97. Réflexions après avoir refusé de faire mon devoir

Par Wu Yu, Chine

Ces dernières années, j’ai effectué un travail de purge dans l’Église et j’ai vu certains superviseurs être renvoyés l’un après l’autre, et d’autres être exclus. En particulier, les deux anciens superviseurs étaient d’un grand calibre et avaient une grande capacité de travail et un large éventail de responsabilités. Ils avaient été superviseurs pendant deux ou trois ans mais ont été renvoyés parce qu’ils ne faisaient pas un vrai travail et n’acceptaient pas la vérité. De ce fait, j’ai pensé qu’il était trop dangereux d’être superviseur. Être superviseur signifie que vous avez un large éventail de responsabilités et que vous êtes confronté à de nombreux problèmes. Si vous ne le faites pas bien, vous apportez des interruptions et des perturbations au travail de l’Église et vous laissez des transgressions dans votre sillage. Il y a donc une possibilité d’être renvoyé ou révélé et éliminé. Je me suis dit qu’il valait mieux être membre d’une équipe, car il y a moins de risques et vous n’avez pas à vous inquiéter autant, mais vous avez toujours l’espoir d’être sauvés.

Au début du mois d’août 2023, le superviseur a dû aller faire son devoir ailleurs et au cours d’une réunion, il m’a subitement demandé de le remplacer. Je me suis dit : « Quand on est membre d’une équipe, il y a un responsable qui aide à faire les dernières vérifications et à guider le travail, donc je ne vais pas commettre d’actes vraiment malfaisants et ensuite être révélée et éliminée. Être superviseur est quelque chose de différent. Vous devez être responsables de l’ensemble du travail, vous faites face à de nombreux problèmes et vous assumez de grandes responsabilités. Si je ne gère pas les choses correctement et que je cause des interruptions dans le travail de l’Église, je laisserai derrière moi une traînée de transgressions. Si je commets beaucoup d’actes malfaisants, ne vais-je pas être révélée et éliminée, et perdre ma chance de salut ? Il est préférable d’être membre de l’équipe, afin de ne pas avoir à assumer de grandes responsabilités. C’est sûr et stable, et j’ai l’espoir du salut. » En pensant cela, j’ai refusé de faire mon devoir en prétextant que mon calibre était moyen, que ma capacité de travail était limitée et que je ne méritais pas d’être cultivée. Après ça, le superviseur m’a écrit deux fois de plus et m’a demandé d’y réfléchir. Mon cœur était tourmenté et j’étais prise dans un dilemme : « Ne pas accepter, c’est de la désobéissance, mais si j’accepte, comme le travail de purge implique sans arrêt des principes, si je ne gère pas bien les choses et que je viole les principes, je laisserai des transgressions et des actes malfaisants dans mon sillage. S’ils sont mineurs, je serai démise de mes fonctions, mais s’ils sont graves, alors je risque d’être expulsée. Non seulement ma réputation et mon statut en souffriront, mais mes chances d’obtenir un bon résultat et une bonne destination pourraient également être compromises. » Après mûre réflexion, j’ai finalement refusé cette fonction. Le superviseur m’a dit : « Lorsque les frères et sœurs ont voté, c’est toi qui a eu le plus de voix. Tu dois chercher l’intention de Dieu ». Je n’avais rien à dire. J’avais l’impression que mon cœur était coupé en deux et j’ai prié Dieu encore et encore, « Cher Dieu, quand cette chose m’est arrivée, j’ai su au fond de mon cœur que je devais me soumettre, mais cela m’est tout simplement impossible. J’ai peur d’être incapable de bien faire mon devoir de superviseur, d’interrrompre et de perturber le travail de l’Église, d’être révélée et d’être éliminée. Je ne sais pas dans quelles vérités je dois entrer pour échapper à cette situation délicate. Je T’en supplie, guide-moi ! »

