69. « Élever des enfants pour qu’ils prennent soin de vous dans votre vieillesse » – ce point de vue est-il juste ?

Par Lu Yao, Chine

Quand j’étais enfant, j’entendais souvent mon père dire : « Ton deuxième oncle ne fait pas preuve de piété filiale et ne soutient pas ton grand-père. C’est ta mère et moi qui avons soutenu ton grand-père. Le but d’élever des enfants est qu’ils prennent soin de vous dans votre vieillesse. À l’avenir, tu devras prendre soin de nous et nous accompagner jusqu’à la fin de nos vies ! » Quand j’ai grandi, j’ai pris soin de mes parents jusqu’à leur mort, et j’espérais que ma fille pourrait aussi prendre soin de moi dans ma vieillesse. Une fois que ma fille a appris à parler, je lui ai demandé : « Pour qui dépenseras-tu ton argent quand tu seras grande ? » Ma fille a dit : « Quand je serai grande, je gagnerai plein, plein d’argent à dépenser pour maman et papa. » J’ai dit joyeusement : « Ma chère fille, ta mère ne t’a pas élevée en vain ! » J’ai enseigné à ma fille à bien étudier, et à faire preuve de piété filiale à mon égard quand elle gagnera de l’argent plus tard. Ma fille est très intelligente. Elle peut tout apprendre rapidement et se classait toujours parmi les meilleurs élèves à ses examens. J’étais très heureuse et je me disais : « Ma fille est si intelligente, elle aura certainement un brillant avenir. Même si je n’ai pas d’argent, je dois soutenir son éducation, afin qu’elle trouve un bon travail. Alors elle n’aura aucun problème à prendre soin de nous dans notre vieillesse. »

En avril 2003, j’ai été arrêtée parce que je croyais en Dieu et que j’avais prêché l’Évangile et j’ai été détenue pendant 25 jours. Afin d’éviter d’être à nouveau arrêtée par la police, en novembre, j’ai quitté la maison pour faire mes devoirs dans un autre endroit. J’étais vraiment partagée à l’époque : « Ma fille passera l’examen d’entrée à l’université dans six mois. Mon départ affectera-t-il les études et les perspectives d’avenir de ma fille ? Si cela affecte son avenir, finira-t-elle par me haïr ? Me reniera-t-elle en tant que mère ? Je n’ai qu’une seule fille, et si elle ne veut plus de moi comme mère, sur qui compterai-je quand je serai vieille ? Mais si je ne pars pas, et que je suis à nouveau arrêtée, ma fille sera certainement impliquée et son avenir sera complètement ruiné. Je serai aussi condamnée, et alors je ne pourrai plus faire mes devoirs. » Après mûre réflexion, j’ai quand même décidé de quitter la maison. Du fait que la police me cherchait sans cesse, je n’osais pas rentrer chez moi.

