des nouveaux venus qui méritent d’être cultivés. J’échange également rapidement sur les problèmes signalés par les personnes chargées de l’abreuvement et je les aide à les résoudre. Lorsque je participe concrètement à ces tâches, ma chair est certainement plus occupée qu’avant. Cependant, lorsque je consacre mon cœur à mon devoir, aussi épuisée que soit ma chair, je ne me sens pas si fatiguée. Parfois, lorsque je me sens vraiment fatiguée, je prends un repos approprié, puis je continue à travailler. En pratiquant ainsi, mon cœur est apaisé et ma maladie s’améliore progressivement. J’ai constaté que le fait de souffrir dans le but de bien faire son devoir n’épuise pas le corps. Bien que les tâches dont je suis actuellement responsable n’aient pas connu beaucoup d’amélioration, grâce à mes expériences durant cette période et à la lecture des paroles de Dieu, j’ai pu constater les conséquences de ma complaisance pour le confort. J’ai constaté que les philosophies sataniques telles que « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « La vie est courte, alors profites-en tant que tu le peux » et « Fais-toi plaisir tant que tu es en vie » empoisonnent les pensées des gens et les corrompent. Elles les poussent à ne penser qu’à la chair et à vivre de manière égoïste et dégénérée, sans but ni direction à poursuivre. De plus, j’ai gagné une certaine compréhension superficielle de la cause profonde de ma complaisance pour le confort et de ma nature-essence, et j’ai changé d’attitude envers mon devoir. Dieu soit loué pour Sa direction !