6. Mes remords après avoir perdu mon devoir

Par Grace, Italie

Je fais mon devoir en tant qu’actrice depuis des années. En mai 2022, les dirigeants m’ont demandé de me former comme réalisatrice, et aussi de travailler à temps partiel aux contrôles vidéo. À cette époque, même si j’étais sous pression, j’étais disposée à m’améliorer et à faire de mon mieux. J’étais occupée chaque jour, et tout ça me semblait très épanouissant.

En août 2022, on a commencé à tourner un nouveau film, et les réalisateurs ont demandé à Sœur Judith et à moi-même, de passer une audition pour le rôle principal, mais je n’étais pas vraiment disposée à le faire. J’avais le sentiment que deux devoirs me tenaient déjà assez occupée, et que si je réussissais l’audition et que je devenais le personnage principal, je serais sûrement débordée avec trois devoirs. Plus tard, Judith a été sélectionnée comme personnage principal, et j’ai été choisie pour le troisième rôle. Non seulement je n’étais pas déçue de ne pas être le personnage principal, mais en fait, je me sentais secrètement satisfaite. Comme ce troisième personnage avait moins de répliques et n’était pas un rôle très important, ça serait relativement plus facile, donc j’étais contente d’accepter ce rôle. Plus tard, les réalisateurs ont vu que Judith avait l’air quelque peu morose, et que ça ne correspondait pas vraiment à la personnalité positive et forte du protagoniste, alors ils ont suggéré que je passe à nouveau l’audition pour le rôle principal. Quand j’ai entendu cette nouvelle, mes premières pensées ont été : « Ces trois devoirs me tiennent déjà assez occupée ; s’ils me donnent le rôle principal, est-ce que je ne serai pas encore plus occupée ? En plus, il y a des scènes où le personnage principal pleure, donc ça serait une performance assez difficile. Pour bien la jouer, ça demanderait beaucoup d’énergie. » Après y avoir réfléchi, j’ai eu le sentiment que je ne pouvais pas jouer ce rôle. Alors, j’ai dit aux réalisateurs : « La protagoniste est assez posée, mais je suis plutôt jeune, pas très calme, et pas adaptée pour ce rôle. Judith a déjà fait beaucoup d’efforts pour ce rôle, et son âge et son tempérament sont également plus adaptés. C’est juste ses expressions qui ne sont pas tout à fait justes, et avec un peu plus d’aide, ça devrait s’améliorer. Donc je ne pense pas qu’il soit nécessaire que je passe à nouveau l’audition. » Plus tard, après discussion, tout le monde a fini par avoir le sentiment que Judith correspondait effectivement mieux au tempérament de la protagoniste, et qu’elle pouvait recevoir plus d’aide. Même si cette affaire s’est réglée comme ça, j’ai caché mon intention méprisable de ne pas vouloir jouer le rôle principal parce que je craignais la souffrance physique, et après, je me suis sentie un peu coupable. J’étais quelque peu consciente de mon état, mais je n’ai pas cherché la vérité et j’ai juste laissé passer la chose.

Après ça, chaque journée était complètement planifiée, et je me sentais quelque peu réticente. Parfois, les réalisateurs se réunissaient le soir pour discuter des problèmes du film, et je me sentais réticente et peu disposée, je me disais : « Allez, dépêchez-vous de finir la discussion. Une fois que vous aurez terminé, vous pourrez vous reposer, mais moi, je dois encore vérifier les vidéos. Quand est-ce qu’il y aura moins de vidéos à vérifier ? » Parfois, pour finir ces tâches plus vite, quand je vérifiais les vidéos, je les regardais en accéléré pour pouvoir finir plus tôt et aller me coucher plus vite. Le devoir d’un réalisateur exige de réfléchir à des choses comme les prises de vue et la présentation, et je trouvais que ces choses demandaient trop d’effort mental, alors je ne voulais pas fournir l’effort nécessaire. Quand l’actrice principale avait des difficultés dans sa performance, les autres réalisateurs l’aidaient consciencieusement et diligemment à bien jouer son rôle, mais moi, je voulais juste me relâcher et ne pas prendre le rôle en considération. Je me contentais de faire part à la sœur d’un peu d’expérience que j’avais acquise, ce qui ne revenait pas vraiment à remplir mon rôle de réalisatrice. Quant au troisième rôle que je jouais, j’utilisais le fait d’être occupée comme excuse et je ne faisais pas l’effort de réfléchir au rôle, ce qui s’est traduit par une performance très médiocre.