En vieillissant, ma tension artérielle avait augmenté, et mon énergie et ma force physique avaient aussi commencé à décliner. Ma vue est devenue floue, et j’ai développé des acouphènes et une perte d’audition. Mon cœur commençait aussi à battre la chamade chaque fois que je faisais un travail physique, alors je devais m’allonger et me reposer un moment. Je me disais : « Est-ce que je vieillis maintenant ? Qui prendra soin de moi dans ma vieillesse ? » À ce moment-là, ma fille me manquait beaucoup. J’espérais encore pouuvoir compter sur elle pour ma vieillesse ! En 2021, je suis retournée chez ma sœur aînée pour prêcher l’Évangile et j’ai appris que ma fille travaillait loin de chez elle, et qu’elle était très attentionnée envers ses tantes. J’ai pensé qu’elle serait certainement gentille avec moi dans ce cas, et j’attendais avec impatience de voir ma fille un jour. Fin août de l’année suivante, je prêchais l’Évangile loin de chez moi quand ma sœur m’a écrit pour me dire que ma fille était revenue pour quelques jours. Je suis rentrée précipitamment chez ma sœur pendant la nuit, mais ma fille ne voulait pas me voir. Je me sentais très mal, mais je pouvais comprendre les sentiments de ma fille. Je ne m’étais pas occupée d’elle pendant dix-sept ans, alors il était normal qu’elle soit en colère. J’étais si heureuse de voir ma fille que je voulais la serrer dans mes bras, mais elle s’est assise loin de moi, et la déception a glacé mon cœur. Après un moment, je lui ai dit : « Je me suis inquiétée pour toi toutes ces années. J’avais peur que la police m’arrête et que tu sois impliquée, alors je n’osais pas rentrer à la maison. Tu as souffert toutes ces années. » Elle a dit amèrement : « Je n’ai pas souffert. Je suis adulte maintenant. Je ne souffre pas ! » Après avoir dit cela, elle a tourné la tête et elle est partie après être restée moins d’une demi-heure. J’étais vraiment déçue : « J’ai travaillé si dur pour t’élever et je me suis tellement occupée de toi. Après que tu es allée à l’école, afin de t’aider à apprendre un métier et à avoir un bon avenir, j’ai dépensé les trois mille derniers yuans que notre famille avait pour t’acheter un piano électrique. J’ai versé le sang de mon cœur pour toi, mais maintenant tu m’as reniée ? Je t’ai vraiment élevée en vain ! » Puis j’ai pensé : « L’enregistrement administratif de mon foyer a été annulé par le gouvernement communiste chinois, mon mari et moi avons divorcé, et ma fille m’a reniée. J’ai soixante ans maintenant, et ma santé se dégrade d’année en année. Que ferai-je quand je serai vieille ? Qui prendra soin de moi si je suis malade ? Qui prendra soin de moi dans ma vieillesse et m’accompagnera jusqu’au bout ? » La nuit, je restais au lit, me tournant et me retournant, incapable de dormir. Quand je pensais au fait que ma fille ne m’appelait même pas « Maman », je prenais conscience qu’il n’y avait aucun espoir de compter sur elle pour prendre soin de moi dans ma vieillesse. Je me sentais si misérable que c’était comme si mon cœur était broyé. J’étais dans un état second terrible pendant ces jours-là et je n’avais pas l’esprit à faire mon devoir. Je prêchais l’Évangile de façon machinale.

En février 2023, j’ai appris que Sœur Sun Jing était tombée malade, mais que son mari s’était occupé d’elle très soigneusement et attentivement. Je me suis dit : « Si ma sœur est malade, son mari prendra soin d’elle. Ma tension artérielle est élevée – que ferai-je si je tombe malade ? Ma fille m’a reniée, et si je finis par ne plus pouvoir bouger, ce serait embarrassant que mes sœurs de l’Église s’occupent de moi. Je ne peux pas être un fardeau pour mes frères et sœurs ! De plus, je vis seule, alors si quelque chose m’arrivait, personne ne le saurait. Et si je ne pouvais pas aller à l’hôpital à temps et que je finissais par mourir à la maison ? » Je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter et de me tourmenter à l’idée de n’avoir personne pour prendre soin de moi quand je serai vieille. Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu les paroles de Dieu : « En tant que parent, est-ce une erreur de fonder ses espoirs sur ses enfants, en espérant qu’ils vous seront dévoués et qu’ils pourront subvenir à vos besoins quand ils seront grands ? Ce n’est pas une erreur et ce n’est pas en demander trop. Alors, où est le problème ? Elle voulait constamment pouvoir compter sur ses enfants, être heureuse dans la vie en comptant sur ses enfants, passer le restant de ses jours à compter sur ses enfants, et profiter de ceci et de cela en comptant sur ses enfants. Quelle était sa vision erronée en faisant cela ? Pourquoi avait-elle cette idée ? Qu’y avait-il, à la source de cette vision ? Les gens espèrent toujours, de manière extravagante, avoir un certain mode de vie et un certain niveau de vie. Autrement dit, avant même que les gens sachent comment Dieu a préordonné leur vie et ce qu’est leur destinée, ils ont déjà prévu ce que doit être leur niveau de vie : ils doivent être heureux, avoir une vie emplie de paix et de joie, être riches et fortunés, et avoir des gens pour les aider et sur qui compter. Les gens ont déjà planifié leur propre chemin de vie, leurs objectifs dans la vie, leur destination finale dans la vie, et tout le reste. […] Étant donné qu’elle avait constamment eu ce souhait et ces plans, avait-elle Dieu dans le cœur ? (Non.) Donc, d’une certaine façon, quelle était la cause de la souffrance issue de toutes ses difficultés ? (Tout cela était dû à son souhait.) C’est absolument vrai. Alors, comment son souhait était-il apparu ? (En ne croyant pas à la souveraineté de Dieu ou à Son orchestration et à Ses arrangements.) En effet. Elle ne comprenait pas comment la destinée des gens s’accomplit, pas plus qu’elle ne comprenait comment la souveraineté de Dieu œuvre. Voilà la racine du problème » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu que si l’on résout ses notions (2)). Ce que les paroles de Dieu exposaient était exactement mon état. J’avais un peu plus de quarante ans quand j’ai quitté la maison pour faire mon devoir, et parce que j’étais jeune et forte à l’époque, je ne pensais pas à ce que je ferais quand je serai vieille. Maintenant que je suis plus âgée, ma santé se dégrade d’année en année, et je suis de plus en plus préoccupée par l’avenir. Je m’inquiétais de ma tension artérielle élevée – et si je tombais malade et ne pouvais plus m’occuper de moi-même, et qu’il n’y avait personne pour prendre soin de moi ? L’enregistrement administratif de mon foyer a été annulé pendant les années où j’étais loin de la maison, et mon mari et moi avons divorcé. Je pensais initialement que parce que ma fille était très attentionnée envers ses tantes, elle serait sûrement gentille avec moi. Mais je ne m’attendais pas à ce que ma fille me renie et qu’il n’y ait aucun espoir qu’elle prenne soin de moi dans ma vieillesse. J’avais l’impression de n’avoir personne sur qui compter, et donc je m’inquiétais de savoir qui prendrait soin de moi si je tombais malade à l’avenir, et si je mourrais à la maison sans que personne ne s’en aperçoive. En particulier, quand j’ai appris que Sun Jing était malade et que son mari prenait soin d’elle, je me suis sentie encore plus seule et pitoyable, et quand j’ai pensé au fait que je n’avais personne sur qui compter dans ma vie à l’avenir, je me suis sentie triste et misérable. J’ai pris conscience que j’avais considéré ma fille comme mon soutien et que Dieu n’avait aucune place dans mon cœur. Je disais que Dieu était souverain sur tout, mais en réalité, je ne croyais pas que tout était entre les mains de Dieu. Je n’avais aucune compréhension de la souveraineté de Dieu et je ne me soumettais pas à l’orchestration et aux arrangements de Dieu. Je voulais toujours chercher un moyen de m’en sortir par mes propres moyens, et je n’avais aucune foi en Dieu. Cet état serait très dangereux si je ne le résolvais pas.

