86. Ce qui m’inquiétait quand je me soustrayais à mon devoir
En 2022, J’ai été élue membre d’un groupe décisionnaire de district, et j’étais responsable du travail de plusieurs Églises. Comme je parle vietnamien et chinois, j’aidais souvent les frères et sœurs à traduire, de sorte que je n’avais pas beaucoup de temps pour suivre le travail de l’Église. J’étais très anxieuse. Certains dirigeants d’Église commençaient tout juste à se former et ne savaient pas comment faire leur travail. Si je ne cultivais pas les dirigeants d’Église dès que possible, je devrais faire la plupart du travail moi-même, ce qui serait très prenant et fatigant. J’étais très réfractaire à ce genre d’environnement. Quand quelqu’un me demandait de traduire, je voulais l’ignorer si ça ne concernait pas le travail des Églises dont j’étais responsable.
Fin 2022, il y a eu une élection pour les postes de dirigeant et de dirigeant adjoint du groupe décisionnaire de district. Je me suis dit : « J’ai déjà assez à faire avec la responsabilité du travail de ces Églises. Si je suis élue dirigeante du groupe, mon champ de responsabilité sera encore plus vaste, mon travail ne serait-il pas encore plus chargé ? Si je ne suis pas élue, ce sera une bonne chose. De cette façon, je n’aurai pas trop à m’inquiéter et ma chair ne sera pas si fatiguée. » J’ai donc dit aux dirigeants que je ne voulais pas me présenter à l’élection. Cependant, lors de l’annonce des résultats, j’ai été élue dirigeante du groupe décisionnaire de district. J’ai cherché des excuses, en disant : « Je suis quelqu’un qui ne porte pas de fardeau, je suis paresseuse et je ne fais pas de travail concret. Je suis aussi assez fourbe. » J’ai même donné des exemples de combien j’étais fourbe. Puis j’ai ajouté : « Je suis jeune et instable, et je ne suis pas apte à être une dirigeante de groupe. Qu’un autre frère ou une autre sœur le fasse. » Une sœur a dit : « Tu n’as même pas encore commencé à faire ton devoir que tu commences déjà à faire des compromis. Tu es déjà contrainte et liée par la chair. » J’ai eu le cœur transpercé en entendant la sœur dire cela. Après la réunion, je me sentais très angoissée. Je savais que se soustraire à son devoir, c’est se rebeller contre Dieu, c’est ne pas avoir un cœur de soumission envers Lui. Par la suite, j’ai réfléchi sur moi-même. J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « La manifestation la plus importante d’une personne honnête est de chercher et de pratiquer la vérité en toutes choses ; c’est ce qu’il y a de plus crucial. Tu prétends être honnête, mais tu relègues tout le temps les paroles de Dieu dans un coin de ton esprit et tu fais tout ce que tu veux. Est-ce la manifestation d’une personne honnête ? Tu dis : “Bien que mon calibre soit faible, j’ai un cœur honnête.” Et cependant, lorsqu’un devoir t’incombe, tu as peur de souffrir et de devoir en assumer la responsabilité si tu ne l’accomplis pas bien, donc tu présentes des excuses pour t’exonérer de ton devoir et tu suggères que quelqu’un d’autre le fasse. Est-ce la manifestation d’une personne honnête ? Clairement, non. Alors, comment doit se comporter une personne honnête ? Elle doit se soumettre aux arrangements de Dieu, être loyale envers le devoir qu’elle est censée accomplir et s’efforcer de satisfaire les intentions de Dieu. Cela se manifeste de plusieurs manières. D’une part, tu dois accepter ton devoir avec un cœur honnête, ne pas considérer tes intérêts charnels, ne pas être hésitant et ne pas manigancer pour ton propre profit. Ce sont les manifestations de l’honnêteté. Une autre manifestation consiste à accomplir ton devoir correctement, de tout ton cœur et de toutes tes forces, de bien faire les choses, de mettre ton cœur et ton amour dans l’accomplissement de ton devoir afin de satisfaire Dieu. Telles sont les manifestations qu’une personne honnête doit présenter en accomplissant son devoir. Si tu ne réalises pas ce que tu sais et comprends, et si tu n’investis que 50 à 60 % de tes efforts, alors tu n’y mets pas tout ton cœur ni toutes