Une fois, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui a vraiment touché mon cœur. Dieu Tout-Puissant dit : « Comment dois-tu agir en toute conscience ? Agis avec sincérité, et sois digne de la bonté de Dieu, du fait qu’Il t’a donné cette vie, et de cette chance que Dieu t’offre d’atteindre le salut. Est-ce là l’effet de ta conscience ? Une fois que tu respecteras le strict minimum de ces critères, tu auras obtenu la protection et tu ne commettras plus d’erreurs graves. Tu ne feras alors plus aussi facilement des choses pour te rebeller contre Dieu ou abandonner ton devoir, et tu ne seras pas non plus aussi susceptible d’agir de manière négligente. En plus, tu ne seras pas aussi enclin à conspirer pour ton propre statut, ta gloire, ton gain et ton avenir. Voilà le rôle que joue la conscience. La conscience et la raison doivent l’une et l’autre être des composantes de l’humanité d’une personne. Elles sont à la fois les plus fondamentales et les plus importantes. Quel genre de personne manque de conscience et n’a pas la raison d’une humanité normale ? D’une manière générale, c’est une personne qui manque d’humanité, dont l’humanité est extrêmement mauvaise. En allant plus en détail, quelles manifestations d’humanité perdue cette personne présente-t-elle ? Essayez d’analyser les caractéristiques que l’on retrouve chez de telles personnes et les manifestations spécifiques qu’elles présentent. (Elles sont égoïstes et abjectes.) Les personnes égoïstes et abjectes sont superficielles dans leurs actions et se tiennent à l’écart de tout ce qui ne les concerne pas personnellement. Elles ne tiennent pas compte des intérêts de la maison de Dieu ni des intentions de Dieu. Elles n’assument aucun fardeau pour ce qui est d’accomplir leurs devoirs ou de témoigner de Dieu, et n’ont aucun sens des responsabilités. […] Ce genre de personne a-t-elle une conscience et une raison ? (Non.) Une personne sans conscience et sans raison qui se conduit de cette manière ressent-elle de la culpabilité ? Elle n’éprouve aucun sentiment de culpabilité ; la conscience de ce genre de personne ne sert à rien. Ces gens-là n’ont jamais ressenti de reproche dans leur conscience, alors, peuvent-ils ressentir le reproche ou la discipline du Saint-Esprit ? Non, ils ne le peuvent pas » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Dieu dit que ceux qui n’ont pas de conscience ou de raison sont particulièrement égoïstes et bas. Ils ne considèrent que leurs propres intérêts, et non le travail de l’Église. Ils ne portent aucun fardeau et ne se sentent pas responsables du travail de l’Église. En y réfléchissant, je me suis rendu compte que j’étais exactement ce genre de personne. Le superviseur devait faire des devoirs dans un autre domaine à cause des impératifs du travail, et lorsque mes frères et sœurs m’ont élue, j’aurais dû assumer ce devoir. Mais j’avais peur que la responsabilité de ce devoir soit trop lourde, et que, si je ne le faisais pas bien, en laissant des transgressions dans mon sillage et en faisant le mal, je sois renvoyée et éliminée. Non seulement ma réputation et mon statut en souffriraient, mais je perdrais mon résultat et ma destination. Pour préserver mes propres intérêts, j’ai refusé en prétextant que mon calibre était moyen, que ma capacité de travail était limitée et que je ne méritais pas d’être cultivée. Le superviseur m’a écrit plusieurs fois pour échanger avec moi, mais j’ai continué à trouver des excuses afin de refuser d’être dirigeante. Je ne considérais que mes propres intérêts et j’ai refusé d’accepter ce devoir. Je manquais vraiment de conscience et de raison ! Je ne voulais plus vivre de manière aussi égoïste et basse, alors j’ai accepté ce devoir.

Quelques mois plus tard, j’ai été réaffectée à un poste de membre de l’équipe, car mon faible calibre signifiait que je n’étais pas à la hauteur du poste. Plus tard, les dirigeants ont écrit pour dire qu’une équipe manquait de personnes pour organiser le matériel de purge, et qu’ils ne comprenaient pas complètement les principes. Ils m’ont demandé d’aller là-bas et d’être la dirigeante de l’équipe pour les aider. Je me suis dit : « Si je n’organise pas bien le matériel de purge et que je juge mal quelqu’un, je devrai en porter la responsabilité. Si je ne parviens pas à pénétrer un détail et que je viole les principes, je laisserai des transgressions et des actes malfaisants dans mon sillage. Ne serais-je pas alors sur le point d’être renvoyée et éliminée ? C’est plus sûr d’être membre de l’équipe. » J’ai donc refusé à nouveau, en prétextant que mon calibre était faible, que ma capacité de travail était limitée et que je ne méritais pas d’être cultivée.