Plus tard, j’ai réfléchi : « Pourquoi est-ce que je me soucie autant de savoir s’il y aura quelqu’un pour prendre soin de moi dans ma vieillesse et qui sera présent quand je décéderai ? Quel est le problème ? » J’ai ensuite lu les paroles de Dieu : « Certaines personnes s’accrochent à la notion putride et dépassée qui dit : “Que les gens aient des enfants qui font preuve de piété filiale ou non de leur vivant importe peu, l’important est que lorsqu’ils meurent, leurs enfants soient là pour les porter dans leur cercueil. S’ils n’ont pas leurs enfants à leurs côtés, personne ne saura qu’ils sont morts et leur corps pourrira dans leur maison.” Et si personne ne s’en rend compte ? Quand tu meurs, tu es mort et tu n’as plus conscience de rien. Lorsque ton corps meurt, ton âme le quitte immédiatement. Peu importe où se trouve le corps ou à quoi il ressemble après la mort, n’est-il pas mort de toute façon ? Même s’il est transporté dans un cercueil lors de funérailles grandioses et enterré, le corps continuera à pourrir, n’est-ce pas ? Les gens pensent : “Avoir des enfants à vos côtés pour vous mettre dans un cercueil, vous habiller pour vos funérailles, vous maquiller et organiser des funérailles grandioses est une chose glorieuse. Si vous mourez sans que personne n’ait organisé d’obsèques pour vous ou ne vous ait fait enterrer, c’est comme si toute votre vie n’avait pas eu de véritable conclusion.” Cette idée est-elle correcte ? (Non.) De nos jours, les jeunes ne prêtent pas beaucoup d’attention à ces choses, mais il y a encore des gens dans les régions les plus reculées et des personnes âgées qui manquent un peu de discernement qui gardent profondément ancrés en eux la pensée et le point de vue selon lesquels les enfants doivent s’occuper de leurs parents dans leurs vieux jours et les faire enterrer. Quelle que soit la façon dont tu échanges sur la vérité avec eux, ils ne l’acceptent pas – quelle en est la conséquence finale ? La conséquence est qu’ils souffrent énormément. Cette tumeur est longtemps restée cachée en eux, et elle finira par les empoisonner. Lorsqu’ils l’auront identifiée et retirée, elle ne les empoisonnera plus et ils vivront librement. Toute mauvaise action est causée par de mauvaises pensées. S’ils ont peur de mourir et de se décomposer dans leur maison, ils ne cesseront de se dire : “Je dois élever un fils. Et lorsqu’il sera grand, il faudra que je l’empêche de partir trop loin. Et s’il n’est pas à mes côtés quand je mourrai ? N’avoir personne pour s’occuper de moi dans mes vieux jours ou pour me faire enterrer serait mon plus grand regret dans la vie ! Si j’ai quelqu’un pour faire cela pour moi, alors ma vie n’aura pas été vécue en vain. Ce serait une vie parfaite. Quoi qu’il arrive, je refuse d’être l’objet de moqueries de la part de mes voisins.” N’est-ce pas là une idéologie putride ? (Si.) C’est une idéologie limitée et dégénérée qui attache trop d’importance au corps physique ! En réalité, le corps physique ne vaut rien : après avoir connu la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort, il n’en reste plus rien. Ce n’est que lorsque les gens ont obtenu la vérité de leur vivant, quand ils sont sauvés, qu’alors ils peuvent vivre pour toujours. Si tu n’as pas obtenu la vérité, lorsque ton corps mourra et se décomposera, il n’en restera rien ; quelle que soit la piété filiale dont auront fait preuve tes enfants, tu ne pourras pas en profiter. Lorsqu’une personne meurt et que ses enfants l’enterrent dans un cercueil, ce vieux corps peut-il ressentir quoi que ce soit ? Peut-il percevoir quoi que ce soit ? (Non.) Il ne perçoit absolument rien. Mais dans la vie, les gens attachent une grande importance à cette question, ils exigent beaucoup de leurs enfants afin que ces derniers les enterrent – ce qui est stupide, n’est-ce pas ? […] si tu poursuis la vérité, en tant que parent, tu dois d’abord et avant tout abandonner tes pensées et points de vue traditionnels, putrides et dégénérés concernant la question de savoir si les enfants font preuve de piété filiale, s’ils s’occupent