tes forces. Au lieu de cela, tu es sournois et tu te relâches. Les gens qui accomplissent leurs devoirs de cette manière sont-ils honnêtes ? Absolument pas. Dieu n’a que faire de ces gens fuyants et fourbes : ils doivent être éliminés. Dieu n’utilise que des gens honnêtes pour accomplir des devoirs. Même les exécutants loyaux doivent être honnêtes. Les gens qui sont perpétuellement superficiels et sournois, et qui cherchent toujours des moyens de se relâcher, sont tous fourbes, et ils sont tous des démons. Aucun d’eux ne croit vraiment en Dieu et ils seront tous éliminés. Certains pensent : “Être une personne honnête, c’est simplement dire la vérité et ne pas raconter de mensonges. Il est vraiment facile d’être une personne honnête.” Que penses-tu de ce sentiment ? La définition de l’honnêteté a-t-elle vraiment une portée aussi limitée ? Absolument pas. Tu dois mettre ton cœur à nu et l’offrir à Dieu ; voilà l’attitude qu’une personne honnête devrait avoir. Voilà pourquoi un cœur honnête est très précieux. Qu’est-ce que ça implique ? Qu’un cœur honnête peut contrôler ton comportement et changer ton état. Il peut te conduire à faire les bons choix, à te soumettre à Dieu et à gagner Son approbation. Un tel cœur est réellement précieux. Si tu as un cœur honnête comme celui-là, alors c’est l’état dans lequel tu devrais vivre, c’est comme ça que tu devrais te comporter et c’est comme ça que tu devrais donner de toi-même » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). À travers les paroles de Dieu, j’ai vu que, peu importe le devoir qui incombe à une personne honnête, que ce soit bénéfique pour elle ou non, ou peu importe à quel point sa chair souffrira, elle l’acceptera avec un cœur honnête. Ensuite, elle donnera tout pour faire tout ce qu’elle peut, sans tenir compte de ses propres intérêts, en ne pensant qu’à la manière de satisfaire Dieu. Seul ce genre de personne est une personne honnête aimée par Dieu. Je voulais m’échapper et me retirer de l’élection parce que je ne voulais pas souffrir ni payer un prix. Après avoir été élue dirigeante du groupe, je n’avais pas envie de le faire parce que je savais que c’était un devoir très important et que je serais responsable de nombreuses tâches, et que pour bien le faire, ma chair devrait beaucoup souffrir et que j’aurais beaucoup de soucis à me faire. J’ai alors cherché des moyens de m’y soustraire. J’ai même prétexté comme excuses ma jeunesse, mon manque de stabilité et mon tempérament fourbe, en disant que je n’étais pas apte à être une dirigeante de groupe. La maison de Dieu m’avait cultivée depuis si longtemps, mais au moment critique, je me suis soustraite à mon devoir. Je manquais de la moindre parcelle de conscience ou de raison. J’étais vraiment si égoïste et fourbe ! En tant qu’être créé, je ne voulais même pas faire le devoir que j’aurais dû faire. Quel sens y a-t-il à vivre ainsi ? À ce moment-là, j’ai pensé aux paroles d’une hymne : « Les gens ne Lui apportent pas le moindre réconfort et à ce jour, Dieu n’a toujours pas reçu de véritable amour de la part de l’humanité. » Mes larmes ont coulé, et j’ai trouvé l’hymne.
L’amour de Dieu pour l’humanité est vrai et réel
1 L’amour de Dieu pour l’humanité se manifeste principalement dans l’œuvre qu’Il fait dans la chair, en sauvant personnellement les hommes, en parlant et en vivant face à face avec eux. Il n’y a pas la moindre distance et il n’y a aucun faux-semblant, c’est tout à fait réel. Son salut de l’humanité était tel qu’Il a pu devenir chair et passer des années douloureuses avec les êtres humains dans le monde, et c’est entièrement dû à Son amour et à Sa miséricorde pour l’humanité.
2 L’amour de Dieu pour l’humanité est inconditionnel et n’exige rien. Que reçoit-Il de sa part en retour ? Les gens se montrent froids avec Lui. Qui peut traiter Dieu comme tel ? Les gens ne Lui apportent pas le moindre réconfort et à ce jour, Dieu n’a toujours pas reçu de véritable amour de la part de l’humanité. Dieu continue de donner et de prodiguer de manière désintéressée.