Un jour, une sœur a échangé avec moi, en disant que je n’étais pas disposée à payer un prix dans mes devoirs, que je me complaisais dans le confort physique, que j’utilisais des astuces mesquines et que j’essayais de me relâcher. Je savais qu’elle pointait exactement mes problèmes, mais je n’ai pas pris conscience de la gravité du problème. Je me suis dit : « De toute façon, je ne peux pas suivre le rythme avec autant de devoirs, et puisque je ne contribue pas en tant que réalisatrice, tôt ou tard, je serai renvoyée, et si je suis renvoyée, alors tant pis. Un devoir en moins signifierait moins de souffrance corporelle, et que je pourrais avoir plus de temps libre. Ce serait bien aussi de faire un devoir monotâche. » Comme je n’ai pas rectifié mon état d’esprit, je suis devenue encore plus passive dans mes devoirs. Pendant le tournage, il y avait beaucoup de problèmes, donc le progrès était particulièrement lent, mais j’étais juste concentrée sur le fait d’alléger mes devoirs et je restais indifférente à ces problèmes. Plus tard, comme je n’avais pas de sens du fardeau dans mes devoirs, les dirigeants ont arrêté de me laisser réaliser, et m’ont plutôt fait me concentrer entièrement sur le rôle que je jouais. Même si j’avais moins de devoirs, je n’arrivais toujours pas à trouver la moindre motivation, et il y avait encore beaucoup de problèmes avec ma performance. En fin de compte, à cause des problèmes de tournage, et du fait que notre performance, à nous les acteurs principaux, n’était pas à la hauteur, le tournage a échoué. En même temps, pour quelques raisons particulières, je ne pouvais plus continuer en tant qu’actrice, ni vérifier les vidéos. Perdre mes devoirs les uns après les autres n’a toujours pas réveillé mon cœur insensible, et je n’ai toujours pas réfléchi correctement sur moi-même. Au contraire, j’avais le sentiment qu’il y avait des raisons objectives pour lesquelles je perdais mes devoirs. Plus tard, l’Église m’a assignée à la responsabilité du travail d’évangélisation, et j’ai eu le sentiment que je devais chérir ce devoir, mais après un moment, je suis retombée dans mes vieilles habitudes. Face aux difficultés rencontrées par les frères et sœurs dans la prédication de l’Évangile, aux problèmes de coopération entre les ouvriers d’évangélisation, aux problèmes des destinataires potentiels de l’Évangile, et ainsi de suite, j’avais l’impression qu’il y avait toujours un travail sans fin, et j’ai recommencé à me relâcher. Chaque fois que j’allais mettre en œuvre le travail, je me contentais de le déléguer. Chaque jour, je pensais à terminer rapidement les tâches données par les dirigeants pour pouvoir me reposer plus tôt, et quand j’étais fatiguée, je me demandais : « Y a-t-il un devoir moins exigeant que je pourrais faire ? Ce travail est toujours si prenant. Quand pourrai-je faire une pause ? Quand est-ce que cet épuisement prendra fin ? » Je ne m’attendais pas à ce que ces « souhaits » se réalisent bientôt.

