99. Peut-on atteindre le bonheur en poursuivant un mariage parfait ?

Par Yiping, Chine

Quand j’étais à l’école, j’aimais écouter des chansons et lire de la poésie ancienne. L’amour était le thème principal de la plupart de ces œuvres. J’étais conditionnée par des conceptions de l’amour telles que « l’amour est suprême » et « se tenir la main et vieillir ensemble ». J’étais attirée par l’idée d’un mariage empreint d’une romance durable, et j’avais hâte de rencontrer quelqu’un qui prendrait soin de moi et vieillirait avec moi. Après avoir commencé à travailler, j’ai rencontré mon mari. Après notre mariage, il était très attentionné et prenait soin de moi. Parfois, il insistait pour que j’aille me faire soigner à l’hôpital, même si je n’avais qu’une maladie bénigne comme un mal de tête ou un peu de fièvre. Quand on marchait dans la rue, il me faisait toujours marcher à sa droite parce qu’il avait peur que je me fasse renverser par une voiture. Chaque fois qu’il y avait un petit désaccord dans notre vie, il s’adaptait et me tolérait. En plus, il était extrêmement romantique. Chaque fois qu’il revenait d’un voyage d’affaires et à chaque fête, même la plus insignifiante, il m’achetait des cadeaux. Quand je voyais la façon dont mon mari me traitait avec tant d’attention, je me sentais comme la femme la plus chanceuse du monde. Je lui ai confié tout mon bonheur dans cette vie.

En juillet 2013, j’ai commencé à croire en Dieu. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai découvert que Dieu Tout-Puissant est Celui qui a créé le ciel, la terre et toutes choses, et qu’Il est souverain sur tout. Il est le Sauveur de l’humanité. Je suis un être créé, et je devrais croire en Dieu correctement, suivre Dieu et mener à bien mon devoir. À cette époque, je lisais les paroles de Dieu et prêchais activement l’Évangile dès que j’avais du temps libre. Mon mari ne s’opposait pas à ma croyance en Dieu. En juin 2014, il a entendu les rumeurs infondées du PCC qui discréditaient l’Église de Dieu Tout-Puissant. Il avait peur de perdre la face à cause de ma croyance en Dieu Tout-Puissant et a commencé à faire obstacle à ma croyance en Dieu. Je lui ai dit la vérité et lui ai demandé de ne pas croire ces rumeurs infondées. Il a vu que je ne lui avais pas obéi et, à partir de ce moment-là, il s’est constamment disputé avec moi.

En juin 2018, mon mari est rentré ivre à la maison vers dix heures du soir. Il a enfoncé la porte de la chambre d’un coup de pied, m’a attrapée par les cheveux et m’a tirée du lit sur le sol avant de commencer à me frapper à la tête. Il y mettait beaucoup de force et chaque gifle me faisait tinter les oreilles. Ensuite, il a commencé à me gifler au visage, et après avoir fini, il est allé chercher un couteau dans la cuisine. En crachant des insultes, il m’a dit : « Si tu crois encore en Dieu, je te tuerai, puis je me suiciderai. » Tout en parlant, il a appuyé le dos du couteau contre ma nuque. Dans mon cœur, j’ai invoqué Dieu sans m’arrêter. Je n’osais pas me débattre physiquement. Après ce qui m’a semblé être une éternité, il a posé le couteau. Quand j’ai vu comment mon mari, autrefois si attentionné et aimant, était devenu si violent, mon cœur s’est brisé. Le lendemain, il s’est excusé et m’a dit qu’il avait eu tort. Il m’a demandé pardon. Je me suis dit : « On est mariés depuis de nombreuses années et il a toujours été bon avec moi. Cette fois-ci, c’était probablement parce qu’il était ivre et impulsif. » Alors je lui ai pardonné. Toutefois, à partir de ce moment-là, j’ai commencé à me sentir contrainte quand j’allais à des réunions et que je faisais mon devoir. Chaque fois que je revenais d’une réunion et que je voyais que mon mari n’était pas là, je poussais un soupir de soulagement. S’il était à la maison, avec une expression renfrognée sur le visage, je lui parlais activement, ou je lui demandais ce qu’il voulait manger et je me dépêchais d’aller dans la cuisine pour le lui préparer. J’étais encore plus attentionnée à son égard qu’auparavant.