– La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Connais-tu l’amour de Dieu pour l’humanité ?
Après avoir écouté l’hymne, je me suis sentie très émue et très coupable. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. L’amour de Dieu est si vrai et si concret. Dieu est si suprême, saint et grand, pourtant, pour sauver l’humanité, Il S’est personnellement fait chair pour venir dans le monde des hommes, vivre aux côtés de l’humanité corrompue, exprimer la vérité pour pourvoir aux besoins des gens et les guider, et mettre en place divers environnements pour épurer et purifier les gens. Dieu est entièrement dévoué à l’homme. Cependant, je n’étais pas disposée à porter un lourd fardeau dans l’exécution de mon devoir, ni à payer le moindre prix ou à endurer la moindre souffrance. Je me sentais si redevable envers Dieu. Dieu m’avait tant donné, mais je n’ai pas tenu compte de Son intention et n’ai considéré que mes propres intérêts, me soustrayant à mon devoir de peur que ma chair ne souffre. J’étais vraiment dépourvue de la moindre conscience !
J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Quelle que soit la sorte de devoir que tu accomplis et quelle que soit la sorte de mandat que tu acceptes de Dieu, Ses exigences vis-à-vis de toi ne changent pas. Une fois que tu as compris les exigences de Dieu, tu dois pratiquer, faire ton devoir et accomplir le mandat que Dieu t’a confié, conformément à Ses exigences telles que tu les comprends, qu’Il soit à tes côtés ou non et qu’Il te scrute ou non. C’est seulement de cette façon que tu pourras vraiment devenir un maître de toutes choses auquel Dieu fait confiance, qui est à la hauteur et qui est digne de Son mandat. […] Concentre-toi seulement sur les paroles et les exigences de Dieu, parviens à poursuivre la vérité, à bien faire ton devoir, à satisfaire les intentions de Dieu et à éviter de décevoir les six mille ans d’attente de Dieu et Ses six mille ans d’anticipation. Apporte un certain réconfort à Dieu. Laisse-Le voir qu’il y a de l’espoir en toi et laisse Ses souhaits se réaliser en toi. Dis-Moi, Dieu te traiterait-Il injustement si tu faisais cela ? Bien sûr que non ! » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Pourquoi l’homme doit-il poursuivre la vérité). À travers les paroles de Dieu, j’ai profondément ressenti que Son intention est que nous poursuivions la vérité, que nous faisions bien nos devoirs et que nous nous soumettions à Lui, en devenant de véritables êtres créés, capables de confier notre cœur à Dieu et d’être d’un même esprit avec Lui. C’est ce que Dieu désire le plus voir. Quand j’ai été élue dirigeante du groupe décisionnaire de district, l’intention de Dieu était que je cherche la vérité tout en faisant mon devoir, et que je pratique l’échange sur la vérité pour résoudre les problèmes. De plus, j’apprendrais à prendre le travail à cœur et à en assumer les responsabilités, pour finalement être capable de bien faire mon devoir, d’obtenir la vérité et d’être sauvée par Dieu. Lorsque j’ai compris cela, j’ai ressenti de profonds remords. J’ai regretté de ne pas avoir chéri l’occasion que Dieu m’avait donnée et de ne pas avoir accepté mon devoir. Comme j’espérais que Dieu me donnerait une autre chance ! J’ai pris la résolution que si j’avais une autre chance, je me soumettrais sans aucun doute, et que je ne me rebellerais plus jamais contre Dieu de cette manière. J’ai donc prié Dieu : « Ô Dieu, je suis prête à me soumettre à tous Tes arrangements. À l’avenir, je suis disposée à accepter n’importe quel devoir et à bien le faire. » Plus tard, les dirigeants supérieurs n’ont pas accepté ma démission et m’ont laissée continuer à être dirigeante de groupe. Quand j’ai vu ce résultat, j’étais extrêmement heureuse. Dieu avait connu mon cœur et m’avait donné une autre chance – je devais la chérir ! Par la suite, j’ai commencé à assurer activement le suivi du travail, et chaque soir, une fois les réunions terminées, je faisais la synthèse des problèmes du travail avec mes frères et sœurs du groupe décisionnaire. Même s’il y avait parfois beaucoup de travail et que ma chair était un peu fatiguée, je ne me suis pas soustraite à mon devoir comme je l’avais fait auparavant.
