5. Je ne suis plus troublée par la nervosité lorsque je prends la parole

Par Li Jing, Chine

Depuis mon enfance, je suis introvertie et réticente à interagir avec autrui. Quand il y avait beaucoup de monde, je devenais nerveuse et je n’osais pas parler, de peur de dire quelque chose d’incorrect et d’être méprisée. Je me souviens que lorsque j’étais au collège, le professeur m’a demandé de répondre à une question en classe. Je connaissais la réponse, mais dès que je me suis levée, j’ai senti tous les regards sur moi et j’ai immédiatement eu un trou de mémoire, et j’ai commencé à bafouiller, sans plus savoir quoi dire. J’étais tellement gênée que j’aurais voulu me cacher dans un trou de souris. Après avoir commencé à travailler, je voulais être performante quand nos supérieurs venaient inspecter notre travail, mais quand je les voyais, j’étais tellement nerveuse que je n’arrivais même plus à faire fonctionner la machine, et je devenais totalement confuse. Je me haïssais en me disant : « Pourquoi suis-je aussi inutile ? » Après avoir trouvé Dieu, lors des réunions avec les frères et sœurs, j’ai gagné une certaine compréhension et une certaine connaissance après avoir lu les paroles de Dieu, mais j’avais peur de me ridiculiser si mon échange était mauvais, alors je me contentais d’échanger quelques mots, puis je n’avais plus rien à dire. Après un certain temps, je me suis familiarisée avec quelques sœurs, alors j’étais moins nerveuse quand je m’exprimais, et j’étais capable de faire certains devoirs au mieux de mes capacités.

En 2017, j’ai été élue dirigeante d’Église. Je me suis dit : « En tant que dirigeante, je serai en contact avec beaucoup de gens. Je devrai gérer diverses tâches de l’Église et je devrai échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes. Mais je suis nerveuse dès que je rencontre des gens, alors si je n’arrive même pas à formuler une phrase, les frères et sœurs ne vont-ils pas me rire au nez ? Non, je ne peux pas être dirigeante. » Je voulais me dérober à ce devoir. Les sœurs ont échangé sur les paroles de Dieu pour m’aider, et c’est à contrecœur que j’ai accepté ce devoir. Un jour, je suis allée à une réunion avec ma partenaire, et dès que j’ai vu les frères et sœurs, j’étais tellement nerveuse que je ne savais plus quoi dire. Mais ma partenaire n’était pas nerveuse du tout, et les paroles de Dieu qu’elle a trouvées pour résoudre les problèmes correspondaient bien à l’état des frères et sœurs. J’étais très envieuse, et je me suis haïe en me disant : « Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à parler ou à expliquer les choses correctement ? Je n’ai même pas pu échanger sur le peu que je comprenais, alors qu’est-ce que les frères et sœurs vont penser de moi ? » Je me sentais vraiment inférieure, plus basse que les autres, et incapable de relever la tête. Quand je suis rentrée à la maison, je me suis équipée davantage des paroles de Dieu et je voulais résoudre les problèmes des frères et sœurs comme ma partenaire l’avait fait. Mais, au moment de la réunion, dès que j’ai vu les frères et sœurs, mon cœur s’est emballé, et j’étais devenue tellement nerveuse que j’ai eu un trou de mémoire, et ma bouche n’a plus fonctionné correctement. Je ne prononçais que des paroles décousues ici et là, et à la fin, je n’ai rien échangé clairement. Une autre fois, j’ai vu que Sœur Wang Ke n’allait pas bien, j’ai donc essayé d’échanger avec elle sur les paroles de Dieu, mais comme j’étais nerveuse, je n’ai pas réussi à échanger clairement. J’avais peur qu’elle me méprise, alors par la suite, je n’ai plus osé y retourner, et j’ai demandé à la dirigeante du groupe d’aller échanger avec elle. Petit à petit, je me suis sentie de moins en moins apte, et je ne voulais plus aller aux réunions ni interagir avec les gens. Je suis donc restée à la maison à répondre à des lettres ou à m’occuper de tâches liées aux affaires courantes, et quand des tâches nécessitaient un échange et une mise en œuvre en temps voulu, je ne m’en occupais pas, j’attendais que ma partenaire y aille à ma place, ce qui a fini par retarder le travail de l’Église. Je vivais dans un état négatif, et je me sentais très peinée et opprimée. Mon travail ne donnait aucun résultat, et à la fin, j’ai été renvoyée pour ne pas avoir fait de travail concret. Après avoir été renvoyée, je me haïssais souvent en me disant : « Pourquoi suis-je aussi nulle ? Je suis vraiment irrécupérable ! Je me disais que prêcher l’Évangile et abreuver les nouveaux venus exigeaient d’interagir avec les gens et d’échanger sur la vérité. Une personne comme moi ne pourra jamais accomplir ces devoirs. Il vaut mieux que je fasse simplement des devoirs liés aux affaires courantes ; comme ça, je n’aurai pas à interagir avec tant de monde, et je n’aurai pas autant de pression. » Plus tard, l’Église a pris des dispositions pour que je fasse quelques devoirs techniques, et je ne me suis pas souciée de résoudre cet état.