de toi dans tes vieux jours et s’ils t’enterrent, pour enfin aborder cette question correctement. Si tes enfants font vraiment preuve de piété filiale, alors accepte-le comme il se doit. Mais si tes enfants ne réunissent pas les conditions, n’ont pas l’énergie ou le désir nécessaires pour faire preuve de piété filiale, et que lorsque tu vieillis, ils ne peuvent pas s’occuper de toi et rester à tes côtés ou t’enterrer, alors tu n’as pas à l’exiger ou à te sentir triste. Tout est entre les mains de Dieu. La naissance a son heure, la mort a son lieu, et Dieu a ordonné où les gens naissent et où ils meurent » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Ce que la parole de Dieu exposait était exactement mon état. Je m’inquiétais constamment que personne ne prenne soin de moi quand je serai vieille et que personne ne soit là quand je décéderai, et de ce qui arriverait si je mourais et que personne ne s’en aperçoive, et que mon corps se décompose à la maison. Quand je pensais cela, je devenais négative et faible, et je vivais dans la détresse et l’anxiété. En fait, le moment de ma naissance, le moment de ma mort, et le lieu de ma mort ont tous été ordonnés par Dieu. Que ma fille puisse être là à la fin de mes jours dépend de la souveraineté et de l’arrangement de Dieu. Je vivais dans l’inquiétude et la détresse parce que je chérissais trop ma chair, et je n’arrivais pas à comprendre ce que signifie réellement la mort de la chair. Dieu dit : « En réalité, le corps physique ne vaut rien : après avoir connu la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort, il n’en reste plus rien. » C’est exact. Quand la chair meurt, elle n’a plus de conscience. Même si quelqu’un prend soin de vous jusqu’à la fin de vos jours et vous enterre dans un cercueil, votre chair ne se décomposera-t-elle pas quand même ? Alors, que se passerait-il si vos enfants étaient là pour vous accompagner jusqu’à la tombe ? En seriez-vous consciente ? Pourtant, je considérais cette affaire comme très importante. N’était-ce pas trop stupide ? En fait, si les gens n’obtiennent pas la vérité, alors même s’ils ont de grandes funérailles après leur mort, leurs âmes ne peuvent être sauvées, et ils iront en enfer. Dieu dit : « Ce n’est que lorsque les gens ont obtenu la vérité de leur vivant, quand ils sont sauvés, qu’alors ils peuvent vivre pour toujours. » Ce n’est qu’en poursuivant et en obtenant la vérité, en rejetant les tempéraments sataniques corrompus, et en faisant bien les devoirs d’un être créé que l’on peut gagner la vie éternelle, recevoir le salut, et être amené par Dieu à une destination merveilleuse.

J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et j’ai encore mieux compris l’intention de Dieu. Dieu dit : « Le point auquel les parents et leurs enfants sont destinés à être ensemble, et le point auquel les parents peuvent espérer tirer des choses de leurs enfants, les non-croyants appellent cela “recevoir de l’aide” ou “ne pas recevoir d’aide”. Nous ne savons pas ce que cela signifie. En dernière instance, le fait de pouvoir compter sur ses enfants est clairement prédestiné et ordonné par Dieu. Ce n’est pas comme si tout se déroulait exactement comme tu le souhaites. Bien sûr, tout le monde souhaite que les choses se passent bien et ses enfants lui apportent des avantages. Mais pourquoi ne t’es-tu jamais demandé si tu étais destiné à cela, si c’était inscrit dans ton destin ? Savoir combien de temps durera le lien entre toi et tes enfants, si tout travail que tu feras dans la vie aura un rapport avec tes enfants, si Dieu s’est arrangé pour que tes enfants participent aux évènements importants de ta vie, et si tes enfants seront parmi les personnes impliquées lorsque tu vivras un évènement majeur de la vie – tout cela dépend de l’ordonnancement de Dieu. Si Dieu ne l’a pas ordonné, après avoir élevé tes enfants jusqu’à l’âge adulte, même sans que tu les chasses de la maison, le moment venu, ils partiront d’eux-mêmes. C’est une chose que les gens doivent comprendre. Tant que tu ne parviendras pas à comprendre cette