Le 9 juin 2023, en raison de certaines affaires particulières dans ma localité, je me suis retrouvée dans l’impossibilité de contacter l’Église ou les frères et sœurs, et j’ai été forcée d’arrêter de faire mes devoirs. Cette situation s’est produite très soudainement, et pendant longtemps, je n’arrivais pas à reprendre mes esprits. Soudain, je suis passée d’être occupée à n’avoir rien à faire, et je me suis retrouvée désemparée, à ne pas savoir quoi faire. Peu importe comment j’y réfléchissais, je ne pouvais tout simplement pas le comprendre : Le travail d’évangélisation est si actif en ce moment, et tous ceux qui font leurs devoirs ont tant de tâches à accomplir. Pourquoi mes devoirs ont-ils soudainement cessé ? Soudain, je me suis souvenue des paroles de Dieu : « Si tu es fuyant et que tu te relâches, que tu ne t’occupes pas correctement de ton devoir et que tu suis toujours le mauvais chemin, Dieu n’agira pas sur toi : tu auras perdu cette chance et Dieu dira : “Tu n’es pas bon, Je ne peux pas t’utiliser. Écarte-toi. Tu aimes être rusé et te relâcher, n’est-ce pas ? Tu aimes être paresseux et te complaire dans le confort, n’est-ce pas ? Eh bien, complais-toi dans le confort pour toujours !” Dieu donnera cette grâce et cette chance à quelqu’un d’autre. Qu’en pensez-vous : est-ce une perte ou un gain ? (Une perte.) C’est une perte énorme ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Le jugement des paroles de Dieu m’a instantanément réveillée. N’avais-je toujours pas voulu faire une pause ? N’avais-je toujours pas détesté les difficultés, craint l’épuisement et ne m’étais-je pas relachée, ne me souciant que de ma chair ? Eh bien, à présent j’étais complètement au repos, incapable de faire le moindre devoir ! Je ressentais un vide dans mon esprit, et les paroles de Dieu ne cessaient de se répéter dans ma tête : « Eh bien, complais-toi dans le confort pour toujours ! » J’avais un sentiment inexprimable dans mon cœur. Je me sentais tout simplement vide. J’ai repensé à la façon dont j’avais fait mes devoirs auparavant, et j’étais remplie de regrets, et je passais mes journées à me vautrer dans la culpabilité et l’auto-accusation : pourquoi est-ce que je n’avais pas chéri mes devoirs correctement ? Pourquoi est-ce que je m’étais contentée d’agir machinalement ?

Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Se contenter de faire les choses machinalement quand on accomplit son devoir est un tabou majeur. Si tu fais sans cesse les choses machinalement quand tu accomplis ton devoir, tu n’as alors aucun moyen d’accomplir ton devoir en respectant une norme acceptable. Si tu veux accomplir ton devoir avec loyauté, tu dois d’abord résoudre ton problème qui consiste à faire les choses machinalement. Tu devrais prendre des mesures pour rectifier la situation dès que tu t’en aperçois. Si tu as l’esprit confus, que tu n’es jamais capable de remarquer les problèmes, que tu te contentes toujours d’agir machinalement et que tu fais les choses de manière superficielle, il te sera alors impossible de bien faire ton devoir. C’est pourquoi tu dois sans cesse mettre tout ton cœur dans ton devoir. Il est difficile pour les gens d’avoir l’occasion de faire leur devoir ! Quand Dieu leur donne une chance et qu’ils ne la saisissent pas, alors ils ratent cette occasion, et même si, par la suite, ils désirent avoir une telle occasion, celle-ci risque de ne pas se présenter à nouveau. L’œuvre de Dieu n’attend personne et avoir l’occasion d’accomplir son devoir n’attend personne non plus. Certains disent : “Avant, je n’accomplissais pas bien mon devoir, mais maintenant, je veux l’accomplir, malgré tout. Il faut juste que je me remette en selle.” Il est merveilleux d’avoir une telle détermination, mais il faut être au clair sur la façon de bien accomplir son devoir et il faut s’efforcer d’atteindre la vérité. Seuls ceux qui comprennent la vérité peuvent accomplir leur devoir correctement. Ceux qui ne comprennent pas la vérité ne sont même pas qualifiés pour trimer. Plus tu seras au clair sur la vérité, plus tu seras efficace dans ton devoir. Si tu peux voir cette question pour ce qu’elle est, alors tu t’efforceras d’atteindre la vérité et tu auras l’espoir de bien accomplir ton devoir. Actuellement, il n’y a pas beaucoup d’opportunités d’accomplir un devoir, tu dois donc les saisir quand tu le peux. C’est