Par la suite, les dirigeants m’ont écrit pour échanger avec moi et m’ont fait remarquer que mon refus répété de faire mon devoir était un refus d’accepter la vérité. J’ai compris clairement que l’échange des dirigeants était un rappel et un avertissement de Dieu, et je me suis sentie triste et coupable. « Je crois en Dieu depuis tant d’années, alors pourquoi n’ai-je pas changé du tout ? Pourquoi suis-je si intransigeante ? » J’ai compris que cet état serait très dangereux si je ne cherchais pas la vérité pour le résoudre. Après cela, j’ai cherché les paroles de Dieu qui étaient en rapport avec mon état. J’ai lu les paroles de Dieu : « Certains ont peur de prendre leurs responsabilités dans l’accomplissement de leur devoir. Si l’Église leur donne un travail à faire, ils se demanderont d’abord si ce travail les oblige à prendre des responsabilités. Et si c’est le cas, ils n’accepteront pas ce travail. Leurs conditions pour accomplir un devoir sont, premièrement, qu’il s’agisse d’un travail peu exigeant, deuxièmement, qu’il ne soit ni prenant, ni fatigant et troisièmement, que quoi qu’ils fassent, ils ne prennent aucune responsabilité. Voilà le seul genre de devoir qu’ils assument. De quel genre de personne s’agit-il là ? Ne s’agit-il pas d’une personne fuyante et fourbe ? Elle ne veut pas assumer la moindre responsabilité. Elle craint même que les feuilles lui fendent le crâne en tombant des arbres. Quel devoir une telle personne peut-elle accomplir ? À quoi pourrait-elle servir dans la maison de Dieu ? Le travail de la maison de Dieu a à voir avec un travail de lutte contre Satan, ainsi qu’avec la propagation de l’Évangile du Règne. Quel devoir n’implique pas de responsabilités ? Ne diriez-vous pas qu’être dirigeant implique des responsabilités ? Les responsabilités d’un dirigeant n’en sont-elles pas d’autant plus grandes et ne doit-il pas prendre d’autant plus la responsabilité du travail ? Peu importe que tu prêches l’Évangile, que tu témoignes, que tu réalises des vidéos, et autres, quel que soit le travail que tu fais, du moment qu’il se rapporte aux vérités-principes, il implique des responsabilités. Si l’accomplissement de ton devoir est sans principes, cela affectera le travail de la maison de Dieu, et si tu as peur d’en prendre la responsabilité, alors tu ne pourras accomplir aucun devoir. Quelqu’un qui a peur de prendre des responsabilités dans l’accomplissement de son devoir est-il lâche, ou a-t-il un problème de tempérament ? Vous devez être capables de faire la différence. Le fait est que ce n’est pas une question de lâcheté : si cette personne recherchait la richesse ou à faire des choses dans son propre intérêt, comment pourrait-elle être aussi courageuse ? Elle prendrait tous les risques. Mais quand elle fait des choses pour l’Église, pour la maison de Dieu, elle ne prend absolument aucun risque. De telles personnes sont égoïstes et ignobles, les plus traîtres qui existent. Quiconque ne prend pas ses responsabilités dans l’accomplissement d’un devoir n’est pas sincère envers Dieu le moins du monde, sans parler de loyauté. Quel genre de personne ose prendre ses responsabilités ? Quel genre de personne a le courage de porter une lourde charge ? Quelqu’un qui prend des initiatives et qui va courageusement de l’avant au moment le plus décisif dans le travail de la maison de Dieu, qui ne craint pas d’endosser de lourdes responsabilités et d’endurer de grandes épreuves quand il voit le travail qui est le plus important et crucial. Voilà une personne loyale envers Dieu, un bon soldat de Christ. Est-ce que les gens craignent de prendre leurs responsabilités dans leurs devoirs parce qu’ils ne comprennent pas la vérité ? Non. C’est parce que leur humanité pose problème. Ils n’ont pas le sens de la justice ou des responsabilités, ils sont égoïstes et ignobles, ce ne sont