question, tu resteras accroché à tes exigences et à tes désirs personnels, tu établiras diverses règles et tu accepteras diverses idéologies au nom de ton propre plaisir physique. Que se passera-t-il au bout du compte ? Tu le découvriras à ta mort. Tu as fait beaucoup de choses insensées au cours de ta vie, et tu as nourri de nombreuses pensées irréalistes qui ne sont pas conformes aux faits et à l’ordonnancement de Dieu » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Les paroles de Dieu sont très claires. Que ma fille fasse preuve de piété filiale et qu’elle puisse prendre soin de moi dans ma vieillesse dépend de ce que le destin me réserve. Si Dieu n’a pas ordonné que ma fille prenne soin de moi dans ma vieillesse, alors peu importe à quel point ce que j’imagine est merveilleux, tout sera en vain. Même si ma fille promettait de prendre soin de moi dans ma vieillesse, du fait qu’elle travaille et vit à des milliers de kilomètres, elle ne pourrait de toute façon pas être à mes côtés si je tombe malade et que je meure. Je ne pouvais pas percer cela à jour, et je vivais dans la misère parce que ma fille m’ignorait et qu’il n’y avait aucun espoir qu’elle prenne soin de moi dans ma vieillesse. Je m’étais trompée moi-même, et je perdais mon temps avec des bêtises. Je me suis souvenue qu’il y avait une vieille dame dans notre village voisin qui avait trois fils. À l’âge de quatre-vingts ans passés, elle ne pouvait plus s’occuper d’elle-même, mais aucun de ses trois fils ne s’occupait d’elle. La vieille dame est morte de faim, et personne n’était là pour l’accompagner jusqu’au bout. J’ai aussi pensé à une sœur plus âgée dont la fille était partie travailler à l’étranger et n’était jamais revenue. Maintenant, le couple a plus de soixante-dix ans. Chaque fois qu’ils tombent malades, leur neveu les conduit à l’hôpital pour des examens, et ils mènent une belle vie. La vie de chaque personne est ordonnée et arrangée par Dieu. Je dois confier tout ce qui me concerne à Dieu et me soumettre à Ses orchestrations. Je ne devrais plus m’inquiéter pour ma vieillesse.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Élever des enfants est en soi une responsabilité et une obligation des êtres humains. À l’origine, il s’agissait d’un instinct humain, puis c’est devenu une obligation et une responsabilité. Les enfants n’ont pas à faire preuve de piété filiale ou à subvenir aux besoins de leurs parents dans leur grand âge, et ce n’est pas comme si les gens ne devaient avoir des enfants que s’ils font preuve de piété filiale. L’origine de cet objectif est elle-même impure, et elle conduit finalement les gens à exprimer ce genre de pensée et de point de vue erronés : “Oh, mon Dieu, n’élevez pas d’enfants, quoi que vous fassiez.” Puisque le but est impur, les pensées et les points de vue qui en découlent sont également erronés. Ne faut-il pas par conséquent les corriger et les abandonner ? (Si.) Comment doit-on les abandonner et les corriger ? Quel objectif pur doit-on avoir ? Quel type de pensée et de point de vue est correct ? En d’autres termes, quelle est la bonne façon de gérer la relation avec ses enfants ? Tout d’abord, élever des enfants est ton choix, tu les as volontairement mis au monde, et ils étaient passifs au moment de leur naissance. En dehors de la tâche et de la responsabilité que Dieu a confiées aux humains de produire une descendance, et en dehors de l’ordonnancement de Dieu, la raison subjective et le point de départ des parents est la volonté de donner naissance à leurs enfants. Si tu es prêt à mettre au monde des enfants, tu dois les élever et les éduquer jusqu’à l’âge adulte, et leur permettre de prendre leur indépendance. Tu es prêt à mettre au monde des enfants et tu as déjà beaucoup reçu en les élevant – tu en as grandement bénéficié. Tout d’abord, tu as passé de bons moments de vie avec tes enfants, et tu as également apprécié le processus de leur éducation. Bien que ce processus ait connu des hauts et des bas, elle a surtout été marquée par le bonheur d’accompagner tes enfants et d’être