précisément face à un devoir que tu dois t’exercer : c’est à ce moment que tu dois t’offrir, te dépenser pour Dieu, et que tu as l’obligation de payer le prix. Ne retiens rien, ne nourris aucun stratagème, ne te laisse aucune marge de manœuvre et ne te donne aucune issue. Si tu te laisses une quelconque marge de liberté, si tu calcules, ou si tu es sinueux et traître, alors tu accompliras inévitablement du mauvais travail. Supposons que tu te dises : “Personne ne m’a vu être fuyant et traître. Parfait !” Qu’est-ce donc que cette façon de penser ? Penses-tu avoir berné les gens, et Dieu aussi ? Mais dans la réalité, Dieu ne sait-Il pas ce que tu as fait ? Il le sait. En fait, toute personne qui interagit avec toi pendant un certain temps apprendra ta corruption et ta méchanceté, et bien qu’elle ne te le dise pas franchement, elle aura son opinion sur toi dans son cœur. Beaucoup de gens ont été révélés et éliminés parce que beaucoup d’autres ont fini par les comprendre. Une fois que les gens ont compris l’essence de ces personnes, ils les ont exposées pour ce qu’elles étaient et les ont expulsées. Ainsi, qu’ils poursuivent ou non la vérité, les gens doivent faire leur devoir, au mieux de leurs capacités ; ils doivent employer leur conscience à faire des choses pratiques. Tu peux avoir des défauts, mais si tu peux être efficace dans l’accomplissement de ton devoir, tu ne seras pas éliminé. Si tu penses toujours que tout va bien pour toi, que tu es sûr de ne pas être éliminé, si tu ne réfléchis toujours pas sur toi-même et n’essayes pas de te connaître, et que tu ignores tes propres tâches, si tu es toujours superficiel, alors quand les élus de Dieu en auront vraiment assez d’être tolérants envers toi, ils t’exposeront pour ce que tu es et selon toute vraisemblance, tu seras éliminé. C’est que tout le monde t’aura percé à jour et que tu auras perdu ta dignité et ton intégrité. Si personne ne te fait confiance, est-ce que Dieu pourrait te faire confiance ? Dieu scrute le plus profond du cœur de l’homme : Il ne pourrait absolument pas faire confiance à une telle personne. […] il faut toujours s’examiner soi-même, lorsque l’on remplit une tâche : “Ai-je accompli correctement ce devoir ? L’ai-je fait avec cœur ? Ou est-ce que je me suis contenté d’à-peu-près ?” Si tu es toujours superficiel, tu es en danger. À tout le moins, cela signifie que tu n’as aucune crédibilité et qu’on ne peut pas te faire confiance. Plus sérieusement, si tu ne fais les choses que pour la forme quand tu accomplis ton devoir et que tu trompes toujours Dieu, alors tu es en grand danger ! Quelles sont les conséquences quand on est sciemment malhonnête ? Tout le monde peut voir que tu transgresses sciemment, que tu ne vis que selon ton propre tempérament corrompu, que tu n’es que superficiel, que tu ne pratiques pas du tout la vérité : ce qui signifie que tu es dépourvu de toute humanité ! Si cela se manifeste en toi d’un bout à l’autre, que tu évites les erreurs majeures mais que tu es sans cesse en train d’en faire de petites et que tu es impénitent du début à la fin, alors tu es une personne malfaisante, un incrédule, et tu devrais être exclu. De telles conséquences sont détestables : Tu es complètement révélé et éliminé en tant qu’incrédule et personne malfaisante » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, L’entrée dans la vie commence par l’accomplissement de son devoir). J’avais déjà lu ce passage des paroles de Dieu plusieurs fois, mais je ne m’étais jamais sentie aussi profondément transpercée au cœur qu’à ce moment-là. En faisant mes devoirs de façon superficielle, en recourant à des astuces, je pouvais jeter de la poudre aux yeux des gens, mais je ne pouvais pas tromper Dieu, et si je continuais sans me repentir, je serais éliminée. J’ai repensé aux moments où je faisais mes devoirs : quand mes devoirs s’accroissaient et exigeaient plus de temps et d’énergie, je commençais à me plaindre, en ayant le sentiment que je n’avais pas le temps de me détendre et que je ne pouvais pas me reposer de façon régulière, et je me sentais réticente et peu disposée, en espérant toujours une pause. Quand je vérifiais les vidéos, je les regardais superficiellement pour pouvoir me reposer plus tôt. Même si cela n’avait causé aucune perte, je me relâchais et j’étais superficielle dans mes devoirs, et Dieu voyait tout ça. J’étais