83. Ne laissez pas la paresse vous détruire
En juillet 2024, j’étais superviseuse du travail textuel dans l’Église. Du fait qu’une dirigeante avait été arrêtée, ma partenaire et moi étions confrontées à des risques liés à la situation, nous devions donc rester à la maison et faire le suivi du travail par courrier. Au début, j’étais encore capable de faire activement le suivi du travail et d’écrire des lettres pour discuter des problèmes de l’équipe. J’étais aussi capable de trouver les paroles de Dieu pour résoudre les états que les membres de l’équipe avaient, et quand il y avait du travail qui devait être mis en œuvre, je me dépêchais de le mettre en œuvre. Bien que j’étais un peu occupée, mon cœur ne se sentait pas si fatigué. Comme ma charge de travail augmentait, et que plusieurs groupes avaient tous des problèmes à résoudre, je me suis dit : « Si chaque tâche implique des suivis et une communication détaillée, combien de réflexion et d’efforts mentaux cela demandera-t-il ? De plus, ne serait-ce pas excessif de faire le suivi de tous les détails d’autant de travail ? » J’ai pensé au fait que les membres d’un groupe avaient fait des devoirs textuels depuis de nombreuses années, avaient maîtrisé certains principes, et avaient obtenu certains résultats dans leurs devoirs. J’ai senti que je n’avais pas besoin de m’inquiéter autant pour ce groupe, et donc après cela, je n’ai pas prêté beaucoup d’attention à leur travail. Parfois, je pensais à examiner en détail s’ils avaient des difficultés dans l’exécution de leurs devoirs, mais ensuite je pensais : « Il faut beaucoup d’efforts et de réflexion pour comprendre ces détails. Laisse tomber. Ces personnes ont d’assez bonnes compétences professionnelles et une certaine expérience du travail, alors laissons-les s’en occuper. » Après cela, je n’ai plus examiné ni fait le suivi du travail en détail de ce groupe. Après un certain temps, j’ai vu que ce groupe n’avait soumis aucun sermon depuis plusieurs jours, alors je leur ai rapidement écrit pour savoir ce qui se passait. La chef de groupe a rapporté que la qualité des sermons qu’ils avaient reçus récemment était médiocre et que peu pouvaient être soumis. Voyant que les résultats du travail étaient médiocres, elle était dans un état de découragement léger. J’ai brièvement échangé avec la chef de groupe, lui demandant de prendre un fardeau et de guider tout le monde dans la synthèse des écarts. Après coup, je voulais initialement examiner plus en détail le travail de ce groupe, mais ensuite j’ai pensé : « J’ai encore du travail à faire. Il faudra beaucoup de réflexion et d’efforts pour comprendre et résoudre ces problèmes. La chef de groupe connaît certains principes, et les dirigeants ont aussi résumé les problèmes dans les sermons que nous avons soumis. Le chemin dont ils ont discuté était très clair, alors je peux les laisser étudier et s’impliquer par eux-mêmes. » De cette façon, je me contentais de transmettre les lettres des dirigeants au groupe, et je ne les guidais pas dans la synthèse des problèmes et des écarts. Je n’ai pas posé de questions sur les détails du travail, comme la façon dont ils étudiaient et s’ils pouvaient appliquer ce qu’ils avaient appris.
Peu de temps après, une lettre des dirigeants est arrivée disant que l’équipe des sermons progressait lentement et que les sermons qu’ils soumettaient étaient de mauvaise qualité. Ils m’ont demandé d’en trouver la raison en urgence. Quand j’ai lu cette lettre, j’ai ressenti de la culpabilité dans mon cœur. J’avais retardé la progression du travail parce que je n’étais pas disposée à faire plus d’efforts et que j’étais irresponsable dans l’exécution de mon devoir. Je me sentais coupable et redevable. Après coup, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu, et par la réflexion, j’ai acquis une certaine compréhension de mon comportement consistant à ne pas faire