En 2023, des élections pour les dirigeants et les diacres ont eu lieu en raison de la réorganisation de certaines Églises, et ma charge de travail a beaucoup augmenté. Je devais m’occuper de toutes ces tâches en personne, et j’étais occupée jusqu’à très tard chaque jour. Pendant cette période, j’avais simplement l’impression que c’était trop de tracas et trop fatigant. Peu de temps après, l’Église a organisé un nouveau cycle d’élections, et j’ai voulu saisir cette occasion pour renoncer à mon poste dans le groupe décisionnaire de district et faire un devoir plus léger à la place. À ce moment-là, je me suis rendu compte que je voulais à nouveau tenir compte de ma chair, et j’ai invoqué Dieu dans mon cœur : « Ô Dieu, puisses-Tu me guider pour que je sois capable de pratiquer la vérité. » À ce moment-là, deux hymnes des paroles de Dieu me sont venues à l’esprit.
Dieu chérit ceux qui L’écoutent et Lui obéissent
Pour Dieu, peu importe que les gens soient grands ou insignifiants, tant qu’ils peuvent L’écouter, se soumettre à Ses instructions et à ce qu’Il confie, ainsi que coopérer à Son œuvre, à Sa volonté et à Son plan, de sorte que Sa volonté et Son plan puissent être réalisés en douceur. Ce comportement-là mérite qu’Il S’en souvienne et est digne de recevoir Sa bénédiction. Dieu valorise de telles personnes ; Il chérit leurs actions, et Il chérit cette sincérité et ce cœur qu’ils montrent envers Lui. Telle est l’attitude de Dieu.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I
Dieu Se concentre sur le cœur de l’homme
Car quand une personne accepte ce que Dieu lui confie, Dieu a un critère pour juger si les actions de la personne sont bonnes ou mauvaises, si la personne s’est soumise, si la personne a satisfait aux intentions de Dieu et si ce qu’elle fait est à la hauteur. Dieu Se soucie du cœur de la personne, et non pas de ses actions en surface. Il serait faux de croire que Dieu doit bénir les gens tant qu’ils font quelque chose, de quelque manière que ce soit. C’est un malentendu qu’ont les gens à propos de Dieu. Dieu ne regarde pas seulement les résultats finaux des choses, mais met davantage l’accent sur le cœur des gens et leur attitude au cours du développement des choses. Il regarde s’il y a de la soumission, de la considération et le désir de Le satisfaire dans leur cœur.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I
Les paroles de Dieu m’ont vraiment émue, surtout quand j’ai lu : « Dieu ne regarde pas seulement les résultats finaux des choses, mais met davantage l’accent sur le cœur des gens et leur attitude au cours du développement des choses. Il regarde s’il y a de la soumission, de la considération et le désir de Le satisfaire dans leur cœur. » J’ai compris que ce qui importe à Dieu, c’est le cœur de l’homme. Lorsque chaque chose arrive, ce que Dieu veut voir, c’est si le cœur des gens Lui est soumis et fait preuve de considération envers Lui, et s’ils peuvent renoncer à leurs propres intérêts pour Le satisfaire. Chaque fois qu’un travail important se présentait à moi, ou que j’étais confrontée à des élections, je ne pensais pas à la manière de satisfaire les intentions de Dieu, mais seulement à la façon de m’y soustraire, d’éviter la souffrance de la chair et de prendre moins de responsabilités. J’étais si dépourvue de conscience, si égoïste et méprisable ! Maintenant, l’Église organisait de nouvelles élections, et je devais au moins avoir une attitude de soumission. Si j’étais élue, ce serait l’exaltation de Dieu envers moi. Si je n’étais pas élue, il y aurait des leçons à apprendre pour moi. Dans tous les cas, je devais me soumettre. En pensant à cela, mon cœur s’est beaucoup apaisé, et j’ai participé à l’élection. Au final, j’ai été élue membre du groupe décisionnaire de district, et mon cœur a été capable de se soumettre.
Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu, et j’ai compris pourquoi je tenais constamment compte de la chair et me soustrayais à mon devoir. Dieu Tout-Puissant dit : « Concernant la chair, plus tu te montres bon envers elle, plus elle devient avide. Elle est faite pour souffrir un peu. Les gens qui surmontent un peu de souffrance marchent dans le bon chemin, et se lancent dans une œuvre convenable. Si la chair n’endure pas de souffrance, qu’elle rêve de confort et qu’elle grandit dans un petit nid douillet, alors les gens ne parviendront à rien et ne pourront jamais obtenir la vérité. Si les gens se heurtent à des catastrophes naturelles et à des désastres créés par l’homme, ils seront dépourvus de bon sens et déraisonnables. À mesure que le temps passe, ils ne feront que devenir de plus en plus dépravés. Existe-t-il beaucoup d’exemples de cela ? Tu peux voir que chez les non-croyants, il y a beaucoup de chanteurs et de stars de cinéma qui étaient tout à fait prêts à endurer l’adversité et qui se sont consacrés à leur travail avant de devenir célèbres. Mais une fois qu’ils ont atteint la notoriété et qu’ils commencent à se faire beaucoup d’argent, ils ne marchent plus sur le bon chemin. Certains d’entre eux prennent de la drogue, d’autres se suicident, et leur vie est abrégée. Quelle est la cause de tout cela ? Leurs plaisirs matériels sont trop excessifs, ils sont trop à l’aise, et ils ne savent pas comment obtenir un plaisir plus grand ou un enthousiasme plus grand. Certains parmi eux se tournent vers les drogues à la recherche d’excitation et de plaisir plus grands, et avec le temps, ils n’arrivent plus à s’en passer. Certains meurent à cause de leur consommation excessive de drogue, et d’autres, ne sachant pas comment s’en libérer, finissent simplement par se suicider. Les exemples de ce genre ne manquent pas. Tu as beau bien manger, bien t’habiller, bien vivre, bien t’amuser, ou avoir une vie confortable, et tu as beau satisfaire tes désirs, à la fin ce n’est que du vide par-dessus du vide, et tout cela aboutit à la destruction. Ce bonheur que recherchent les non-croyants est-il le vrai bonheur ? En réalité, ce n’est pas le bonheur. C’est une invention humaine, c’est une forme de dépravation, c’est un chemin qui rend les gens dépravés. Le soi-disant bonheur que les gens poursuivent est trompeur. C’est en réalité de la souffrance. Ce n’est pas un objectif que les gens devraient poursuivre, et ce n’est pas non plus là que se trouve la valeur de l’existence. Une partie des moyens et des méthodes que Satan emploie pour corrompre les gens pousse ces derniers à rechercher la satisfaction de la chair et à assouvir leur lubricité comme un but en soi. De cette manière, Satan anesthésie, séduit et corrompt les gens, en leur donnant l’impression que c’est ça le bonheur, et en les amenant à courir après ce but. Les gens croient qu’obtenir ces choses-là, c’est obtenir le bonheur, alors ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour tendre vers ce but. Ensuite, après l’avoir obtenu, ce n’est pas le bonheur qu’ils ressentent, mais plutôt le vide et la douleur. Cela prouve que ce n’est pas le bon chemin, mais une route qui mène à la mort » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris que la raison pour laquelle je convoitais constamment le confort était que mes tempéraments corrompus étaient trop graves. J’avais été profondément influencée et conditionnée par la société et ma famille, et je croyais que poursuivre le confort charnel, c’était bien me traiter. J’entendais souvent les gens dire : « Les gens devraient vivre pour eux-mêmes, pour que leur chair soit confortable et à l’aise. Ils ne devraient pas vivre pour les autres. C’est ainsi qu’on est intelligent. » Mes parents disaient aussi souvent : « Peu importe ce qu’on fait, c’est pour profiter d’une vie confortable sans souffrance ni