vraiment malhonnête et indigne de confiance ! L’Église m’avait donné l’opportunité de me former comme réalisatrice, mais je ne l’avais pas chérie, je n’avais pas fait l’effort de réfléchir au scénario ou aux prises de vue, et je me contentais de me plaindre que c’était mentalement épuisant. Quand j’aidais les acteurs avec leurs rôles, je me relâchais, en m’appuyant sur ma petite expérience passée d’actrice pour les guider, mais ça n’était pas vraiment utile. J’étais vraiment juste accessoire, j’occupais une position mais ne faisant rien de substantiel. Dans mon devoir d’actrice, je savais que le rôle principal demandait de l’énergie, alors j’avais refusé l’opportunité de passer l’audition. Sans parler de savoir si j’aurais été choisie, quand on avait eu besoin de moi pour le travail de la maison de Dieu, je ne m’étais pas impliquée activement dans la coopération. Au lieu de ça, je m’étais d’abord demandée si ma chair serait à l’aise, et dès que j’avais vu que ça ne serait pas bénéfique pour ma chair, je n’avais pas voulu passer l’audition, et j’avais utilisé la fourberie pour trouver des excuses et me dérober à mes responsabilités. J’ai vu que j’étais vraiment égoïste ! Même quand j’avais joué plus tard le troisième rôle, je l’avais traité avec négligence. Je ne m’étais pas préparée adéquatement, et les résultats des prises n’avaient pas été bons, loin s’en faut. En fait, à ce moment-là, même si je faisais trois types de devoirs, si j’avais géré mon temps correctement et fait mes devoirs de manière pragmatique, je serais au moins parvenue à en faire un correctement. Peu importe à quel point mes devoirs étaient prenants, ils auraient seulement nécessité que je travaille une demi-heure ou une heure de plus que les autres. Mais je n’étais même pas disposée à payer ce petit prix, et je détestais toujours les difficultés et craignais toujours l’épuisement, et même quand j’avais perdu mes devoirs les uns après les autres, je ne m’étais toujours pas repentie. Au bout du compte, quand j’avais été responsable du travail d’évangélisation, j’avais continué à retomber dans les mêmes mauvaises habitudes. Par souci du confort de ma chair, je me relâchais tout le temps, et j’étais superficielle dès que l’occasion se présentait. J’avais depuis longtemps gaspillé mon intégrité et ma dignité. J’étais indigne de confiance et indigne de mes devoirs. Arrivée à ce point, Dieu m’avait depuis longtemps détestée et abandonnée.

En réfléchissant à la façon dont j’avais fait mes devoirs, je me sentais profondément coupable dans mon cœur, et j’ai pleuré et je me suis présentée devant Dieu en prière : « Dieu, je vois que je n’ai pas fait mes devoirs d’une manière qui soit à la hauteur. Tout cela a été provoqué par mes manières superficielles et au fait de me livrer au confort physique. Aujourd’hui, l’arrêt soudain de mes devoirs est Ton châtiment et Ta discipline à mon égard. Dieu, je veux me repentir. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que je réfléchisse et que je me comprenne moi-même. » Plus tard, j’ai consciemment cherché cet aspect de la vérité, et j’ai lu les paroles de Dieu : « Les gens paresseux ne peuvent rien faire. Pour le résumer en deux mots, ce sont des personnes inutiles, ce sont des handicapés de seconde zone. Le calibre des gens paresseux aura beau être bon, il n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux ; même si leur calibre est bon, il est inutile. Ils sont trop paresseux, ils savent ce qu’ils sont censés faire, mais ils ne le font pas, et même s’ils savent qu’il y a un problème, ils ne cherchent pas la vérité pour le résoudre, et bien qu’ils connaissent les difficultés qu’ils doivent surmonter pour que le travail soit efficace, ils sont réticents à endurer ces souffrances louables. En conséquence, ils ne peuvent gagner aucune vérité, et ils ne peuvent pas faire de travail concret. Ils ne désirent pas endurer les difficultés que les gens sont supposés endurer. Ils ne savent que profiter du confort, jouir des moments de joie et de loisir, et jouir d’une vie libre et paisible. Ne sont-ils pas inutiles ? Les gens qui ne sont pas capables d’endurer des difficultés ne méritent pas de vivre. Ceux qui souhaitent constamment vivre l’existence d’un parasite sont des gens dépourvus de conscience et de raison. Ce sont des bêtes, et de telles personnes sont inaptes à même rendre