de travail concret. Dieu dit : « La principale caractéristique du travail des faux dirigeants est qu’ils bavardent sur la doctrine et répètent des slogans. Ayant donné leurs instructions, ils s’en lavent les mains tout simplement. Ils ne posent aucune question sur le développement ultérieur du travail ; ils ne demandent pas si des problèmes, des déviances ou des difficultés ont surgi. Ils considèrent leur tâche comme terminée aussitôt qu’ils ont assigné le travail. […] Ne pas assurer le suivi du travail, ne rien faire de plus une fois qu’il a été assigné, s’en laver les mains, voilà la manière dont les faux dirigeants font les choses. Ne pas assurer le suivi du travail ou ne pas donner d’instructions concernant ce travail, ne pas se renseigner sur les problèmes qui se posent ou ne pas les résoudre, et ne pas se faire une idée des progrès ou de l’efficacité du travail – tout cela aussi est la manifestation des faux dirigeants » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). « Les faux dirigeants sont incapables de faire un travail réel. Tout ce qu’ils font démarre sur les chapeaux de roue, mais s’essouffle au bout du compte. Ils jouent un rôle de maîtres de cérémonie : ils scandent des slogans et prêchent des doctrines, et quand ils ont confié le travail aux autres et pris des arrangements pour rendre quelqu’un responsable de ce travail, ils s’en lavent les mains. Ils sont semblables à ces haut-parleurs bruyants que l’on rencontre dans les régions rurales de Chine, voilà l’étendue du rôle qu’ils jouent. Ils ne font que quelques tâches préliminaires et, en ce qui concerne le reste du travail, on ne les voit nulle part. Quant aux questions spécifiques qui se posent, comme la façon dont chaque aspect du travail se passe, si cet aspect est conforme aux principes, s’il est efficace, ils n’en savent rien. Ils ne s’engagent jamais profondément avec la base et ne se rendent jamais sur les lieux de travail pour comprendre et saisir l’avancement et les détails de chaque aspect du travail. Par conséquent, les faux dirigeants n’entreprennent peut-être pas de provoquer des interruptions et des perturbations, ou ils ne commettent peut-être pas divers actes malfaisants quand ils occupent leur poste de dirigeant, mais dans les faits, ils paralysent le travail, ils retardent l’avancement de chaque aspect du travail de l’Église, de sorte qu’il est impossible au peuple élu de Dieu de bien faire ses devoirs et de gagner une entrée dans la vie. En travaillant de cette manière, comment pourraient-ils vraiment conduire le peuple élu de Dieu sur le droit chemin de la foi en Dieu ? Cela montre que les faux dirigeants ne font aucun travail réel. Ils n’assurent pas le suivi du travail dont ils devraient être responsables, et n’offrent ni conseils ni supervision afin de garantir que le travail de l’Église avance normalement. Ils ne parviennent pas à jouer le rôle prévu des dirigeants et des ouvriers, ne font pas preuve de loyauté et n’assument pas leurs responsabilités. Cela confirme que les faux dirigeants ne sont pas loyaux dans leur façon de faire leurs devoirs, qu’ils sont simplement superficiels. Ils trompent à la fois le peuple élu de Dieu et Dieu Lui-même, ils affectent et entravent la mise en œuvre de Sa volonté. Ce fait est visible de tous » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). Quand j’ai lu ces paroles de Dieu qui exposaient les faux dirigeants, je me suis sentie vraiment jugée. En faisant leur devoir, les faux dirigeants se complaisent dans leur chair, sont superficiels et commencent des tâches sans les terminer correctement. Lorsqu’ils mettent en œuvre le travail, ils se contentent de transmettre des ordres et de donner des instructions, ils ne supervisent pas et ne font pas le suivi des détails du travail, et ils ne comprennent pas ou ne saisissent pas les problèmes du travail. Même lorsqu’ils découvrent des