pas de vrais croyants en Dieu et ils n’acceptent pas la vérité le moins du monde. Pour cette raison, ils ne peuvent être sauvés. […] Si tu te protèges à chaque fois qu’il t’arrive quelque chose, et que tu te laisses une échappatoire, une porte de sortie, mets-tu la vérité en pratique ? Ce n’est pas pratiquer la vérité : c’est être sournois. À présent, tu accomplis ton devoir dans la maison de Dieu. Quel est le premier principe dans l’accomplissement d’un devoir ? Tu dois d’abord accomplir ce devoir de tout ton cœur, ne pas ménager tes efforts, et protéger les intérêts de la maison de Dieu. C’est une vérité-principe, une vérité-principe que tu devrais mettre en pratique. Se protéger en se laissant une échappatoire, une porte de sortie, est le principe de pratique que suivent les non-croyants et c’est leur philosophie la plus élevée. Se considérer soi-même avant toute autre chose, et placer ses intérêts avant tout le reste, ne pas penser aux autres, n’avoir aucun lien avec les intérêts de la maison de Dieu et les intérêts des autres, penser d’abord à ses propres intérêts puis penser à une échappatoire, n’est-ce pas ce qu’est un non-croyant ? C’est précisément ce qu’est un non-croyant. Ce genre de personne n’est pas apte à accomplir un devoir » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils font en sorte que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). En réfléchissant aux paroles de Dieu, je me suis sentie transpercée jusqu’au cœur. Dieu a révélé que les personnes égoïstes, basses et déloyales ont peur d’être tenues pour responsables. Quand les choses leur tombent dessus, ils considèrent toujours leurs propres intérêts en premier et pensent constamment à se ménager une porte de sortie au lieu de protéger les intérêts de la maison de Dieu. Ils ne veulent prendre aucune responsabilité. Ce type de personne n’accepte pas la vérité et n’a pas d’humanité. Ce sont des non-croyants aux yeux de Dieu et ils ne méritent pas de faire des devoirs. J’étais exatement ce genre de personne. La maison de Dieu m’avait cultivée pour faire un travail de purge pendant plusieurs années, et j’avais maîtrisé certains principes pertinents et compris certaines voies pour traiter les problèmes. Quand mes frères et sœurs m’ont élue comme superviseur, j’aurais dû accepter ce devoir et coopérer de tout cœur. Mais j’étais inquiète des conséquences de ne pas bien le faire, alors j’ai trouvé des raisons et des excuses pour le refuser. Je n’ai pas du tout pris en compte le travail de l’Église. Quand les dirigeants m’ont désignée comme dirigeante de l’équipe, je craignais encore d’être tenue pour responsable si je ne faisais pas bien mon travail. Pour protéger mes propres intérêts, j’ai trouvé diverses raisons et excuses, comme le fait que mon calibre était faible et que ma capacité de travail était limitée, pour tergiverser et me dérober. J’étais bien consciente de ce que le travail de l’Église exigeait et que j’étais une candidate appropriée, mais j’ai utilisé des subterfuges et je n’ai pas voulu être dirigeante d’équipe ou prendre une quelconque responsabilité parce que je pensais à mon propre résultat et à ma propre destination. J’ai pensé à ces non-croyants pour qui le profit passe avant tout, et qui sont toujours en train de calculer et de manigancer pour leurs propres intérêts dans tout ce qu’ils font ; ils font tout ce qui leur est profitable. Toutes mes pensées et mes idées étaient aussi pour mon propre bénéfice, et quand un travail qui impliquait de prendre des responsabilités se présentait, j’utilisais des subterfuges et je battais en retraite. Je n’avais aucune loyauté ou soumission à l’égard de Dieu et je n’étais pas différente d’un non-croyant ou d’un incrédule. J’étais vraiment indigne de faire des devoirs ! Quand j’ai compris cela, j’ai été remplie de regrets et de remords.