En janvier 2024, j’ai de nouveau été élue diaconesse d’abreuvement. En apprenant la nouvelle, j’ai été saisie d’effroi et je me suis dit : « J’ai du mal à m’exprimer et je suis nerveuse en présence des gens, et je n’arrive même pas à échanger clairement sur le peu que je comprends. Que penseront de moi les nouveaux venus si je ne peux pas résoudre leurs problèmes ? Si les frères et sœurs l’apprennent, ils vont se moquer de moi et dire que je ne suis capable de bien faire aucun devoir. Ne serait-ce pas encore plus humiliant ? » Mais je savais que ce devoir qui m’était confié était une élévation de la part de Dieu, et je ne pouvais pas m’y dérober. La dirigeante a aussi échangé avec moi, en me disant que lorsqu’un devoir se présente, Dieu observe notre attitude, pour voir si nous nous soumettons et si nous pouvons le faire de tout notre cœur et de toutes nos forces. C’est le plus important. Cela m’a aidée à comprendre un peu l’intention de Dieu, et j’ai accepté ce devoir. Mais un jour, la dirigeante m’a demandé d’abreuver deux étudiants. J’ai tout de suite été nerveuse et je me suis dit : « Je n’arrive même pas à parler clairement, qu’est-ce que je ferai si je n’échange pas bien sur la vérité ? Que vont penser de moi les nouveaux venus ? » Une fois de plus, j’ai voulu me dérober à ce devoir, mais je me sentais aussi coupable. J’ai donc prié Dieu : « Dieu, je suis maladroite avec les mots, et j’ai toujours peur de ce que les autres penseront de moi si je n’échange pas bien. Je me sens tellement nerveuse intérieurement. Je Te prie de me guider pour que j’affronte correctement mes insuffisances. »