problèmes, ils ne les résolvent pas rapidement, et retardent gravement la progression du travail. Bien que je ne sois pas dirigeante, mon comportement n’était-il pas exactement le même ? J’avais constamment peur de faire plus d’efforts et de m’épuiser dans mon devoir, et je n’avais aucun sens des responsabilités. J’utilisais le prétexte d’être occupée pour éviter de faire le suivi du travail de l’équipe. Quand j’ai vu que le travail sur les sermons dans un groupe ne donnait pas de résultats, je me suis contentée de faire les choses machinalement en m’informant du travail et j’ai brièvement échangé avec la cheffe de groupe sur son état, lui demandant de guider les membres du groupe dans la synthèse des écarts et des problèmes. Même lorsque j’ai découvert plus tard que les membres du groupe vivaient encore des difficultés, je ne voulais pas faire plus d’efforts ni payer un prix plus élevé pour résoudre cela. Je leur ai simplement transmis les lettres des dirigeants et leur ai demandé d’étudier et de s’impliquer par eux-mêmes sans résoudre réellement les problèmes du travail. J’ai vu que dans mon devoir, j’étais tout aussi irresponsable qu’un faux dirigeant, et que j’agissais juste de façon machinale sans faire de travail réel. Je n’ai pas résolu les difficultés réelles de mon devoir, ce qui signifiait que personne ne trouvait de chemin pour progresser dans ses devoirs, et que le travail était au point mort. C’étaient toutes les conséquences du fait que je ne faisais pas de travail réel. J’ai pensé au fait que l’intention de Dieu en me confiant le devoir de superviseuse était que je fasse le suivi, supervise et m’implique dans les détails du travail de l’équipe, et que je m’informe et saisisse les états des membres de l’équipe, que je découvre les écarts et les problèmes dans leurs devoirs, et que je sois capable d’échanger sur la vérité pour résoudre ces choses rapidement, permettant au travail de progresser normalement. Cependant, je n’ai pas rempli mes responsabilités. Dans mon devoir, je me contentais de transmettre des ordres, et je pensais que tant que le travail était mis en œuvre, tout allait bien. Je pensais aussi que, comme les membres de ce groupe faisaient tous des devoirs textuels depuis de nombreuses années et avaient maîtrisé certains principes, je n’avais pas besoin de dépenser plus de réflexion ou d’efforts. Je leur ai donné tout le travail comme si c’était une évidence et je suis devenue une cheffe passive. En y réfléchissant, même s’ils avaient une certaine expérience dans leurs devoirs, chacun a des écarts et des lacunes, et peut parfois vivre selon des tempéraments corrompus, donc j’aurais dû constamment m’informer de leurs attitudes envers leurs devoirs, saisir les problèmes et les difficultés du travail, et résoudre ces choses rapidement. C’étaient mes responsabilités. Cependant, tout ce que je considérais toujours, c’était comment réduire la souffrance de ma chair. Je ne faisais preuve d’aucune considération pour l’intention de Dieu ! Bien que j’aie dépensé moins d’efforts mentaux et que ma chair n’ait pas été aussi fatiguée, j’ai retardé la progression du travail en faisant preuve de considération pour la chair et en étant superficielle, et j’avais fait preuve de transgression devant Dieu. Quand j’y ai pensé, j’ai éprouvé un profond regret et je me suis sentie redevable envers Dieu.