En juin 2019, j’ai été élue dirigeante dans l’Église. Quand j’ai appris cette nouvelle, j’étais très heureuse et je me disais qu’en tant que dirigeante, j’aurais de nombreuses occasions de me former et aussi de gagner beaucoup de vérité. Cependant, j’étais également remplie d’appréhensions : « Avant, mon mari me lançait toujours des regards noirs ou se plaignait quand j’allais aux réunions. Si je deviens dirigeante, j’aurai plus de travail à faire et je devrai me rendre fréquemment à des réunions. Est-ce qu’il va essayer de me faire encore plus obstacle ? Si ça arrive, on n’aura plus jamais une vie harmonieuse et heureuse. » D’un côté, mon devoir ; de l’autre, mon mariage. J’étais tiraillée. J’ai prié Dieu en cherchant et j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Si tu joues un rôle important dans la diffusion de l’Évangile et que tu désertes ton poste sans la permission de Dieu, il n’y a pas de plus grande transgression. Cela ne compte-t-il pas comme un acte de trahison envers Dieu ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Prêcher l’Évangile est le devoir dont tous les croyants sont tenus de s’acquitter). Si je refusais de faire mon devoir pour préserver mon mariage, ce serait une grave transgression. Je suis un être créé, et faire mon devoir est ma responsabilité et mon obligation. Je ne peux pas cesser de faire mon devoir pour mener ma petite vie tranquille. J’ai donc accepté le devoir de dirigeante. À cette époque, il se trouvait justement que mon mari était en congé. Il me voyait partir tôt et rentrer tard tous les jours, et il se disputait avec moi très régulièrement. Souvent, il me bloquait la porte et ne me laissait pas aller aux réunions. Il disait même que je ne m’occupais pas de notre famille et que je ne m’occupais pas de lui, et que si je continuais à croire en Dieu, il divorcerait. Même si ma bouche prononçait les paroles « Eh bien vas-y alors, divorce ! », mon cœur était faible. J’avais peur que mon mari divorce vraiment. Comment serait ma vie après ça ? Dès que je pensais au divorce, j’avais l’impression que je n’aurais plus aucun bonheur par la suite. Mon cœur souffrait tellement que j’avais l’impression qu’on me poignardait avec un couteau. Je ne voulais plus sortir tous les jours pour faire mon devoir. Toutefois, j’étais dirigeante dans l’Église et je devais assumer le travail de l’Église. Si j’abandonnais mon devoir, je serais vraiment dénuée de conscience. Je devais simplement prendre mon courage à deux mains et persévérer. Lors des réunions, je faisais simplement les choses machinalement, je demandais à chacun comment il allait et j’essayais d’avoir quelques informations sur le travail. Je m’impliquais dans quelques échanges simples, mais je ne cherchais pas à obtenir de résultats. Parfois, la mise en œuvre du travail n’était pas terminée, mais dès que je voyais qu’il était temps de terminer la réunion, je me précipitais chez moi. Ça voulait dire que les états de mes frères et sœurs n’étaient pas résolus à temps, et que certains travaux ne pouvaient pas être mis en œuvre en temps opportun.