Pendant une de mes dévotions, j’ai lu les paroles de Dieu : « Si tu veux éviter de faire des choses imprudentes ou stupides, tu dois d’abord comprendre tes propres conditions : à quoi ressemble ton calibre, quels sont tes points forts, ce pour quoi tu es doué, ce pour quoi tu n’es pas doué, et quelles choses tu peux et ne peux pas faire, en te basant sur ton âge, ton sexe, les connaissances que tu possèdes, et ta perspicacité et ton expérience de vie. Autrement dit, tu dois savoir clairement quels sont tes points forts et tes points faibles dans le devoir que tu accomplis et le travail que tu fais, et quels sont les lacunes et mérites de ta personnalité. Une fois que tu comprends clairement tes propres conditions, tes mérites et tes défauts, tu devrais examiner quels mérites et points forts devraient être conservés, quels lacunes et défauts peuvent être surmontés et lesquels ne peuvent pas du tout l’être, tu dois comprendre clairement ces choses. […] Certains problèmes ne peuvent pas être résolus par les gens. Par exemple, tu peux avoir tendance à devenir nerveux lorsque tu parles aux autres ; lorsque tu es confronté à des situations, il se peut que tu aies tes propres idées et points de vue mais que tu ne puisses pas les formuler clairement. Tu te sens particulièrement nerveux lorsque beaucoup de gens sont présents, tu parles de manière incohérente et ta bouche tremble. Certaines personnes bégayent même ; quant à d’autres, si des membres du sexe opposé sont présents, elles sont encore moins intelligibles, ne sachant tout simplement pas quoi dire ou faire. Est-ce facile à surmonter ? (Non.) À court terme, à tout le moins, il n’est pas facile pour toi de surmonter ce défaut parce qu’il fait partie de tes conditions innées. […] Ton trac, ta nervosité et ta peur : ces manifestations ne reflètent pas ton tempérament corrompu ; qu’elles soient innées ou causées par l’environnement plus tard dans la vie, elles sont tout au plus une lacune, un défaut de ton humanité. Si tu ne peux pas les changer sur le long terme, voire de toute ta vie, ne t’appesantis pas sur elles, ne les laisse pas te contraindre, et tu ne devrais pas non plus devenir négatif à cause d’elles, car elles ne sont pas ton tempérament corrompu ; il est inutile de tenter de les changer ou de lutter contre elles. Si tu ne peux pas les changer, alors accepte-les, laisse-les exister, et traite-les convenablement, parce que tu peux coexister avec cette lacune, ce défaut ; le fait que tu l’aies n’affecte pas le fait que tu suives Dieu et que tu fasses tes devoirs. Du moment que tu acceptes la vérité et que tu fais tes devoirs au mieux de tes capacités, tu peux tout de même être sauvé, cela n’affecte pas ton acceptation de la vérité et n’affecte pas le fait d’atteindre ton salut. De fait, tu ne devrais pas être souvent contraint par une lacune ou un défaut donné dans ton humanité, et tu ne devrais pas non plus souvent te décourager ou être négatif, ou même abandonner ton devoir et la poursuite de la vérité, manquant la chance d’être sauvé, pour la même raison. Cela n’en vaut absolument pas la peine ; c’est ce que ferait une personne stupide et ignorante » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). « Tout le monde a des défauts et des lacunes. Tu devrais permettre à tes défauts et à tes lacunes de coexister avec toi. Ne les évite pas ou ne les dissimule pas, ne te sens pas souvent réprimé en toi, ou même ne te sens pas toujours inférieur à cause d’eux. Tu n’es pas inférieur ; si tu peux faire ton devoir de tout ton cœur, de toutes tes forces et avec tout ton esprit, au mieux de ta capacité, et que tu as un cœur sincère, alors tu es aussi précieux que l’or devant Dieu. Si tu ne peux pas payer un prix et que tu manques de loyauté en faisant ton devoir, alors même si