Après coup, j’ai réfléchi sur moi-même. Dans mon devoir, pourquoi n’étais-je pas disposée à faire plus d’efforts, et pourquoi étais-je constamment superficielle et irresponsable ? J’ai lu les paroles de Dieu : « Il existe un autre type de faux dirigeant, dont nous avons souvent parlé lors de notre échange sur le thème “les responsabilités des dirigeants et des ouvriers”. Ce type de dirigeant a un certain calibre, il n’est pas dépourvu d’intelligence ; dans son travail, il applique des moyens et des méthodes, des plans pour résoudre les problèmes, et quand on lui confie une tâche, il est capable de la mettre en œuvre au plus près des normes attendues. Ils sont aptes à déceler tous les problèmes qui surviennent dans le travail et ils peuvent résoudre certains d’entre eux ; lorsqu’ils entendent parler de problèmes signalés par certaines personnes, ou lorsqu’ils observent le comportement, les manifestations, les paroles et les actions de certains, ils ont une réaction dans leur cœur, et ils ont leur propre opinion et une certaine attitude. Bien sûr, si ces gens poursuivent la vérité et ont le sens du fardeau, alors tous ces problèmes peuvent être résolus. Cependant, les problèmes ne sont étonnamment pas résolus dans le travail sous la responsabilité du type de personnes sur lesquelles nous échangeons aujourd’hui. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que ces gens ne font pas de réel travail. Ils aiment la facilité et haïssent le travail acharné, en apparence, ils se contentent de faire des efforts superficiels, ils aiment être oisifs et bénéficier des avantages du statut, ils aiment donner des ordres aux autres, et ils ouvrent juste un peu la bouche pour faire quelques suggestions, puis ils considèrent que leur travail est fait. Ils ne prennent jamais à cœur le travail concret de l’Église ou le travail essentiel que Dieu leur confie – ils n’ont pas ce sens du fardeau, et même si la maison de Dieu insiste constamment sur ces aspects, ils ne les prennent toujours pas à cœur. Par exemple, ils ne veulent pas intervenir ou se renseigner sur le travail de production de films ou sur le travail textuel de la maison de Dieu, pas plus qu’ils ne veulent se pencher sur la façon dont ces types de travail se déroulent et les résultats que ce type de travail atteint. Ils se contentent de s’informer indirectement, et lorsqu’ils savent que les gens sont occupés par ce travail et qu’ils le font, ils ne s’en préoccupent pas davantage. Même quand ils ont parfaitement conscience des problèmes qui se posent dans le travail, ils ne veulent toujours pas échanger sur ces derniers et les résoudre, ni s’enquérir de la façon dont les gens font leurs devoirs. Pourquoi ne se renseignent-ils pas ou ne s’intéressent-ils pas à ces choses ? Ils pensent que s’ils s’y intéressent, ils devront résoudre de nombreux problèmes, et que ce sera trop préoccupant pour eux. La vie serait nettement trop épuisante s’ils devaient constamment résoudre des problèmes ! S’ils s’inquiètent trop, la nourriture n’aura plus de goût pour eux, ils ne trouveront plus le sommeil, leur chair se fatiguera et la vie deviendra insupportable. C’est pourquoi, lorsqu’ils voient un problème, ils l’évitent, voire l’ignorent s’ils le peuvent. Quel est le problème de ce type de personnes ? (Elles sont trop paresseuses.) Dites-Moi, quels sont ceux qui ont le problème le plus sérieux : les gens paresseux ou les gens de faible calibre ? (Les gens paresseux.) Pourquoi les gens paresseux ont-ils un sérieux problème ? (Les gens de faible calibre ne peuvent pas être dirigeants ou ouvriers, mais ils peuvent être quelque peu efficaces quand ils font un devoir dans leurs capacités. Cependant, les gens qui sont paresseux ne peuvent rien faire ; même s’ils ont effectivement du calibre, cela ne change rien.) Les gens paresseux ne peuvent rien faire. Pour le résumer en deux mots, ce sont des personnes inutiles, ce sont des handicapés de seconde zone. Le calibre des gens paresseux aura beau être bon, il n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux ; même si leur calibre est bon, il est inutile. Ils sont trop paresseux, ils savent ce qu’ils sont censés faire, mais ils ne le font pas, et même s’ils savent qu’il y a un problème, ils ne cherchent pas la vérité pour le résoudre, et bien qu’ils connaissent les difficultés qu’ils doivent surmonter pour que le travail soit efficace, ils sont réticents à endurer ces