accompagné par eux, ce qui est un processus nécessaire pour ton humanité. Tu as apprécié ces choses, et tu as déjà beaucoup reçu grâce à tes enfants, n’est-ce pas ? Les enfants sont une source de bonheur et de compagnie pour leurs parents, et ce sont les parents qui, en payant de leur personne et en investissant leur temps et leur énergie, ont la chance de voir ces petites vies devenir progressivement des adultes. D’abord jeunes et désorientés, leurs enfants apprennent peu à peu à parler, à assembler des mots et à découvrir et à distinguer différents types de connaissances, à avoir des conversations et à communiquer avec leurs parents, et aborder les choses d’une position égale. Voilà le genre de processus que les parents traversent. Pour eux, ce processus ne peut être remplacé par aucun autre événement ou rôle. Les parents ont déjà profité de ces choses et les ont obtenues de leurs enfants, ce qui est un grand réconfort et une grande récompense pour eux » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). « Mais, laissons de côté le point de vue des enfants pour l’instant et parlons plutôt du point de vue des parents. Les parents ne devraient pas exiger de leurs enfants qu’ils fassent preuve de piété filiale, qu’ils s’occupent d’eux dans leurs vieux jours et qu’ils acceptent de porter le fardeau de la vie future de leurs parents – cela n’est pas nécessaire. D’une part, c’est une attitude que les parents se doivent d’avoir à l’égard de leurs enfants, mais c’est aussi une question de nécessaire dignité pour les parents. Bien sûr, il y a aussi un aspect plus important encore, à savoir un principe que les parents, en tant qu’êtres créés, doivent appliquer dans leurs rapports avec leurs enfants. Si tes enfants sont attentionnés, loyaux et désireux de prendre soin de toi, tu n’as pas à leur dire non ; et s’ils ne sont pas disposés à le faire, tu n’as pas à te plaindre et à gémir toute la journée, tu n’as pas à te sentir mal à l’aise ou contrarié dans ton cœur ni à nourrir quelque rancune que ce soit envers tes enfants. Tu dois assumer la responsabilité et porter toi-même le fardeau que représente ta vie et ta survie dans la mesure où tu en es capable, et non t’en décharger sur les autres, en particulier sur tes enfants. Tu dois faire face à la vie de manière proactive et appropriée sans la compagnie ou l’aide de tes enfants, et quand bien même tu vivrais loin de tes enfants, tu peux toujours faire face seul à ce que la vie t’apporte » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Les paroles de Dieu sont très claires. C’est un instinct humain et une responsabilité et une obligation humaines pour les parents d’élever leurs enfants. Les parents choisissent de donner naissance à leurs enfants, et peu importe la souffrance que cela demande ou le prix qu’ils paient pour les élever, c’est simplement ce qu’ils doivent faire. Cependant, j’avais été influencée par la notion traditionnelle selon laquelle il faut « élever des enfants pour qu’ils s’occupent de vous dans votre vieillesse », et j’exigeais que ma fille s’occupe de moi dans ma vieillesse. Je croyais qu’il était parfaitement naturel et justifié que, puisque je l’avais élevée quand elle était jeune, elle devait s’occuper de moi quand je serais vieille. Ce point de vue n’est pas conforme à la vérité. Élever ma fille était ma responsabilité et j’en avais l’obligation. C’est simplement ce que j’aurais dû faire. Cependant, j’ai utilisé le prix que j’avais payé pour élever ma fille comme monnaie d’échange pour qu’elle s’occupe de moi dans ma vieillesse. Quand mes désirs n’étaient pas satisfaits, je me mettais en colère et j’étais contrariée. J’étais vraiment trop égoïste et ignoble ! En fait, même si nous semblons être mère et fille en apparence, devant Dieu, nous sommes toutes deux des êtres créés, et nous avons un statut égal. Ma fille n’est pas mon esclave, et il était déraisonnable de ma part de lui demander de s’occuper de moi dans ma vieillesse. J’avais déjà reçu ce qui m’était dû en élevant ma fille. Depuis la naissance de ma fille jusqu’au moment où elle a pu nous appeler maman et papa, puis jusqu’à ce qu’elle devienne adulte, elle a apporté beaucoup de joie à notre famille. En élevant ma fille, ma pensée a également mûri et j’ai gagné beaucoup d’expérience de vie. Ce sont là les récompenses d’avoir élevé une fille ! Je ne peux pas être en colère si ma fille ne veut pas s’occuper de moi plus tard. Je dois assumer la responsabilité de ma propre vie dans la mesure de mes capacités, et ne pas compter sur ma fille, mais plutôt me soumettre à l’orchestration et aux arrangements de Dieu. Quand j’ai compris cela, je me suis sentie beaucoup plus soulagée.