fatigue. Le but de la vie n’est-il pas de profiter de la vie ? » Peu à peu, j’ai accepté ces points de vue erronés. Ils sont devenus les principes selon lesquels j’agissais et les buts de ma poursuite. Quand j’étais à l’école, je ne voulais étudier que des choses simples. Je ne voulais rien étudier qui demandait un effort cérébral. Par exemple, j’étais très réticente à apprendre des matières comme les mathématiques, que je trouvais mentalement exigeantes. Après avoir commencé à croire en Dieu, même si je faisais mon devoir dans l’Église, je poursuivais toujours le confort charnel. J’étais réticente à porter un lourd fardeau en faisant mon devoir, et je ne voulais pas faire de devoirs qui impliquaient un effort mental ou une souffrance charnelle. Je ne voulais faire que des devoirs faciles et légers. Dès que des devoirs difficiles ou ceux qui impliquaient une lourde charge de travail s’imposaient, je voulais m’y soustraire. Par exemple, la première fois que j’ai été élue dirigeante du groupe décisionnaire de district, j’ai trouvé de nombreuses excuses, et j’ai délibérément mentionné ma corruption et mes lacunes pour ne pas être élue dirigeante du groupe, parce que j’avais peur qu’être la dirigeante du groupe représenterait beaucoup de travail et serait donc fatigant pour ma chair. Lors de l’élection suivante, j’ai encore tenu compte de ma chair. Je me disais que si j’étais réélue dirigeante du groupe, je devrais continuer à être responsable de l’ensemble du travail du district, et qu’il serait plus facile d’être simplement membre du groupe décisionnaire. Je ne pensais qu’à mes propres intérêts charnels, je ne tenais jamais compte des intentions de Dieu, et je me soustrayais constamment à mon devoir pour que ma chair ne souffre pas. Ce comportement était une rébellion contre Dieu et une trahison de Dieu. Si je ne me repentais pas et que je continuais à vivre selon ces pensées et ces idées sataniques, au final, non seulement je n’obtiendrais pas la vérité et ne changerais pas mes tempéraments corrompus, mais je tomberais aussi dans la calamité et serais détruite. Comme Dieu l’a dit : « Une partie des moyens et des méthodes que Satan emploie pour corrompre les gens pousse ces derniers à rechercher la satisfaction de la chair et à assouvir leur lubricité comme un but en soi. De cette manière, Satan anesthésie, séduit et corrompt les gens, en leur donnant l’impression que c’est ça le bonheur, et en les amenant à courir après ce but. Les gens croient qu’obtenir ces choses-là, c’est obtenir le bonheur, alors ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour tendre vers ce but. Ensuite, après l’avoir obtenu, ce n’est pas le bonheur qu’ils ressentent, mais plutôt le vide et la douleur. Cela prouve que ce n’est pas le bon chemin, mais une route qui mène à la mort. » Satan tente et corrompt les gens par la poursuite du confort charnel, en leur faisant croire que seule la satisfaction de la chair peut apporter le bonheur. En réalité, peu importe à quel point une personne est à l’aise ou comment elle jouit de la chair, le fond de son cœur est toujours vide et malheureux. J’avais toujours poursuivi le confort charnel et ne voulais pas faire de devoirs qui impliquaient une lourde charge de travail. Je pensais que de cette façon, ma chair serait un peu plus à l’aise, et que j’aurais plus de temps pour me reposer ou faire les choses que j’aime. Cependant, après avoir refusé le devoir de dirigeante de groupe, mon cœur n’était pas tranquille, et au contraire, je suis tombée dans une profonde misère et de profonds remords. Ce sentiment ne peut être décrit avec des mots. Je savais que, parce que je m’étais rebellée contre Dieu, j’avais perdu Sa présence. J’ai fait l’expérience que la poursuite du confort charnel n’est pas un chemin correct, et qu’elle ne fera que rendre les gens de plus en plus dépravés et résistants à Dieu.