souffrances louables. En conséquence, ils ne peuvent gagner aucune vérité, et ils ne peuvent pas faire de travail concret. Ils ne désirent pas endurer les difficultés que les gens sont supposés endurer. Ils ne savent que profiter du confort, jouir des moments de joie et de loisir, et jouir d’une vie libre et paisible. Ne sont-ils pas inutiles ? Les gens qui ne sont pas capables d’endurer des difficultés ne méritent pas de vivre. Ceux qui souhaitent constamment vivre l’existence d’un parasite sont des gens dépourvus de conscience et de raison. Ce sont des bêtes, et de telles personnes sont inaptes à même rendre service. Puisqu’ils ne sont pas capables d’endurer des difficultés, même quand ils rendent service, ils ne sont pas capables de le faire correctement, et s’ils désirent gagner la vérité, il y a encore moins d’espoir à ce sujet. Quelqu’un qui ne peut pas souffrir et n’aime pas la vérité est une personne inutile, elle est non qualifiée même pour rendre service. C’est une bête, sans une once d’humanité. De telles personnes doivent être éliminées ; seulement ceci est en accord avec les intentions de Dieu » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). « La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). En y réfléchissant, la raison pour laquelle je n’étais pas disposée à dépenser plus d’énergie mentale et que j’étais irresponsable dans mon devoir était que, tout comme un faux dirigeant, j’étais trop paresseuse et je me complaisais trop dans le confort. Dieu dit : « Le calibre des gens paresseux aura beau être bon, il n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux », « elle est non qualifiée même pour rendre service. C’est une bête, sans une once d’humanité » et « doivent être éliminées ». J’ai vu à quel point Dieu déteste les faux dirigeants. Peu importe la qualité du calibre d’un faux dirigeant, parce que son humanité n’est pas à la hauteur et qu’il est trop paresseux, il est irresponsable dans son devoir et ne supervise ni ne suit les détails du travail, alors il n’est même pas qualifié pour rendre service, et il s’attirera la haine et le dégoût de Dieu. En lisant ces paroles, j’ai eu l’impression que Dieu me jugeait en face à face, et chaque ligne me transperçait le cœur. J’ai pensé au fait qu’avant de trouver Dieu, j’entendais souvent les gens dire : « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Savourer le vin et apprécier la musique, combien de temps la vie nous offre-t-elle vraiment ? » et « Carpe diem, et ne te soucie pas du bien et du mal ». J’avais été conditionnée et empoisonnée par ces idées absurdes que Satan m’avait inculquées, et j’aimais donc poursuivre les plaisirs charnels et mener une vie libre et confortable. J’avais le sentiment que ce n’est qu’avec de bons plaisirs charnels qu’une personne pouvait avoir une vie libre et facile. Je vivais selon ces points de vue sataniques sur l’existence, et dès que j’avais beaucoup à faire dans mon devoir, je commençais à considérer et à planifier pour ma chair, et je ne faisais même pas les choses qui étaient dans mes capacités. J’étais bien consciente que la progression du travail était lente et que les membres de ce groupe avaient rencontré des difficultés dans leurs devoirs, mais je ne voulais pas payer un prix pour résoudre ces problèmes. Tout ce à quoi je pensais, c’était comment je pouvais travailler et souffrir moins. Ma nature était vraiment égoïste et méprisable, et je n’avais pas la moindre humanité ! J’ai pensé au fait que Dieu S’est fait chair et est venu sur terre pour oeuvrer et sauver les gens. Il ne débite jamais de slogans, mais exprime plutôt concrètement la vérité pour pourvoir aux besoins des gens en fonction de ce qui leur manque. Quelles que soient les difficultés et les problèmes que nous, les humains, avons, Christ échange inlassablement et patiemment sur eux avec nous, résolvant concrètement divers problèmes et