tes conditions innées sont meilleures que celles de la moyenne des gens, tu n’es pas précieux devant Dieu, tu ne vaux même pas un grain de sable » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai gagné une clarté d’esprit. J’ai compris que ma nervosité, mon anxiété et ma peur de parler en présence des gens étaient un défaut inné dans mon humanité. Dieu dit que les défauts de notre humanité ne sont pas des tempéraments corrompus. Si on ne peut pas changer ces choses, il faut simplement les accepter et coexister avec, plutôt que de lutter contre ou de s’obstiner à vouloir les changer. Même si on ne peut pas les surmonter, elles n’affectent pas la capacité à croire en Dieu ou à faire ses devoirs. Tant qu’on poursuit la vérité, on peut tout de même être sauvé. Auparavant, je ne comprenais pas l’intention de Dieu. Quand je voyais d’autres frères et sœurs s’exprimer clairement et parler sans nervosité, je sombrais souvent dans un état de négativité et d’infériorité, en portant un jugement sur moi-même comme étant totalement sans valeur. Pendant l’exécution du devoir de dirigeante, j’étais allée avec ma partenaire tenir une réunion pour les frères et sœurs, et j’étais si nerveuse quand je les avais rencontrés que je n’avais pas osé échanger. Mais ma partenaire n’avait pas le trac. Elle parlait avec aisance et échangeait sur la vérité avec clarté. J’étais si envieuse. Lorsque j’étais rentrée chez moi, j’avais travaillé dur pour m’équiper de la vérité. Je voulais échanger comme ma partenaire pour que les frères et sœurs ne me méprisent pas. Mais lorsque nous nous étions rencontrés à nouveau, j’étais toujours si nerveuse que je ne pouvais ni parler avec cohérence, ni échanger sur quoi que ce soit. Sœur Wang Ke n’allait pas bien et je voulais l’aider, mais comme j’étais nerveuse, je n’avais pas échangé clairement sur la vérité, et l’état de la sœur n’avait pas été résolu. Après ça, je n’avais plus osé aller échanger avec elle. Après plusieurs échecs, j’avais commencé à redouter les réunions. Dès qu’il s’agissait d’échanger sur la vérité avec les frères et sœurs pour résoudre des problèmes, je transférais la responsabilité sur ma partenaire, et je me contentais de faire quelques tâches liées aux affaires courantes. Finalement, j’avais été renvoyée parce que je ne faisais pas de travail concret. Cette fois, en abreuvant les nouveaux venus, j’avais de nouveau eu peur d’être si nerveuse en les rencontrant que je serais incapable de parler, et que mon incapacité à bien échanger me vaudrait le mépris des autres, j’avais donc voulu me dérober à mon devoir et déserter. Je n’arrivais pas à traiter correctement mon défaut, et je continuais de sombrer dans un état négatif, me dérobant à mon devoir sans cesse. J’ai pris conscience que le fait de ne pas corriger mes points de vue fallacieux me maintenait dans un état négatif et m’empêchait de bien accomplir mon devoir. J’étais vraiment stupide et ignorante ! Maintenant, je comprenais que tout le monde a des défauts et des failles, et que personne n’est parfait. Dieu ne regarde pas les conditions innées d’une personne ; Il regarde si elle est loyale dans son devoir, et si elle cherche par tous les moyens à bien faire son devoir. Une telle personne a un cœur sincère envers Dieu et, aux yeux de Dieu, elle est aussi précieuse que l’or. Certaines personnes ont de bonnes conditions innées et sont éloquentes, mais elles ne poursuivent pas la vérité et ne sont pas loyales dans leurs devoirs. Une telle personne est aussi sans valeur que du sable aux yeux de Dieu. Dieu m’avait élevée pour que je fasse le devoir d’abreuvement des nouveaux venus dans l’Église. Je ne pouvais pas être contrainte par mes conditions innées et continuer à me dérober ou à refuser ce devoir. Je devais rapidement revenir à Dieu.

Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pu traiter correctement mes défauts, mais dès qu’il s’agissait d’interagir avec les gens, je craignais toujours ce qu’ils penseraient de moi si je ne parlais pas bien. Pendant mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu, qui m’a donné une certaine compréhension de la racine de mes problèmes. Dieu Tout-Puissant dit : « L’attachement des antéchrists à leur réputation et à leur statut va au-delà de celui des gens normaux, et cela fait partie de leur tempérament-essence ; ce n’est ni un intérêt temporaire, ni l’effet transitoire de leur environnement : c’est quelque chose dans leur vie, leurs os, et c’est donc leur essence. C’est-à-dire que dans tout ce que font les antéchrists, leur première considération est leur propre réputation et leur propre statut, rien d’autre. Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. On peut dire que pour les antéchrists, la réputation et le statut ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins des choses qui sont externes à eux et dont ils pourraient se passer. Cela fait partie de la nature des antéchrists, c’est dans leurs os, dans leur sang, et c’est inné. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent réputation et statut : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? La réputation et le statut sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils poursuivent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et la réputation sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils poursuivent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un statut élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). J’ai vu que Dieu expose comment, quelle que soit la situation, les antéchrists se concentrent sur leur statut dans le cœur des gens, en plaçant leur réputation et leur statut au-dessus de tout. C’est là la nature-essence des antéchrists. Le tempérament que je révélais était le même que celui d’un antéchrist. Quelle que soit la situation, je donnais la priorité à ma réputation et à mon statut, en me souciant profondément de la façon dont les autres me voyaient et m’évaluaient. Quand j’étais à l’école, je n’osais pas parler en classe, de peur que mes camarades se moquent de moi si je faisais une erreur ; et au travail, j’étais nerveuse en présence de mes supérieurs, au point de ne même plus savoir comment faire fonctionner les machines. Après avoir trouvé Dieu, peu importe avec qui je me réunissais, j’avais peur qu’un mauvais échange ne me vaille du mépris. Quand je voyais ma partenaire échanger sur la vérité avec clarté, j’étais vraiment envieuse, et quand je n’arrivais pas à atteindre son niveau, je me sentais inférieure et négative. Parce que j’étais contrainte par ma fierté, j’avais même délégué à ma partenaire le travail que j’aurais dû faire, me contentant de faire quelques tâches courantes. Non seulement je ne remplissais pas mes responsabilités, mais je retardais aussi le travail de l’Église et l’entrée dans la vie des frères et sœurs. Et auparavant, quand la dirigeante avait pris des dispositions pour que j’abreuve deux nouveaux venus, dès que j’avais su que c’étaient des étudiants, ma première pensée avait été que l’on me mépriserait si mon échange n’était pas bon, alors j’avais voulu me dérober à ce devoir. J’étais influencée et contrôlée par les poisons de Satan comme « Un homme a besoin de sa fierté tout comme un arbre a besoin de son écorce » et « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole ». À chaque instant, j’essayais de protéger ma réputation et mon statut personnels, et quand je n’y parvenais pas, je sombrais dans la douleur et j’étais incapable de trouver l’énergie de faire quoi que ce soit, incapable d’accomplir mes devoirs et mes responsabilités. L’occasion que Dieu m’avait donnée de faire mes devoirs était pour que je les fasse de tout mon cœur, mais je ne pensais pas à la manière de bien faire mes devoirs pour satisfaire Dieu, et je ne tenais pas compte de l’intention de Dieu. En quoi est-ce que je croyais en Dieu et faisais mes devoirs ? Je plaçais mes intérêts au-dessus de mes devoirs. Où étaient ma conscience ou ma raison dans tout ça ? Si je continuais à m’accrocher à ma réputation et à mon statut, je finirais par perdre l’occasion de faire mes devoirs, et je serais détestée, abandonnée et éliminée par Dieu. J’ai remercié Dieu pour la direction et l’éclairage de Sa parole, qui m’ont permis de connaître la gravité de ce problème. J’étais prête à me repentir et à changer, à ne plus être contrainte par ma fierté, et à être capable d’accepter les orchestrations et les arrangements de Dieu et de m’y soumettre.