Plus tard, j’ai réfléchi sur moi-même : Pourquoi, alors que je croyais en Dieu depuis de nombreuses années, voulais-je constamment refuser mon devoir ? Quelle était la cause profonde du problème ? Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « Les antéchrists n’obéissent jamais aux arrangements de la maison de Dieu et ils font toujours un lien étroit entre, d’une part, leur devoir, leur renommée, le gain et leur statut et, d’autre part, leur espoir de gagner des bénédictions et leur future destination, comme si, dans le cas où ils perdraient leur réputation et leur statut, ils n’avaient aucun espoir de gagner des bénédictions et des récompenses, et pour eux, ce serait comme s’ils perdaient la vie. Ils se disent : “Je dois faire attention, je ne dois pas être imprudent ! On ne peut pas se fier à la maison de dieu, aux frères et sœurs, aux dirigeants et aux ouvriers, ni même à dieu. Je ne peux faire confiance à aucun d’entre eux. La personne à laquelle tu peux le plus te fier et qui est la plus digne de confiance, c’est toi-même. Si tu ne fais pas de projets pour toi-même, alors qui va s’occuper de toi ? Qui va réfléchir à ton avenir ? Qui va se demander si, oui ou non, tu vas recevoir des bénédictions ? Par conséquent, je dois faire des projets et des calculs avec soin dans mon propre intérêt. Je ne peux pas faire d’erreurs ou même être le moins du monde imprudent, sinon, que ferais-je si quelqu’un essayait de profiter de moi ?” Et donc, ils se méfient des dirigeants et des ouvriers de la maison de Dieu, craignant que quelqu’un les discerne ou voie dans leur jeu, craignant d’être ensuite renvoyés et de voir leur rêve de bénédictions gâché. Ils se disent qu’ils doivent préserver leur réputation et leur statut, pour qu’ils aient l’espoir de gagner des bénédictions. Un antéchrist considère qu’être béni, c’est plus vaste que les cieux, plus vaste que la vie, plus important que la poursuite de la vérité, le changement de tempérament, ou le salut personnel, et plus important que de bien faire son devoir et d’être un être créé qui soit à la hauteur des normes. Il pense qu’être un être créé qui soit à la hauteur, bien faire son devoir et être sauvé sont autant de choses dérisoires qui valent à peine d’être mentionnées ni remarquées, tandis que gagner des bénédictions est la seule chose de toute la vie qui ne puisse jamais être oubliée. Face à ce qu’il rencontre, peu importe que ce soit grand ou petit, il relie tout au fait d’être béni, il est extrêmement prudent et attentif, et il se ménage toujours une issue » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut ou aucun espoir de gagner des bénédictions). Dieu a révélé que les antéchrists accordent trop d’importance au fait de recevoir des bénédictions. Les antéchrists ne font confiance qu’à eux-mêmes. Ils croient qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes, qu’ils sont les seuls à s’occuper vraiment d’eux-mêmes et qu’ils doivent être prudents et attentifs à tout moment, terrifiés à l’idée que se soumettre aux arrangements de la maison de Dieu pourrait les empêcher d’obtenir des bénédictions pour eux-mêmes et détruire leurs rêves de recevoir des bénédictions. En réfléchissant sur moi-même, mon comportement n’était-il pas le même que celui d’un antéchrist ? J’attachais une grande importance à l’obtention de bénédictions. L’Église s’est arrangée pour que je sois superviseur puis dirigeante d’équipe, mais je n’ai pas pu m’empêcher de m’inquiéter de mon propre résultat et de ma propre destination. Je me suis dit que les fonctions de superviseur ou de dirigeante d’équipe impliquaient de grandes responsabilités et que si je ne faisais pas bien mon travail, je laisserais des transgressions dans mon sillage. Si celles-ci étaient graves, je pourrais même être révélée et éliminée. Il était donc plus sûr d’être une simple membre de l’équipe et de laisser quelqu’un d’autre effectuer les vérifications finales. Même si je n’obtiendrais pas de grands mérites, je ne laisserais pas de transgressions dans mon sillage et je ne serais pas révélée et éliminée. Je n’ai pensé qu’à agir de la manière la plus bénéfique pour moi, et je n’ai pas du tout pris en compte les intérêts de l’Église. Je vivais dans une dépendance totale aux poisons sataniques tels que « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Ne cherchez pas le mérite, mais évitez le blâme », et « Prudence est mère de sûreté ». Je pensais qu’il était parfaitement naturel pour les gens de considérer leurs propres intérêts—ne serait-ce pas stupide d’agir autrement ? L’intention de Dieu était de me permettre de me former davantage en faisant ce devoir, et d’être capable de rechercher la vérité pour faire les choses par principe. Cependant, j’ai soupçonné Dieu sur la base de ma vision déformée. J’ai pensé que me nommer superviseur était un moyen de me révéler et de m’éliminer. J’ai