difficultés dans nos devoirs. J’ai vu que Christ est très diligent et responsable dans Sa manière d’agir. Puis je me suis à nouveau regardée. Dans mes devoirs, j’étais superficielle chaque fois que c’était possible, et j’essayais de souffrir le moins possible. J’étais si paresseuse et décadente, et je vivais sans la moindre intégrité ni dignité. Si je ne me repentais pas, finalement, je serais détestée et abandonnée par Dieu, et je ruinerais ma chance de salut, et le moment où l’œuvre de Dieu prendrait fin serait aussi le moment où je serais punie. Quand j’y ai pensé, je me suis sentie extrêmement contrariée et coupable. J’ai prié Dieu : « Dieu, je fais constamment preuve de considération pour ma chair dans mon devoir, et je ne veux pas faire plus d’efforts. Je ne fais que débiter des slogans et je ne fais aucun travail réel. J’ai causé du tort à mon devoir et laissé des regrets dans mon sillage. Je me suis attiré Ton dégoût. Dieu, je suis disposée à me repentir auprès de Toi. À l’avenir, je suis disposée à me rebeller contre ma chair et à résoudre avec constance tous les problèmes réels de l’équipe, en faisant bien mon devoir pour Te satisfaire. »
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Dieu t’a donné un calibre et de nombreuses conditions supérieures, te permettant de percer à jour cette question et d’être compétent pour ce travail. Cependant, tu n’as pas la bonne attitude, tu manques de loyauté et de sincérité, et tu ne veux pas tout donner pour bien le faire. Cela déçoit énormément Dieu. Donc, lorsque tu fais face à de nombreuses choses, si tu es paresseux, que tu es sans cesse préoccupé et que tu ne veux pas les faire, et qu’intérieurement tu te plains : “Pourquoi me demande-t-on, à moi, de faire cela et pas à quelqu’un d’autre ?” il s’agit alors là d’une pensée stupide. Quand un devoir t’incombe, ce n’est pas un évènement malheureux, c’est un honneur, et tu devrais l’accepter avec joie. Ce travail ne te fatiguera pas ou ne t’épuisera pas jusqu’à en mourir. Au contraire, si tu gères ce travail de manière appropriée et que tu donnes tout pour bien le faire, tu te sentiras en paix et serein dans ton cœur, et tu n’auras pas déçu Dieu. Quand tu viendras devant Dieu, tu pourras être sûr de toi et garder la tête haute » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (11)). « Nous ne parlerons pas d’accomplir une mission, un devoir ou une responsabilité formidable, mais tu dois au moins accomplir quelque chose. Par exemple, dans l’Église, certains mettent tous leurs efforts dans la propagation de l’Évangile, y consacrant l’énergie de leur vie entière, payant un prix élevé et gagnant de nombreuses personnes. Pour cette raison, ils ont le sentiment que leur vie n’a pas été vécue en vain, qu’elle a de la valeur et est confortable. Face à la maladie ou à la mort, en résumant toute leur vie et en repensant à tout ce qu’ils ont fait, au chemin qu’ils ont parcouru, ils trouvent du réconfort dans leur cœur. Ils ne ressentent ni accusation ni regret. Certains ne ménagent aucun effort lorsqu’ils dirigent l’Église ou sont responsables d’un certain aspect du travail. Ils libèrent leur potentiel maximum, donnent toute leur force, dépensent toute leur énergie et paient le prix du travail qu’ils accomplissent. Par leur abreuvement, leur direction, leur aide et leur soutien, ils aident de nombreuses personnes au milieu de leurs propres faiblesses et négativités à devenir fortes, à tenir bon, à ne pas se retirer, mais plutôt à retourner dans la présence de Dieu et même enfin à témoigner de Lui. En outre, durant la période où ils sont à la tête de l’Église, ils accomplissent de nombreuses tâches importantes, excluant de nombreuses personnes malfaisantes, protégeant de nombreux élus de Dieu et récupérant un certain nombre de pertes importantes. Toutes ces réalisations ont lieu sous leur direction. En regardant le chemin qu’ils