Une fois, ma sœur aînée m’a suivie chez une sœur pour m’empêcher de croire en Dieu. Pour la sécurité de cette sœur, les dirigeants supérieurs m’ont dit de rester chez moi pendant un certain temps et de ne pas avoir de contact avec mes frères et sœurs, et que je devais faire mon devoir autant que je le pouvais compte tenu de mes circonstances. Les premiers jours où j’étais à la maison, je me sentais perdue et triste parce que je ne pouvais pas faire mes devoirs. Toutefois, quand j’ai vu mon mari cuisiner pour moi tous les jours et s’efforcer de me remonter le moral, je suis rapidement retombée dans le mariage heureux que j’avais poursuivi. J’étais consciente que la sœur avec laquelle je travaillais venait d’être élue et qu’elle n’était pas habituée au travail de l’Église. Il y avait de nombreux aspects du travail qui nécessitaient que l’on travaille ensemble de toute urgence pour les mettre en œuvre et en assurer le suivi. De plus, mon mari ne surveillait pas chacun de mes mouvements. J’avais bien quelques occasions de sortir pour faire mon devoir, mais j’avais peur que mon mari se mette en colère s’il l’apprenait et que notre relation récemment rétablie soit à nouveau détériorée. Je ne voulais pas détruire cette situation heureuse, et je n’ai donc pas fait mon devoir dans la mesure de mes possibilités. Je ne me suis pas renseignée sur le travail de l’Église pendant deux mois, en utilisant le prétexte de « sauvegarder l’environnement ». Ça voulait dire que tous les aspects du travail étaient affectés à des degrés divers. Les dirigeants supérieurs ont vu que je vivais complètement dans la chair et la famille, et que je ne faisais pas le travail de l’Église, et m’ont renvoyée en raison de mon accomplissement. À ce moment-là, j’ai pleuré. J’avais eu des occasions de faire mon devoir pendant ces deux mois, mais je ne m’étais pas tenue à mon devoir. N’étais-je pas une déserteuse ? Je me sentais coupable et pleine de remords dans mon cœur. Lors d’une réunion, j’ai lu un passage des paroles de Dieu, dont je me souviens encore comme si c’était hier. Dieu Tout-Puissant dit : « Si Je déposais maintenant de l’argent devant vous et que Je vous laissais la liberté de choisir – sans vous condamner pour votre choix –, la plupart d’entre vous choisiraient l’argent et renonceraient à la vérité. Ceux qui sont mieux parmi vous renonceraient à l’argent et choisiraient la vérité à contrecœur, tandis que ceux qui se trouvent entre les deux prendraient l’argent dans une main et la vérité dans l’autre. Votre vrai visage ne deviendrait-il pas alors évident ? Au moment de choisir entre la vérité et n’importe quelle chose à laquelle vous êtes loyaux, vous feriez tous ce choix et votre attitude resterait la même. N’est-ce pas le cas ? N’êtes-vous pas nombreux à avoir oscillé entre le bien et le mal ? Dans toutes les luttes entre le positif et le négatif, le noir et le blanc – entre la famille et Dieu, les enfants et Dieu, l’harmonie et la rupture, la richesse et la pauvreté, le statut et la banalité, le fait d’être soutenu et d’être rejeté, et ainsi de suite ; vous n’ignorez sûrement pas les choix que vous avez faits ! Entre une famille harmonieuse et une famille brisée, vous avez choisi la première, et ce, sans aucune hésitation ; entre la richesse et le devoir, vous avez là aussi choisi la première, sans même la volonté de regagner la terre ferme ; entre le luxe et la pauvreté, vous avez choisi le premier ; au moment de choisir entre vos fils, filles, époux, et Moi, vous avez choisi les premiers ; et entre la notion et la vérité, vous avez encore choisi la première. Devant vos actes malfaisants de toutes sortes, J’ai simplement perdu foi en vous. Je suis tout simplement sidéré que vos cœurs soient à ce point incapables d’être adoucis » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, À qui es-tu fidèle ?). Les paroles de Dieu me jugeaient, et je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. J’étais l’une de ces personnes indécises que Dieu exposait. D’une main, je m’accrochais fermement à mon mariage et à ma famille, en refusant de lâcher prise ; de l’autre, je m’agrippais au salut de Dieu, en ne voulant pas être abandonnée. Quand j’étais dirigeante, en apparence, je sortais chaque jour pour faire mon devoir. Mais je ne voulais pas que ma croyance en Dieu mette mon mari en colère et affecte notre relation. Quand je sortais pour faire mon devoir, je me contentais de le faire machinalement. Je ne consacrais aucun effort à échanger sur les états de mes frères et sœurs et sur les difficultés et les problèmes qu’ils rencontraient dans leur travail, ni à les résoudre. Quand j’étais à la maison à sauvegarder l’environnement, je profitais simplement de l’occasion pour laisser de côté mon devoir tout en profitant de la soi-disant vie heureuse que j’avais poursuivie. Pendant les deux mois où j’étais isolée chez moi, j’étais bien consciente que la sœur avec laquelle je travaillais venait tout juste de devenir dirigeante et ne pouvait pas s’occuper seule de tout ce travail. Mon mari ne me surveillait pas tous les jours, j’aurais donc pu coopérer avec ma sœur pour faire un peu de travail. Mais j’avais peur de nuire à ma relation avec mon mari et je ne me souciais pas du tout du travail de l’Église. Tiraillée entre mon devoir et une famille harmonieuse, j’avais choisi de préserver ma famille et j’avais abandonné mes devoirs sans hésiter. Je n’avais pas la moindre loyauté envers Dieu, et pendant ces deux mois où j’avais préservé ma famille, je n’avais pas ressenti le moindre remords ni la moindre culpabilité. J’avais lu tant de paroles de Dieu, mais quand un environnement concret s’était vraiment présenté à moi, je m’étais comportée ainsi, c’était choquant. J’avais vraiment déçu Dieu, et je n’avais pas une once de conscience ni de raison ! Dieu a dit : « Devant vos actes malfaisants de toutes sortes, J’ai simplement perdu foi en vous. Je suis tout simplement sidéré que vos cœurs soient à ce point incapables d’être adoucis. » En tant que dirigeante dans l’Église, j’avais une lourde responsabilité. J’aurais dû assumer la responsabilité des divers aspects du travail dans l’Église afin de m’assurer qu’ils progressaient normalement, et j’aurais dû aider mes frères et sœurs à comprendre la vérité et à bien faire leurs devoirs. Mais au lieu de ça, je ne m’étais pas souciée de savoir si l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs était affectée, ou si le travail de l’Église était compromis. Je n’avais songé qu’à préserver mon mariage et ma famille, et j’avais abandonné mon devoir avec désinvolture. Vraiment, j’étais trop égoïste et ignoble ! J’étais une personne indigne de confiance. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même d’avoir été renvoyée. J’étais pleine de regrets et j’ai secrètement décidé que si le devoir m’appelait à nouveau, je ne pourrais pas l’abandonner au nom du maintien de mon mariage et de ma famille. Plus tard, j’ai recommencé à faire mon devoir dans l’Église. Mon mari a utilisé à la fois la carotte et le bâton pour me persuader d’y renoncer. Quand il a vu que je ne l’écouterais pas, il a continué à mentionner le thème du divorce tous les jours pour me menacer. J’ai prié Dieu et L’ai supplié de me donner la foi et la force. De cette façon, j’ai toujours persévéré dans le fait d’aller aux réunions et de faire mon devoir. Peu à peu, mon mari a cessé de me contrôler aussi strictement, en exigeant seulement que je rentre à la maison tous les jours.