service. Puisqu’ils ne sont pas capables d’endurer des difficultés, même quand ils rendent service, ils ne sont pas capables de le faire correctement, et s’ils désirent gagner la vérité, il y a encore moins d’espoir à ce sujet. Quelqu’un qui ne peut pas souffrir et n’aime pas la vérité est une personne inutile, elle est non qualifiée même pour rendre service. C’est une bête, sans une once d’humanité. De telles personnes doivent être éliminées ; seulement ceci est en accord avec les intentions de Dieu » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). « Dès le début, Dieu a dit : “Ce que Je veux chez les gens, c’est la qualité plutôt que la quantité.” Voilà la norme requise par Dieu pour Son peuple élu, et c’est aussi une exigence et un principe concernant le nombre de personnes dans l’Église. “Ce que Je veux chez les gens, c’est la qualité” : ici, le terme “qualité” fait-il référence aux bons soldats du règne ou aux vainqueurs ? Ni l’un ni l’autre n’est exact. Le terme “qualité”, pour le dire avec précision, fait référence à ceux qui possèdent une humanité normale, à ceux qui sont vraiment humains. Dans la maison de Dieu, si tu peux faire les devoirs qu’un être humain devrait faire, si tu peux être utilisé comme un être humain, et si tu peux assumer les responsabilités, les devoirs et les obligations d’un être humain sans que les autres te tirent, te traînent ou te poussent, et que tu n’es pas un déchet inutile, un profiteur, un fainéant, tu peux assumer les responsabilités et les obligations d’un être humain et assumer la mission d’un être humain. C’est seulement cela qui fait de toi un être humain à la hauteur ! Les fainéants et ceux qui ne s’occupent pas de véritables tâches peuvent-ils assumer la mission d’un être humain ? (Non.) Certains individus ne veulent pas assumer de responsabilités ; d’autres ne peuvent pas les assumer : ce sont des déchets inutiles. Ceux qui ne peuvent pas assumer les responsabilités d’un être humain ne peuvent pas être qualifiés d’êtres humains. […] Celles qui sont incapables d’assumer leur propre devoir dans la maison de Dieu ne sont pas des êtres humains normaux, et Dieu n’en veut pas. Que tu sois un dirigeant ou un ouvrier, ou que tu fasses un travail spécifique qui exige des compétences professionnelles, tu dois être capable d’assumer le travail dont tu es responsable. Au-delà de ta capacité à gérer ta propre vie et ta survie, ton existence ne consiste pas simplement à respirer, à manger, à boire et à t’amuser, mais à être capable d’assumer la mission que Dieu t’a confiée. Seules de telles personnes sont dignes d’être appelées des êtres créés et dignes d’être appelées des êtres humains. Ceux qui, dans la maison de Dieu, veulent toujours vivre aux dépens des autres et essaient toujours de s’en tirer par la ruse, espérant se débrouiller jusqu’à la fin pour obtenir des bénédictions, ne peuvent assumer aucun travail ni aucune responsabilité, et encore moins une quelconque mission. De telles personnes doivent être éliminées, et ce n’est pas dommage. C’est parce que ce qui est éliminé n’est pas humain : ces gens ne sont pas qualifiés pour être appelés des êtres humains. Tu peux les appeler des gens inutiles, des fainéants ou des oisifs, en tout cas, ils ne sont pas dignes d’être appelés des êtres humains. Quand tu leur confies un travail, ils ne peuvent pas l’accomplir de manière autonome ; et quand tu leur confies une tâche, ils ne peuvent pas assumer leurs responsabilités ni s’acquitter des obligations qui leur incombent. De telles personnes sont finies. Elles sont indignes de vivre ; elles méritent la mort. Que Dieu épargne leur vie est déjà Sa grâce, c’est une faveur exceptionnelle » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). Dieu expose que la plus grande caractéristique des personnes paresseuses et oisives est qu’elles ne s’occupent pas du travail qui leur incombe. En bref, elles « se débrouillent comme elles peuvent ». Elles passent leurs journées à penser seulement à manger, boire, s’amuser et profiter du confort physique, et pas aux questions pertinentes. Dès que c’est possible, ces personnes font leurs devoirs machinalement, se reposent et évitent les responsabilités. Il n’y a aucun devoir qu’elles parviennent à bien faire, et elles ne sont ni disposées à assumer le moindre travail ni capables de le faire. Elles ne veulent que des loisirs et de