ont parcouru, en se souvenant du travail qu’ils ont accompli et du prix qu’ils ont payé au fil des années, ils n’éprouvent aucun regret ni aucune accusation. Ils n’éprouvent aucun remords à faire ces choses et croient qu’ils ont vécu une vie de valeur, et ils ont la stabilité et le réconfort dans leur cœur. Comme c’est merveilleux ! N’est-ce pas là le fruit qu’ils ont récolté ? (Si.) Ce sentiment de stabilité et de réconfort, cette absence de regrets sont le résultat et la récolte de la poursuite des choses positives et de la vérité. N’exigeons pas des gens qu’ils respectent des normes élevées. Considérons une situation dans laquelle une personne est confrontée à une tâche qu’elle doit accomplir ou qu’elle est disposée à accomplir au cours de sa vie. Après avoir trouvé sa place, elle se tient fermement dans sa position, la conserve, dépense tout le sang de son cœur et toute son énergie, et elle accomplit et terminer ce qu’elle doit faire et mener à son terme. Lorsqu’elle se présente enfin devant Dieu pour en rendre compte, elle se sent relativement satisfaite, sans accusations ni regrets dans son cœur. Elle a le sentiment d’être réconfortée et récompensée, d’avoir gagné quelque chose, d’avoir vécu une vie utile » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (6)). En méditant sur les paroles de Dieu, j’ai compris Son intention. Dieu m’a accordé des dons et un calibre, et m’a donné l’occasion d’être superviseuse dans l’espoir que je paie un prix dans mon devoir, que je sois sérieuse et responsable dans mes actions, et que je fasse bien mon devoir de tout mon cœur. Ce n’est qu’ainsi que ma vie pourrait avoir un sens. Si dans mon devoir je suis constamment paresseuse et que je me complais dans le confort, alors même si ma chair ne souffrira pas trop, je nuirai au travail. C’est quelque chose qui suscite le dégoût de Dieu. Maintenant, l’œuvre de Dieu a atteint son moment critique final. Si je continue à faire preuve de considération pour la chair et que je ne consacre pas mon temps et mon énergie à mon devoir, alors quand l’œuvre de Dieu sera terminée, il me restera des regrets éternels. Je devais changer mon attitude envers mon devoir ; être sérieuse et responsable dans mes actions, et y mettre tout mon cœur ; quand je découvre des problèmes, il me faut m’appuyer sur Dieu et chercher la vérité pour les résoudre ; et faire un travail réel de manière pragmatique. Ensuite, j’ai réellement découvert et enquêté sur la raison de la mauvaise qualité des sermons. C’était principalement parce que les frères et sœurs ne saisissaient pas correctement les principes de sélection des sermons et ne pouvaient pas appliquer ce qu’ils avaient appris. J’ai sélectionné quelques sermons et étudié les principes avec eux en réponse à ces problèmes, et j’ai échangé sur les problèmes et les écarts et les ai corrigés rapidement lorsque nous les avons découverts. Nous avons obtenu quelques résultats dans nos devoirs. Bien que cela ait demandé plus de temps et d’énergie, et que ma chair ait un peu plus souffert, mon cœur se sentait paisible et serein. En même temps, en étudiant les principes avec les membres de l’équipe, je les ai aussi mieux compris. C’étaient tous des résultats obtenus grâce à une participation réelle au travail.
Ensuite, j’ai suivi le travail de l’autre équipe tout en prêtant attention au travail de l’équipe des sermons. J’ai discuté en détail, un par un, des principes mis en œuvre par les dirigeants avec mes frères et sœurs, et j’ai discuté et résolu à temps les écarts que nous avons trouvés dans le travail. Une fois, les dirigeants ont souligné que l’équipe des sermons se focalisait uniquement sur la quantité de sermons à soumettre, et non sur leur qualité. Cela signifiait que, bien qu’ils aient soumis beaucoup de sermons, leur qualité était médiocre. Après avoir lu cette lettre, je me suis dit : « J’ai encore du travail à mettre