En avril 2024, en raison des besoins du travail, une prédicatrice de mon champ de responsabilité a été transférée dans un autre lieu pour faire ses devoirs. Je devais temporairement assurer le suivi du travail dont elle avait été responsable, et j’étais un peu inquiète. Il y avait tant de travail à faire – ça allait être si fatigant ! À ce moment-là, je me suis rendu compte que je voulais à nouveau tenir compte de ma chair, et j’ai prié Dieu en silence, qu’Il me guide pour que je puisse me soumettre. Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Tout adulte doit assumer les responsabilités d’un adulte, quelles que soient les pressions auxquelles il est confronté, comme les souffrances, les maladies et même diverses difficultés : ce sont des choses que tout le monde doit vivre et supporter. Elles font partie de la vie d’une personne normale. Si tu ne peux pas supporter la pression ni endurer la souffrance, cela signifie que tu es vraiment fragile et inutile. Quiconque vit doit supporter cette souffrance, personne ne peut l’éviter. Que ce soit au sein de la société ou dans la maison de Dieu, c’est pareil pour tout le monde. C’est la responsabilité que tu dois assumer, le lourd fardeau qu’un adulte doit porter, la chose à laquelle il doit faire face, et tu ne dois pas t’y soustraire. Si tu essaies sans cesse d’échapper à tout cela ou de t’en débarrasser, alors tes émotions répressives se manifesteront et tu seras constamment empêtré dans ces émotions. En revanche, si tu peux correctement comprendre et accepter tout cela, et le considérer comme une partie nécessaire de ta vie et de ton existence, alors ces problèmes ne doivent pas être une raison pour que tu développes des émotions négatives. D’une part, tu dois apprendre à assumer les responsabilités et les obligations que les adultes sont censés avoir et assumer. D’autre part, tu dois apprendre à coexister harmonieusement avec les autres dans ton environnement de vie et de travail, avec une humanité normale. Ne fais pas simplement ce qui te plaît. Quel est le but d’une coexistence harmonieuse ? Il s’agit de mieux accomplir le travail que tu devrais accomplir en tant qu’adulte et de mieux assumer les obligations et responsabilités que tu devrais assumer en tant qu’adulte, de minimiser les pertes causées par les problèmes que tu rencontres dans ton travail et de maximiser les résultats et l’efficacité de ton travail. Voilà ce que tu devrais réaliser. Si tu as une humanité normale, tu dois accomplir cela lorsque tu travailles parmi les gens. Quant à la pression du travail, qu’elle vienne du Supérieur ou de la maison de Dieu, ou s’il s’agit d’une pression exercée sur toi par tes frères et sœurs, c’est quelque chose que tu dois supporter. Tu ne peux pas dire : “C’est trop de pression, donc je ne le ferai pas. Je recherche simplement les loisirs, la facilité, le bonheur et le confort quand je fais mon devoir et quand je travaille dans la maison de Dieu.” Cela ne fonctionnera pas : ce n’est pas une pensée qu’un adulte normal devrait avoir, et la maison de Dieu n’est pas un endroit où tu peux t’adonner au confort. Chacun assume une certaine pression et un certain risque dans sa vie et dans son travail. Dans n’importe quel travail, et en particulier dans l’accomplissement de ton devoir dans la maison de Dieu, tu dois t’efforcer d’obtenir des résultats optimaux. À un niveau supérieur, c’est l’enseignement et l’exigence de Dieu. À un niveau inférieur, c’est l’attitude, le point de vue, la norme et le principe que toute personne devrait adopter dans son comportement et dans ses actes. Lorsque tu accomplis un devoir dans la maison de Dieu, tu dois apprendre à respecter les règlements et les systèmes de la maison de Dieu, tu dois apprendre à t’y conformer, apprendre les règles et te comporter de manière correcte. C’est une partie essentielle du comportement que l’on doit avoir » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris qu’en tant qu’adultes, nous avons tous nos propres responsabilités et obligations, que ce soit dans la maison de Dieu ou dans le monde non-croyant. C’est ce qu’une personne normale devrait assumer. Dans le processus d’exécution de son devoir, bien que la chair doive souffrir, payer un prix et endurer une certaine pression, ce sont là les responsabilités que les adultes doivent endosser. Je ne peux pas avoir peur de la souffrance, ni me soustraire aux devoirs quand je vois qu’ils sont difficiles. Agir ainsi, c’est vraiment manquer de conscience et d’humanité. Par conséquent, j’ai consciemment prié Dieu pour me rebeller contre la chair, et peu à peu, j’ai pu me soumettre à cet environnement.
Grâce à cette expérience, j’ai compris que, bien que ma chair souffre et se sente fatiguée lorsque j’assume du travail dans l’Église, je gagne beaucoup. J’ai compris que, lorsque des choses m’arrivent, je dois chercher les vérités-principes, et mon humanité a aussi beaucoup mûri ; alors qu’au début je dépendais toujours des autres, j’ai maintenant appris à travailler de manière indépendante. Quand les frères et sœurs ont des difficultés ou des notions, je sais aussi trouver les vérités pertinentes pour échanger à ce sujet et les résoudre. Bien que ma charge de travail soit plus lourde qu’auparavant, mes gains ont été d’autant plus importants. Tout cela est une grâce spéciale de Dieu. Dieu soit loué !