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Lorsque tu ressens une extrême souffrance et tristesse, qui peut vraiment te réconforter ? Qui peut vraiment résoudre tes difficultés ? (Dieu.) Seul Dieu peut vraiment résoudre les difficultés des gens. Si tu es malade et que tes enfants sont à tes côtés, te donnent à boire et s’occupent de toi, tu te sens plutôt heureux, mais, avec le temps, tes enfants en auront assez et plus personne ne voudra s’occuper de toi. Dans ces moments-là, tu te sentiras vraiment seul ! Donc maintenant, quand tu penses que tu n’as pas de partenaire, est-ce vraiment le cas ? En fait, ce n’est pas le cas, puisque Dieu te tient toujours compagnie ! Dieu n’abandonne pas les gens ; ils peuvent compter sur Lui et trouver en Lui un abri à tout moment, Il est leur seul confident. Ainsi, quelles que soient les difficultés et les souffrances que tu peux rencontrer, quels que soient les griefs ou les sujets empreints de négativité ou de faiblesse auxquels tu es confronté, si tu te présentes devant Dieu et pries immédiatement, Ses paroles t’apporteront du réconfort et résoudront tes difficultés et tous tes problèmes divers. Dans un tel contexte, ta solitude deviendra la condition première pour faire l’expérience des paroles de Dieu et acquérir la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Seul Dieu est le soutien de l’humanité. Quand nous souffrons, que nous sommes faibles, ou que nous rencontrons des difficultés et des épreuves, c’est Dieu qui est toujours avec nous. Dieu utilise des paroles pour nous éclairer et nous guider, et résoudre nos problèmes, nous aidant à traverser les moments difficiles. J’avais eu des vertiges depuis ma jeunesse, pendant plus de 30 ans. Chaque fois que je tombais malade, je devais rester alitée pendant deux jours. Même si ma fille avait fait preuve de piété filiale, elle n’aurait pu que m’apporter à manger et à boire ; elle n’aurait pas pu soulager ma douleur, et elle aurait encore moins pu souffrir à ma place. Quand j’ai commencé à croire en Dieu, ma maladie a été guérie sans que je m’en aperçoive, et je n’étais plus torturée par la maladie. C’est Dieu qui a enlevé ma maladie. Cela fait maintenant près de 20 ans que je suis loin de chez moi à faire mon devoir, et j’ai toujours été en bonne santé. Même en 2022, alors que la pandémie était très grave et que beaucoup de gens étaient infectés, je n’ai jamais attrapé le Covid. Je n’ai pas de maladies graves en ce moment, et, bien que je contracte quelques maladies courantes de temps en temps, je peux les guérir en utilisant quelques remèdes populaires que mes frères et sœurs m’ont indiqués. Les gens de mon âge me regardent tous avec envie et disent : « Être exempt de maladie est une bénédiction ! » J’ai fait l’expérience de la manière dont Dieu m’a protégée toutes ces années, et de la manière dont Dieu est le soutien de ma survie. Ensuite, j’ai consacré mon cœur à la prédication de l’Évangile, et j’ai progressivement obtenu quelques résultats.

En faisant l’expérience de cet environnement, j’ai acquis un certain discernement de l’idée traditionnelle selon laquelle il faut « élever vos enfants pour qu’ils s’occupent de vous dans votre vieillesse », et je ne suis plus inquiète ni affligée par la question de savoir qui s’occupera de moi dans ma vieillesse. Tous ces gains que j’ai réalisés ont été les résultats des paroles de Dieu. Dieu soit loué !

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