En juillet 2023, les dirigeants ont pris des dispositions pour que je fasse un devoir. Comme ce travail impliquait beaucoup de choses, je ne pourrais rentrer chez moi qu’une fois toutes les deux semaines environ. Je me sentais un peu contrainte : « Si je ne rentre chez moi qu’une fois toutes les deux semaines environ, est-ce que ça ne va pas dépasser le seuil de tolérance de mon mari ? Si je ne suis pas régulièrement à la maison et que je ne suis pas à ses côtés pour lui tenir compagnie et prendre soin de lui, alors notre mariage va lentement et inévitablement se fissurer. » Cependant, je me suis souvenue de mon expérience précédente où j’avais manqué à mon devoir. Cette fois-ci, je ne voulais pas me retrouver avec des regrets, et j’ai accepté de faire ce devoir. Après un certain temps, j’étais un peu inquiète : « Si je ne rentre pas tous les jours à la maison, ma relation avec mon mari deviendra de plus en plus distante. Si son affection se porte ailleurs, alors notre mariage sera fini. Si je perds mon mariage, est-ce que je pourrai encore avoir une vie heureuse à l’avenir ? » En apparence, j’étais occupée par mon travail tous les jours, mais je me sentais constamment perturbée dans mon cœur. Dès que le travail était terminé, je commençais à compter les jours jusqu’à ce que je puisse rentrer chez moi. J’ai même pensé à demander aux dirigeants de modifier mon devoir pour un autre qui me permettrait de rester à la maison. De cette façon, j’aurais du temps pour préserver mon mariage. Cependant, j’ai réalisé que ça revenait à faire la difficile dans mon devoir. Ce n’était pas raisonnable, alors je n’en ai pas parlé. Impuissante, j’ai confié mes pensées les plus intimes à Dieu et je l’ai supplié de m’éclairer et de me guider.

Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a été d’une grande aide. Dieu dit : « Il y a même des gens qui après avoir commencé à croire en Dieu, acceptent leur devoir et le mandat que leur a confié la maison de Dieu, mais pour pouvoir maintenir le bonheur et la satisfaction dans leur mariage, ils accomplissent leur devoir de façon médiocre. Au départ, ils devaient aller prêcher l’Évangile loin de chez eux et revenir une fois par semaine à la maison ou une fois de temps en temps, ou ils pouvaient quitter leur foyer et accomplir leur devoir à temps complet selon leurs divers calibres et conditions, mais ils craignent que cela déplaise à leur conjoint, que leur mariage ne soit pas heureux ou qu’ils perdent tout bonnement leur mariage, et pour maintenir leur bonheur conjugal, ils renoncent à une bonne partie du temps qu’ils devraient consacrer à accomplir leur devoir. Surtout quand ils entendent leur conjoint se plaindre, avoir l’air mécontent ou ronchonner, ils deviennent encore plus prudents en ce qui concerne la préservation de leur mariage. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour satisfaire leur conjoint et travaillent dur pour rendre leur mariage heureux afin qu’il ne s’effondre pas. Bien sûr, ce qui est bien plus grave, ce sont les gens qui refusent l’appel de la maison de Dieu et qui refusent d’accomplir leur devoir afin de maintenir leur bonheur conjugal. Lorsqu’ils sont censés quitter la maison pour accomplir leur devoir, parce qu’ils ne peuvent supporter de se séparer de leur conjoint, ou parce que les parents de leur conjoint s’opposent à leur foi en Dieu et refusent qu’ils abandonnent leur travail et quittent leur foyer pour accomplir leurs devoirs, ils font des compromis et abandonnent leurs devoirs, choisissant plutôt de préserver leur bonheur conjugal et la plénitude de leur mariage. Afin de préserver leur bonheur conjugal et la plénitude de leur mariage, et d’éviter que leur mariage ne s’effondre et ne se termine, ils choisissent de remplir uniquement leurs responsabilités et obligations au sein de leur vie conjugale et d’abandonner leur mission en tant qu’être créé. Tu ne te rends pas compte que, peu importe ton rôle dans la famille ou dans la société, que tu sois une épouse, un époux, un enfant, un parent, un employé ou quoi que ce soit d’autre, et peu importe que ton rôle dans la vie conjugale soit important ou non, tu n’as qu’une seule identité devant Dieu et c’est celle d’un être créé. Tu n’as pas d’autre identité devant Dieu. Par conséquent, lorsque la maison de Dieu t’appelle, c’est le moment où tu devrais accomplir ta mission. C’est-à-dire qu’en tant qu’être créé, tu n’es pas censé accomplir ta mission uniquement lorsque les conditions sont réunies pour préserver ton bonheur conjugal et la plénitude de ton mariage, au contraire, tant que tu es un être créé, alors la mission que Dieu t’accorde et te confie devrait être remplie de manière inconditionnelle ; peu importe les circonstances, il t’incombe de toujours donner la priorité à la mission que Dieu t’a confiée, tandis que la mission et les responsabilités conférées par ton mariage sont secondaires » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (10)). Après avoir lu ce passage des paroles de Dieu, c’était comme si un rayon de lumière avait brillé dans mon cœur. Je me suis soudainement sentie lucide et éclairée. Tout comme Dieu le dit, j’attachais beaucoup d’importance à l’intégrité et au bonheur de mon mariage. Je ne voulais faire mon devoir qu’à condition de pouvoir préserver le bonheur de mon mariage. Dès que mon devoir affectait mon mariage, j’étais incapable de le faire avec un cœur paisible et je voulais même abandonner mon devoir pour préserver mon mariage. Je ne plaçais pas les devoirs d’un être créé au premier plan. Je me suis souvenue que quand j’étais écolière, j’avais été profondément marquée par des opinions sur le mariage telles que « se tenir la main et vieillir ensemble » et « souhaiter gagner le cœur de quelqu’un et rester ensemble jusqu’à ce que nos cheveux blanchissent ». J’avais toujours voulu rencontrer ma moitié, qui me traiterait avec sincérité, me témoignerait de la considération, prendrait soin de moi et m’accompagnerait tout au long de ma vie. Pour cette raison, je considérais mon mariage comme la chose la plus importante et je m’efforçais toujours de le préserver. Après que j’ai commencé à croire en Dieu, mon mari a prêté l’oreille à des rumeurs infondées et a essayé de m’en empêcher. Je m’inquiétais de voir notre mariage se fissurer et j’ai donc cherché des moyens de gagner ses faveurs. En faisant les devoirs de direction, j’étais superficielle et je me contentais de faire les choses machinalement. Chaque jour, je venais et repartais avec autant de ponctualité que si j’allais travailler. La mise en œuvre de certaines tâches n’était pas terminée, mais quand je me disais que mon mari avait probablement fini de travailler et était rentré à la maison, je terminais rapidement la réunion et je rentrais chez moi. Sur le chemin du retour, je réfléchissais même à la manière de gagner les faveurs de mon mari et de maintenir ma relation avec lui. Pendant les deux mois où j’avais été à la maison pour sauvegarder l’environnement, j’aurais pu faire certains devoirs. Toutefois, afin de maintenir ma relation avec mon mari, j’avais complètement ignoré le travail de l’Église. Ça a non seulement retardé l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs, mais ça a également nui au travail de l’Église. De plus, quand je sortais pour faire mon devoir cette fois-ci, je ne l’acceptais qu’en apparence ; je ne le faisais pas de tout mon cœur. Dès que j’avais du temps libre, je commençais à calculer quand je rentrerais chez moi. J’ai même songé à modifier mon devoir pour pouvoir rentrer chez moi tous les jours. Je donnais beaucoup trop d’importance au bonheur et à l’intégrité de mon mariage ; c’était comme si perdre mon mariage était un événement aussi grave que si le ciel s’était effondré. Je suis un être créé. C’était Dieu qui m’avait donné la vie et m’avait tout offert. Bien faire le devoir d’un être créé, c’est ma mission. Mais pour préserver le bonheur de mon mariage, je faisais constamment mon devoir de manière superficielle. J’avais tellement honte devant Dieu ! Je n’avais pas la moindre trace de la conscience et de la raison d’un être créé ! Quand j’ai compris ça, j’ai ressenti des remords et un malaise dans mon cœur. J’ai secrètement pris la décision suivante : À l’avenir, j’étais disposée à pratiquer la vérité, à rendre l’amour de Dieu et à employer tout mon temps et toutes mes pensées à mon devoir.