pensé que Dieu était comme toutes ces personnes célèbres et importantes dans le monde, qui ne sont pas forcément équitables et justes envers les gens, et que ceux qui commettaient la moindre erreur en faisant leur devoir seraient éliminés. N’est-ce pas un blasphème contre Dieu ? J’ai été tellement fourbe et malveillante ! Il est parfaitement naturel et justifié de croire en Dieu et de faire le devoir d’un être créé, une responsabilité à laquelle je suis tenue par l’honneur de ne pas me soustraire. Cependant, j’avais été blessée par des poisons sataniques et j’étais devenue égoïste, malveillante et fourbe. J’ai refusé mon devoir pour sauvegarder mes intérêts et je n’ai pas eu la moindre considération pour les intentions de Dieu. Vivre selon ces philosophies sataniques ne pouvait que me conduire à résister de plus en plus à Dieu, et je serais finalement détestée, abandonnée et éliminée par Dieu. Quand j’ai compris cela, j’ai été remplie de regrets et de culpabilité, alors j’ai prié Dieu : « Cher Dieu, je suis tellement égoïste, basse, malveillante et fourbe. Depuis que j’ai commencé à croire en toi, je n’ai cherché qu’à obtenir des bénédictions et je n’ai pas tenu compte de tes intentions ni pensé au travail de l’Église. Cher Dieu, je suis prête à me repentir. Je ne veux pas continuer à marcher sur le mauvais chemin. »

Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Certaines personnes ne croient pas que la maison de Dieu puisse traiter les gens avec justice. Ils ne croient pas que Dieu règne dans Sa maison et que la vérité y règne. Ils croient que, quel que soit le devoir accompli par une personne, si un problème se produit à cause de cette personne, la maison de Dieu s’occupera immédiatement de cette personne en lui retirant le droit d’accomplir ce devoir, la renverra ou ira même jusqu’à l’exclure de l’Église. Est-ce vraiment comme cela que fonctionnent les choses ? Certainement pas. La maison de Dieu traite chaque personne selon les vérités-principes. Dieu est juste dans Sa façon de traiter chaque personne. Il ne regarde pas seulement comment une personne se comporte dans un seul cas. Il regarde sa nature-essence, ses intentions, son attitude et Il cherche surtout à savoir si elle peut réfléchir sur elle-même quand elle commet une erreur, si elle a des remords et si elle peut pénétrer l’essence du problème en se basant sur Ses paroles, parvenir à comprendre la vérité, à se détester et à se repentir sincèrement. Si elle n’a pas cette attitude correcte et si elle est entièrement dévoyée par ses intentions personnelles, si elle est remplie de manigances rusées et de révélations de tempéraments corrompus, et, quand les problèmes se manifestent, si elle recourt aux faux-semblants, aux sophismes et à l’autojustification, si elle refuse obstinément de reconnaître ses actions, alors, une telle personne ne peut pas être sauvée. Elle n’accepte pas du tout la vérité et a été complètement révélée. Les gens qui n’ont pas raison et qui ne peuvent pas du tout accepter la vérité sont par essence des incrédules et ne peuvent qu’être éliminés. […] Dites-Moi, si quelqu’un a fait une erreur, mais qu’il est capable d’une véritable compréhension et prêt à se repentir, la maison de Dieu ne lui donnerait-elle pas une autre chance ? Alors que le plan de gestion de six mille ans de Dieu tire à sa fin, il y a énormément de devoirs à accomplir. Mais si tu n’as ni conscience ni raison et ne t’occupes pas de ton propre travail, si tu as gagné l’occasion d’accomplir un devoir, mais que tu ne sais pas la chérir, ne recherches pas le moins du monde la vérité et laisses passer le meilleur moment, alors tu seras révélé » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que dans Sa maison règnent la vérité et la justice. La maison de Dieu renvoie et élimine les personnes selon des principes, et personne ne sera traité arbitrairement en raison de son comportement à un certain moment ou sur un certain sujet. Tout repose sur le comportement cohérent des personnes, de leur attitude pour accepter la vérité et du fait qu’elles se soient vraiment repenties. Si une personne commet beaucoup d’actes malveillants qui interrompent et perturbent le travail de la maison de Dieu, et qu’elle ne se repent pas ou ne change pas alors que d’autres l’aident, elle sera renvoyée et éliminée. Cependant, si une personne révèle un tempérament corrompu en faisant son devoir ou cause des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, mais peut rapidement réfléchir, comprendre, se repentir et changer, la maison de Dieu lui donnera d’autres occasions de faire des devoirs. J’ai pensé que depuis que j’ai commencé à faire du travail de purge, il m’est arrivé de m’en tenir à des règlements parce que je n’en comprenais pas les principes, ce qui m’a conduit à transgresser. Cependant, la maison de Dieu ne m’a pas renvoyée ou éliminée