Par la suite, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Poursuivre la vérité est ce qu’il y a de plus important, quel que soit le point de vue selon lequel tu vois les choses. Tu peux éviter les imperfections et les insuffisances de l’humanité, mais tu ne peux jamais te soustraire au chemin de la poursuite de la vérité. Quelles que soient la perfection ou la noblesse de ton humanité, que tu aies peut-être moins de failles et d’imperfections que les autres, ou que tu possèdes davantage de points forts que les autres, cela ne signifie pas que tu comprennes la vérité, et cela ne peut pas non plus remplacer ta poursuite de la vérité. À l’inverse, si tu poursuis la vérité, si tu comprends une grande partie de la vérité, et si tu en as une compréhension suffisamment profonde et concrète, cela compensera de nombreuses imperfections et de nombreux problèmes dans ton humanité. Par exemple, disons que tu es craintif et introverti, que tu bégaies et que tu n’es pas très instruit, autrement dit, que tu as des tas d’imperfections et de défauts, mais que tu as une expérience concrète et que, même si tu bégaies quand tu parles, tu peux échanger clairement sur la vérité, et que cet échange édifie tous ceux qui l’entendent, que cela résout les problèmes, permet aux gens de sortir de la négativité et fait taire leurs récriminations et incompréhensions au sujet de Dieu. Tu vois, même si tu parles en bégayant, tes paroles peuvent résoudre les problèmes. Comme ces paroles sont importantes ! Quand des laïques les entendent, ils disent que tu es une personne sans éducation, que tu ne respectes pas les règles de grammaire quand tu parles et que, parfois, les mots que tu utilises ne sont pas non plus réellement appropriés. Il est possible que tu utilises une langue régionale, ou le langage de tous les jours, et que tes paroles n’aient pas la classe et le style de celles des gens hautement instruits qui parlent avec beaucoup d’éloquence. Cependant, ton échange contient la vérité-réalité, il peut résoudre les difficultés des gens, et quand les gens l’entendent, tous les nuages sombres au-dessus deux disparaissent, et tous leurs problèmes se trouvent résolus. Tu vois, n’est-il pas important de comprendre la vérité ? (Si.) […] Peu importe combien d’imperfections et de défauts il y a dans ton humanité, si les paroles que tu prononces contiennent la vérité-réalité, alors ton échange pourra résoudre les problèmes. Si les paroles que tu prononces sont des doctrines, et qu’elles ne renferment pas la moindre connaissance concrète, alors tu auras beau parler, tu ne pourras pas résoudre les problèmes réels des gens. Peu importe comment les gens te considèrent, du moment que ce que tu dis n’est pas en accord avec la vérité et ne peut pas répondre aux états des gens, ni résoudre les difficultés des gens, alors les gens ne voudront pas l’écouter. Donc, qu’est-ce qui est plus important : la vérité ou la condition des gens ? (La vérité est plus importante.) Poursuivre la vérité et comprendre la vérité sont les choses les plus importantes » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris qu’avoir des défauts n’est pas un problème, et que le plus important est de poursuivre la vérité, car poursuivre la vérité peut aider à résoudre tous les problèmes et toutes les difficultés. Tant que je poursuis la vérité, que je fais mes devoirs selon les principes et que je peux échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes, je peux compenser les défauts de mon humanité. Bien que certaines personnes soient naturellement douées pour s’exprimer et ne se sentent jamais nerveuses en rencontrant les autres, cela ne signifie pas pour autant qu’elles comprennent la vérité ou qu’elles peuvent bien faire leurs devoirs. J’ai pensé à une superviseuse du travail d’évangélisation. Elle était éloquente et ne se sentait jamais nerveuse, quelle que soit la situation. Même si elle avait des dons et du calibre, elle ne poursuivait pas la vérité, elle ne faisait que parler de formules et de doctrines, ce qui ne pouvait pas résoudre les problèmes des frères et sœurs. Elle a aussi fait des choses qui ont interrompu et perturbé le travail de l’Église, sans montrer le moindre repentir, et à la fin, elle a été exclue de l’Église. J’ai vu que, peu importe l’éloquence de quelqu’un, si cette personne ne poursuit pas la vérité et manque de vérités-réalités, elle finira par être éliminée. Bien que je ne sois pas douée pour parler, lorsque j’avais les bonnes intentions, et que je priais et m’appuyais sincèrement sur Dieu, je pouvais aussi recevoir Sa direction, et je pouvais échanger pour résoudre certains problèmes des frères et sœurs. Je ne pouvais plus être contrainte par mon manque d’éloquence. Les paroles de Dieu m’ont montré un chemin de pratique. Je devrais m’attacher à chercher les intentions de Dieu dans les personnes, les événements et les choses qui se présentent à moi chaque jour, m’entraîner à pratiquer selon les exigences de Dieu, et me concentrer sur l’entrée dans la vérité-réalité ; en faisant mon devoir, je devrais m’entraîner à échanger en me fondant sur mes expériences concrètes, et me concentrer sur la manière d’échanger pour résoudre les problèmes des nouveaux venus. S’il y avait quelque chose que je ne comprenais pas, je devais chercher de l’aide auprès des frères et sœurs qui comprenaient et m’efforcer de bien accomplir mon devoir. Après avoir compris cela, quand je suis allée à la réunion avec les deux nouveaux venus, je me suis équipée de la vérité à l’avance et je me suis bien préparée, et même si j’étais encore un peu nerveuse, j’ai prié et je me suis appuyée sur Dieu, et j’ai aussi pu échanger sur un peu de lumière et des chemins de pratique, et résoudre plusieurs problèmes des nouveaux venus. S’il y avait des problèmes que je n’avais pas résolus pendant la réunion, je priais et cherchais en rentrant chez moi, ou je communiquais avec la superviseuse, et lors de la réunion suivante, j’échangeais à nouveau avec les nouveaux venus. En pratiquant ainsi, j’ai aussi pu obtenir quelques résultats dans mes devoirs.