Un jour de septembre 2023, je suis rentrée chez moi. Mon mari est rentré après avoir passé la soirée à boire et m’a demandé de manière agressive : « Souvent, t’es pas à la maison. Où tu crèches ? Qu’est-ce que tu fais ? » Il m’a aussi dit d’arrêter de croire en Dieu. Je n’ai pas accepté, alors il a commencé à me frapper. J’étais tellement en colère que j’ai quitté la maison. Un jour, en novembre, je suis allée chez ma mère. Ma mère m’a dit : « Ton mari a dit qu’il ne peut pas continuer à vivre comme ça. Il veut que tu rentres à la maison et que tu entames une procédure de divorce. » Quand j’ai entendu ça, j’ai poussé un long soupir de soulagement. Je me suis dit : « Même s’il m’a témoigné beaucoup de gentillesse et d’attention pendant toutes ces années, il m’a aussi beaucoup persécutée et il a essayé de m’empêcher de croire en Dieu. Si on divorce, je pourrai croire en Dieu librement et je ne serai plus contrainte par lui. » Toutefois, quand je suis sortie et que j’ai vu tous les couples mariés se promener dans la rue, j’ai pensé au fait que j’avais été mariée à lui pendant vingt ans. Si on divorçait, ça voulait dire qu’à partir de ce moment-là, il n’y aurait plus aucune relation entre nous. Si je tombais malade, qui prendrait soin de moi ? Sans sa compagnie, la seconde moitié de ma vie allait-elle être désespérée et solitaire ? Est-ce que je pouvais vraiment mettre fin à vingt ans de mariage comme ça ? Quand j’ai pensé à ça, j’ai eu la sensation que de l’acide coulait dans mon cœur, et les larmes ont jailli de mes yeux. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je sais qu’il n’est plus nécessaire de maintenir mon mariage avec mon mari. Je suis disposée à divorcer, mais dès que je pense concrètement à divorcer de lui, j’ai une sensation insupportable dans mon cœur. Ô Dieu, puisses-Tu me donner la foi et la force qui me permettront de faire le bon choix. »