à cause de mes transgressions, mais elle m’a permis d’échanger et m’a aidée. Par la suite, comme j’étais prête à me repentir, j’ai été autorisée à continuer à faire des devoirs. Quant à ceux qui ont été renvoyés et éliminés, ce n’est pas parce qu’ils faisaient des devoirs en tant que dirigeants d’équipe ou superviseurs, mais parce qu’ils marchaient sur le mauvais chemin. Ils avaient transgressé, mais n’ont pas accepté l’émondage et ne se sont pas repentis. Ce n’est qu’alors qu’ils ont été renvoyés et éliminés. J’ai pensé à une sœur de l’équipe qui n’était pas superviseur. Mais tout en faisant son devoir, elle était en compétition pour la gloire et le gain avec les sœurs avec lesquelles elle travaillait et les sabotait dans leur dos. Cela a interrompu et perturbé le travail de l’Église, et elle ne s’est pas repentie après l’échange. Finalement, elle a été renvoyée. De même, la raison pour laquelle les deux superviseurs précédents ont été renvoyés n’était pas qu’ils portaient de grandes responsabilités qui les révélaient, mais parce que, systématiquement, ils ne poursuivaient pas la vérité et ne faisaient pas un vrai travail. Lorsqu’ils ont été émondés ou que leurs frères et sœurs ont échangé pour les aider, ils ne se sont pas vraiment repentis et n’ont pas changé. Ce n’est qu’alors qu’ils ont été renvoyés. Leur renvoi n’avait rien à voir avec les devoirs qu’ils faisaient ou la charge de leurs responsabilités. J’ai réalisé que ma croyance qu’il était dangereux d’être dirigeante d’équipe en raison de la grande responsabilité que cela impliquait, alors qu’être membre d’une équipe était relativement sûr et sécurisé, était fallacieuse et absurde, et ne correspondait pas au principe de vérité. La maison de Dieu m’a donné l’occasion de faire des devoirs, et l’intention de Dieu était que je recherche la vérité dans les personnes, les événements et les choses qui se présentaient à moi, et que je saisisse et comprenne davantage de principes de vérité. J’aurais dû chérir cette opportunité rare et accepter mon devoir.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Alors, comment doit se comporter une personne honnête ? Elle doit se soumettre aux arrangements de Dieu, être loyale envers le devoir qu’elle est censée accomplir et s’efforcer de satisfaire les intentions de Dieu. Cela se manifeste de plusieurs manières. D’une part, tu dois accepter ton devoir avec un cœur honnête, ne pas considérer tes intérêts charnels, ne pas être hésitant et ne pas manigancer pour ton propre profit. Ce sont les manifestations de l’honnêteté. Une autre manifestation consiste à accomplir ton devoir correctement, de tout ton cœur et de toutes tes forces, de bien faire les choses, de mettre ton cœur et ton amour dans l’accomplissement de ton devoir afin de satisfaire Dieu. Telles sont les manifestations qu’une personne honnête doit présenter en accomplissant son devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il reçoive des bénédictions ou subisse le malheur. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. […] Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour recevoir des bénédictions, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur de subir le malheur » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Dieu dit que les honnêtes gens peuvent se soumettre à ses orchestrations et à ses arrangements, et qu’ils peuvent mettre leur cœur et leur force à bien faire leur devoir. Ils ne complotent pas pour eux-mêmes, et ne considèrent pas les gains et les pertes pour leurs propres intérêts. De plus, le devoir est une responsabilité à laquelle nous sommes tenus par l’honneur de ne pas nous soustraire et qui n’a rien à voir avec les bénédictions que nous recevons ou les malheurs que nous subissons. Nous ne devrions pas refuser un devoir parce que nous avons peur d’un malheur, ni l’accepter pour obtenir une bénédiction. Il est parfaitement naturel et justifié que les gens accomplissent leurs devoirs. Après avoir compris cela, j’ai su comment traiter mon devoir. Bien que mon calibre et mes capacités de travail soient moyens, je peux chercher à en savoir plus sur les choses que je ne comprends pas tout en faisant mon devoir, et, dans les limites de mon propre calibre et de mes propres capacités, faire de mon mieux pour accomplir le devoir qui m’incombe. C’est l’attitude que je devrais avoir. Même si je n’ai pas encore réalisé beaucoup d’entrées ou de changements, cette révélation m’a permis de comprendre les perspectives erronées à l’origine de la poursuite de ma croyance en Dieu. J’ai appris à bien faire mon devoir et à faire preuve de respect à l’égard des intentions de Dieu, et je suis prête à me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements. Je suis très reconnaissante envers Dieu pour ces changements et ces compréhensions.

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