en œuvre en ce moment. Écrire à l’équipe des sermons pour communiquer cela prendrait plus de temps et d’énergie, et ma chair souffrirait davantage. Pourquoi ne pas simplement communiquer brièvement avec eux, en intégrant la lettre des dirigeants, et leur demander de faire plus attention à l’avenir ? » Cependant, après coup, j’ai lu les paroles de Dieu : « Chaque fois que tu veux te relâcher et te contenter d’agir pour la forme, que tu veux agir de manière fuyante et être paresseux, et chaque fois que tu es distrait ou que tu préférerais t’amuser, tu devrais bien réfléchir à cela : “En me comportant ainsi, suis-je indigne de confiance ? De cette façon, est-ce que je mets mon cœur à faire mon devoir ? Suis-je déloyal en faisant cela ? En me conduisant de la sorte, mon effort pour être à la hauteur de la commission que Dieu m’a confiée est-il un échec ?” C’est ainsi que tu devrais réfléchir sur toi-même. Si tu parviens à te rendre compte que tu es toujours superficiel dans ton devoir, que tu es déloyal et que tu as blessé Dieu, que dois-tu faire ? Tu dois dire : “Sur le moment, j’ai senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas ici, mais je ne l’ai pas traité comme un problème. Je l’ai juste passé sous silence négligemment. Je ne m’étais pas rendu compte jusqu’à présent que j’avais vraiment été superficiel, que je n’avais pas été à la hauteur de ma responsabilité. Je manque vraiment de conscience et de raison !” Tu as trouvé le problème et tu en sais un peu plus sur toi-même, alors maintenant, tu dois faire demi-tour ! Ton attitude vis-à-vis de l’accomplissement de ton devoir était mauvaise. Tu étais négligent, comme dans un travail d’appoint, et tu n’y mettais pas ton cœur. S’il t’arrive de nouveau d’être superficiel comme cela, tu dois prier Dieu et Le laisser te discipliner et te châtier. Tu dois avoir une telle volonté dans l’accomplissement de ton devoir. Ce n’est qu’alors que tu peux réellement te repentir. Tu ne peux faire demi-tour que lorsque ta conscience est claire et que ton attitude vis-à-vis de l’accomplissement de ton devoir est transformée » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seules la lecture fréquente des paroles de Dieu et la contemplation de la vérité permettent d’avancer). En méditant sur les paroles de Dieu, j’ai pensé au fait que par le passé, j’avais été trop paresseuse en faisant mon devoir, et que je n’avais pas été disposée à souffrir ou à faire beaucoup d’efforts mentaux, ce qui avait retardé le travail. Maintenant, je devais changer mon attitude envers mon devoir, et je ne pouvais plus constamment me complaire dans le confort comme je l’avais fait par le passé. Je devais prier Dieu pour me rebeller contre la chair, et remplir les responsabilités que je devais remplir. Après cela, j’ai écrit une lettre pour échanger sur les écarts dans le travail de l’équipe et j’ai indiqué en détail un chemin à suivre. Après un certain temps, les écarts dans l’équipe ont été corrigés, et l’accomplissement de leurs devoirs s’est amélioré par rapport à avant. Bien qu’il y ait encore beaucoup de tâches, j’avais changé mon attitude envers mon devoir, et je hiérarchisais correctement mon travail, participant, supervisant et suivant réellement les détails du travail de l’équipe. Lorsque des difficultés se présentaient à nous, je guidais les membres de l’équipe pour qu’ils cherchent la vérité et qu’ils les résolvent, et lentement, le travail a commencé à s’améliorer. Bien que ma chair ait payé un prix plus élevé et ait un peu plus souffert, mon cœur se sentait paisible et serein.
Grâce à cette expérience, j’ai réfléchi sur moi-même et j’ai acquis une certaine compréhension de ma propre nature qui consiste à me livrer au confort et à la paresse. À l’avenir, je dois me concentrer sur la supervision et le suivi des détails du travail de l’équipe, en faisant bien mon devoir pour satisfaire Dieu.