Ensuite, j’ai lu les paroles de Dieu : « Dieu a ordonné le mariage pour toi et Il t’a donné un partenaire. Tu entres dans le mariage, mais ton identité et ton statut devant Dieu ne changent pas : tu es toujours toi. Si tu es une femme, alors tu es toujours une femme devant Dieu ; si tu es un homme, alors tu es toujours un homme devant Dieu. Mais il y a une chose que vous partagez tous les deux, peu importe que tu sois un homme ou une femme : vous êtes tous des êtres créés devant le Créateur. Dans le cadre du mariage, vous vous tolérez et vous aimez l’un l’autre, vous vous aidez et vous soutenez, et cela représente l’accomplissement de vos responsabilités. Cependant, devant Dieu, les responsabilités que tu dois remplir et la mission que tu dois accomplir ne peuvent pas être remplacées par les responsabilités que tu assumes envers ton partenaire. Ainsi, lorsqu’il y a un conflit entre tes responsabilités envers ton partenaire et le devoir d’être créé que tu dois accomplir devant Dieu, ce que tu devrais choisir, c’est d’accomplir le devoir d’un être créé et non de remplir tes responsabilités envers ton partenaire. C’est la direction et l’objectif que tu devrais choisir et, bien sûr, c’est aussi la mission que tu devrais accomplir. Pourtant, certains se trompent en faisant de la poursuite du bonheur conjugal ou de l’accomplissement de leurs responsabilités envers leur partenaire, le fait de prendre soin de lui, de s’occuper de lui et de l’aimer, leur mission dans la vie et ils considèrent leur partenaire comme étant leur univers, leur destin. C’est faux. […] En ce qui concerne le mariage, tout ce que peuvent faire les gens, c’est l’accepter de Dieu et adhérer à la définition du mariage que Dieu a ordonné pour l’homme, dans laquel le mari et la femme remplissent leurs responsabilités et obligations l’un envers l’autre. Ce qu’ils ne peuvent pas faire, c’est de décider du destin de leur partenaire, de sa vie passée, de sa vie présente ou de sa prochaine vie, sans parler de son éternité. Ta destination, ton destin et le chemin que tu suis ne peuvent être décidés que par le Créateur. Ainsi, en tant qu’être créé, que ton rôle soit celui d’épouse ou d’époux, le bonheur que tu es censé poursuivre dans cette vie vient de l’accomplissement du devoir d’un être créé et de la mission d’un être créé. Cela ne vient pas du mariage en lui-même, et encore moins du fait de remplir les responsabilités d’une femme ou d’un mari dans le cadre du mariage. Bien sûr, le chemin que tu choisis de suivre et la perspective sur la vie que tu adoptes ne devraient pas être construits sur ton bonheur conjugal, et ils devraient encore moins être déterminés par l’un ou l’autre des époux. C’est quelque chose que tu dois comprendre » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (11)). « Quant au mariage, tant qu’il n’entre pas en désaccord et en conflit avec ta poursuite de la vérité, alors les obligations que tu devrais remplir, la mission que tu devrais accomplir et le rôle que tu devrais jouer dans le cadre du mariage ne changeront pas. Par conséquent, le fait de te demander d’abandonner la poursuite du bonheur conjugal ne signifie pas te demander d’abandonner le mariage ou de divorcer en tant que formalité, mais cela signifie plutôt te demander de remplir ta mission en tant qu’être créé et d’accomplir correctement le devoir que tu devrais accomplir en partant du principe que tu assumes les responsabilités qui t’incombent dans le mariage. Bien sûr, si ta poursuite du bonheur conjugal affecte, bloque ou même gâche l’accomplissement de ton devoir en tant qu’être créé, alors tu devrais abandonner non seulement ta poursuite du bonheur conjugal, mais tout ton mariage. […] Si tu veux être quelqu’un qui poursuit la vérité, alors ce à quoi tu devrais surtout penser c’est comment abandonner ce que Dieu te demande d’abandonner et comment accomplir ce qu’Il te demande d’accomplir. Si tu es sur le point de ne plus avoir de mariage et de ne plus avoir ton conjoint à tes côtés à l’avenir, dans les jours à venir, tu peux encore vivre jusqu’à un âge avancé et tout de même vivre bien. Cependant, si tu abandonnes cette opportunité, c’est comme si tu abandonnais ton devoir et la mission que Dieu t’a confiée. Aux yeux de Dieu, tu ne serais alors plus quelqu’un qui poursuit la vérité, quelqu’un qui veut réellement Dieu ou quelqu’un qui est à la poursuite du salut. Si tu désires activement abandonner cette opportunité, ton droit à atteindre le salut et ta mission et que tu choisis le mariage à la place, tu choisis de rester uni à ton mari ou à ta femme, tu choisis d’être avec ton conjoint et de le satisfaire, tu choisis de garder ton mariage intact, alors au bout du compte, tu gagneras certaines choses et tu perdras d’autres choses. Tu comprends bien ce que tu vas perdre, n’est-ce pas ? Le mariage n’est pas tout pour toi, ni le bonheur conjugal – ceci ne peut pas décider de ton destin, il ne peut pas décider de ton avenir et il peut encore moins décider de ta destination » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (10)). Après avoir fini de lire les paroles de Dieu, j’avais la sensation que mon cœur était extrêmement clair et lumineux. Dieu a décrété que pour les êtres humains, le sens du mariage est simplement de permettre aux gens de s’accompagner les uns les autres et de prendre soin les uns des autres. J’étais entrée dans le mariage et, au sein de celui-ci, je pouvais m’acquitter de ma responsabilité d’accompagner mon autre moitié et de prendre soin d’elle. Mais les responsabilités du mariage ne peuvent pas remplacer la mission d’un être créé. Quand le devoir m’appelle, je dois donner la priorité au fait de bien faire le devoir d’un être créé. Si j’abandonne mon devoir afin de poursuivre un mariage heureux, je ne pourrai pas obtenir la vérité et recevoir le salut de Dieu. À la fin, je tomberai dans les grandes catastrophes et serai détruite. Par le passé, je n’avais pensé qu’à poursuivre un mariage heureux. J’avais investi beaucoup de temps et d’efforts pour maintenir ma relation avec mon mari. Je voulais tenir mon mariage d’une main et la vérité de l’autre. Je voulais m’occuper des deux. Au final, je croyais en Dieu depuis de nombreuses années, mais je ne comprenais toujours pas la vérité. J’avais perdu beaucoup de temps. Afin de maintenir le soi-disant bonheur de mon mariage, je m’étais éreintée jusqu’à l’épuisement total. Où était le bonheur là-dedans ? J’ai également pris conscience qu’il est tout à fait naturel et justifié de croire en Dieu. Mon mari ne croyait pas en Dieu et essayait également de m’empêcher de croire. Dès que je mentionnais quoi que ce soit en rapport avec la croyance en Dieu, il se mettait en colère contre moi. Il allait même jusqu’à m’accuser, me battre, m’insulter et souvent me menacer de divorcer. En substance, c’est un démon. Exactement comme Dieu le dit : « Les croyants et les non-croyants ne sont pas compatibles, mais plutôt opposés les uns aux autres » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). On était deux personnes incompatibles, qui suivaient deux chemins radicalement différents. Il m’est tout simplement impossible de vieillir aux côtés d’un démon qui résiste à Dieu comme mon mari. Mais j’avais quand même poursuivi un mariage durable avec lui, dans lequel on vieillirait ensemble. J’avais bêtement maintenu ce mariage de manière méticuleuse. N’était-ce pas suivre aveuglément un démon ? J’étais trop confuse ! Trop stupide ! Maintenir ma relation avec un démon ne pouvait que me conduire à rejeter Dieu, à trahir Dieu et à me priver de ma propre chance de salut. En me reposant sur une vision erronée de l’amour, je considérais la poursuite d’un mariage heureux comme ma mission, et les affections charnelles voilaient mon cœur. Je n’étais pas disposée à discerner mon mari conformément à sa nature-essence. Si Dieu n’avait pas arrangé l’environnement, et sans l’éclairage et la direction des paroles de Dieu, je n’aurais toujours pas été capable de percer ça à jour ; j’aurais toujours été inflexible et stupide. J’étais vraiment aveugle et ignorante ! Je ne pouvais pas continuer à vivre dans ces pensées et ces points de vue erronés. Même si mon mari voulait divorcer, je devais quand même faire le devoir d’un être créé. Voilà ce qu’est vraiment ma mission !

Pendant mes dévotions, j’ai entendu une hymne des paroles de Dieu qui m’a vraiment émue.