Peu après, une nouvelle venue était contrainte par sa famille et ne pouvait pas assister aux réunions régulièrement. La dirigeante m’a demandé d’aller voir comment elle allait, en précisant que, malgré les échanges et l’aide des personnes chargées de son abreuvement auparavant, elle était toujours contrainte par sa famille. J’ai recommencé à m’inquiéter, en me disant : « Si je n’arrive pas à échanger clairement et à résoudre son problème, et qu’elle reste contrainte par sa famille, que faire ? Ce serait tellement embarrassant ! » Je me suis rendu compte que je pensais de nouveau à ma fierté et à mon statut. Résoudre le problème de cette sœur était mon devoir, et je devais faire de mon mieux pour échanger sur tout ce que je comprenais. J’ai lu les paroles de Dieu : « Si tu ne fais des choses que pour que les autres les voient, et que tu veux sans cesse gagner les louanges et l’admiration des autres, et que tu n’acceptes pas l’examen de Dieu, alors Dieu est-Il encore dans ton cœur ? De telles personnes n’ont pas un cœur qui craint Dieu. Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif aux intentions de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Je devrais avoir un cœur qui craint Dieu. Je ne devais pas tenir compte de ma fierté ou me concentrer sur ce que les autres pensaient de moi, mais je devais plutôt assumer ma responsabilité, examiner sincèrement les difficultés et les problèmes de la nouvelle venue, préparer à l’avance les paroles de Dieu pertinentes, des articles de témoignage d’expérience et des vidéos, et réfléchir à mes propres expériences que je pourrais partager avec la nouvelle venue pour l’aider, afin qu’elle puisse rapidement poser un fondement solide dans le véritable chemin. Voilà ce que je devais faire. Après avoir compris cela, même si j’étais encore nerveuse en revoyant la nouvelle venue, j’ai prié Dieu et je me suis appuyée sur Lui, et si mon échange n’était pas clair la première fois, je cherchais d’autres paroles de Dieu pour échanger avec elle la fois suivante, et finalement, elle a pu assister aux réunions régulièrement, sans plus être contrainte par sa famille, et elle a même commencé à s’entraîner à rédiger des articles de témoignage d’expérience. J’étais si reconnaissante envers Dieu ; c’est entièrement grâce à Sa direction que j’ai pu atteindre ces résultats dans mon devoir.

Précédent:  4. Que se cache-t-il derrière ma réticence à être dirigeante ?

Suivant:  6. Mes remords après avoir perdu mon devoir

Contenu connexe

34. Un éveil spirituel chrétien

Par Lingwu, JaponJe suis un enfant des années quatre-vingt, né dans une famille paysanne ordinaire. Mon frère aîné, depuis son plus jeune...

11. J’ai retrouvé le Seigneur

Par Li Lan, Corée du SudDieu Tout-Puissant dit : « Christ des derniers jours apporte la vie et apporte le chemin durable et éternel de la...

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Connect with us on Messenger