Laisse Dieu entrer dans ton cœur

Dieu peut uniquement entrer dans ton cœur si tu le Lui ouvres. Tu ne peux voir ce que Dieu a et est et tu ne peux comprendre Ses intentions pour toi que s’Il est entré dans ton cœur.

1  À ce moment-là, tu découvriras que tout ce qui concerne Dieu est si précieux et tout ce qu’Il a et est vaut d’être chéri. Comparés à cela, les personnes, les événements et les choses autour de toi, même les êtres que tu aimes, ton conjoint et les choses que tu apprécies méritent à peine d’être mentionnés. Tout cela est si petit et vulgaire ; tu sentiras que les objets matériels ne pourront plus t’attirer ou que les objets matériels ne pourront plus jamais te séduire et te faire dépenser des sommes folles pour eux. Empreint de l’humilité de Dieu, tu verras Sa grandeur et Sa suprématie. En plus, dans quelque chose qu’Il a fait et qu’avant, tu croyais insignifiant, tu verras Sa sagesse infinie et Sa tolérance, Sa patience, Son indulgence et Sa compréhension de toi. Cela provoquera en toi une adoration pour Lui.

2  Ce jour-là, tu comprendras que l’humanité vit dans un monde répugnant, que les personnes qui sont à tes côtés et que les choses qui surviennent dans ta vie, même ceux que tu aimes, leur amour pour toi et leur soi-disant préoccupation ou inquiétude pour toi ne méritent même pas d’être mentionnés. Seul Dieu est ton bien-aimé et c’est uniquement Dieu que tu chéris le plus. Quand ce jour viendra, Je crois que certaines personnes diront : « L’amour de Dieu est si grand et Son essence tellement sacrée. En Dieu il n’y a pas de roublardise, pas de mal, pas d’envie, pas de discorde, mais seulement droiture et authenticité ; tout ce que Dieu a et est devrait être désiré par les humains. Les humains devraient s’efforcer d’atteindre cela et y aspirer. »

– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III

J’ai été très émue quand j’ai entendu cette hymne des paroles de Dieu. L’amour entre les gens est établi sur une base d’échange. Quand je tenais compagnie à mon mari et que je m’occupais de lui et des enfants, il me traitait bien ; quand je n’avais pas le temps de m’occuper de lui, il commençait à se mettre en colère et voulait divorcer parce qu’il ne tirait aucun bénéfice de moi. Une fois que les gens ont été corrompus par Satan, ils mettent tous le profit au premier plan. Il n’y a pas d’amour véritable entre les gens. Même s’il y a un tout petit peu de soi-disant amour, il est toujours motivé par le profit. Une fois, au cours de ces années-là, j’ai mis de côté mon devoir et j’ai trahi Dieu afin de préserver le bonheur de mon mariage. Cependant, Dieu ne m’a pas traitée conformément à ma façon d’agir. Il m’a encore montré Sa miséricorde et Sa grâce, Il a arrangé un environnement concret pour me sauver et me donner la chance de me repentir, et Il a utilisé Ses paroles pour m’éclairer afin que je puisse percer à jour les stratagèmes de Satan. Il m’a sortie de mes points de vue erronés sur le mariage afin que Satan ne me porte plus préjudice. J’ai pris conscience que Dieu est le seul qui aime vraiment et profondément les gens, et que seul l’amour de Dieu est véritable et saint.

Plus tard, j’ai accepté de divorcer de mon mari, mais il ne voulait plus le faire. Il a même dit que tant que je rentrerais à la maison, il me traiterait bien comme il l’avait fait auparavant et qu’il n’essaierait plus de m’empêcher de croire en Dieu. J’ai repensé à la façon dont mon mari avait utilisé menaces, violence et insultes pour me forcer à abandonner ma croyance en Dieu. Quand il a vu que ces stratagèmes n’avaient pas fonctionné, il a utilisé des paroles douces pour me tromper. Peu importe la façon dont ses stratagèmes changeaient, son essence était celle d’un démon. Son essence d’ennemi de Dieu ne changera jamais. Il avait essayé de m’empêcher de croire en Dieu pendant une décennie. S’il était capable de changer, il aurait changé depuis longtemps. Si je croyais encore à ce qu’il disait, je me ferais avoir et je finirais par être piégée, et je perdrais ma chance d’être sauvée par Dieu. J’ai donc ignoré ce qu’il disait. Je me suis dit : « Même si on ne divorce pas, je ne peux pas le laisser entraver ma croyance en Dieu et l’accomplissement de mes devoirs. » Par la suite, j’ai toujours fait mon devoir dans l’Église, et mon cœur s’est apaisé. J’ai cessé de réfléchir à la manière de préserver mon mariage et ma famille, et j’ai enfin pu me libérer du joug et des contraintes de mon mari. Je suis désormais libre de croire en Dieu et de faire mon devoir. Ça a été très bénéfique pour ma progression dans la vie. Dieu soit loué pour Son salut !

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