la facilité, et pourtant à la fin, elles attendent quand même des bénédictions. De telles personnes ne méritent pas d’être appelées humaines, elles sont inutiles, et Dieu déteste les personnes de ce genre. Quand j’ai réfléchi à mon comportement, j’ai vu que j’étais exactement comme ces personnes. Je ne faisais pas le travail que je pouvais faire, et je me dérobais aux responsabilités que j’aurais dû assumer. Je n’avais jamais désiré que le confort physique, et je craignais les difficultés et l’épuisement. Mon plus grand souhait chaque jour était de finir mon travail rapidement et de me reposer tôt. Je souhaitais vivre comme un cochon, en évitant toute pression, juste bien manger, boire et dormir. L’Église m’avait confié l’important devoir de vérifier les vidéos, mais pour aller me coucher plus tôt, j’accélérais les vidéos quand je les vérifiais. Si, à cause de mon irresponsabilité, j’avais permis qu’une vidéo qui n’était pas à la hauteur soit mise en ligne, non seulement elle n’aurait pas témoigné pour Dieu, mais elle aurait aussi déshonoré Dieu, et c’était une conséquence que je ne pouvais pas supporter. Plus encore, le réalisateur est le responsable du travail filmique, et pouvoir se former à un devoir aussi important est une élévation de Dieu, mais j’étais irresponsable et je me relâchais. En tant que réalisatrice et actrice dans le film, je portais une responsabilité indéniable dans le retard pris par le film et dans la mauvaise qualité du tournage. En cela, je commettais une grave transgression dans mon devoir ! L’Église m’avait cultivée comme actrice pendant de nombreuses années, pourtant quand j’avais vu le travail du film s’arrêter à cause de problèmes avec les acteurs, j’étais restée indifférente, sans me sentir anxieuse ou inquiète, et j’avais même refusé de passer l’audition pour le rôle principal pour préserver mon confort physique. Je n’avais fait preuve d’aucune considération pour les intentions de Dieu et j’avais échoué à protéger les intérêts de Sa maison. J’étais totalement dépourvue d’humanité ! En passant en revue mes diverses actions et le tort que j’avais causé au travail de la maison de Dieu, j’étais exactement comme Dieu l’a décrit quand Il a dit : « Elles sont indignes de vivre ; elles méritent la mort. Que Dieu épargne leur vie est déjà Sa grâce, c’est une faveur exceptionnelle. » La maison de Dieu m’avait donné des opportunités de faire mes devoirs encore et encore, en me permettant de gagner la vérité et de faire plus de progrès à travers ces devoirs. Mais j’étais toujours superficielle et je me débrouillais comme je pouvais. J’étais vraiment irrécupérable au possible. Je n’avais pas de conscience ni de raison, et je n’avais rempli aucun des devoirs qui m’avaient été confiés. J’étais simplement une bonne à rien. Ma vie n’avait aucune valeur, et je ne manquerais à personne si je devais mourir ! A présent, le fait que Dieu me donnait l’opportunité de réfléchir était déjà la grâce de Dieu pour moi.

Plus tard, j’ai lu davantage des paroles de Dieu : « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan qui prend le dessus et les domine de l’intérieur. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ton propre statut ? Pourquoi as-tu des sentiments aussi forts ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces malfaisances ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai fini par comprendre que chaque fois que mes devoirs se présentaient à moi, je n’aimais pas les difficultés et je craignais l’épuisement, et j’étais incapable de me dépenser véritablement pour Dieu, ce n’était pas seulement à cause de ma grave paresse, mais aussi parce que les poisons de Satan avaient pris le contrôle en moi, des poisons comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « La vie ne consiste qu’à bien manger et à s’habiller élégamment », « Bois aujourd’hui le vin d’aujourd’hui et demain, inquiète-toi de demain », « Vis dans le présent et apprends à être bon envers toi-même », et « La jouissance physique, c’est le bonheur ». Je vivais selon ces idées et points de vue, en devenant de plus en plus égoïste et méprisable. Je n’étais pas disposée à souffrir ou à payer un prix pour quoi que ce soit, et je plaçais le confort physique au-dessus de tout. Tout comme quand j’étais enfant et que je voyais certains camarades de classe entrer au collège – ils se levaient avant l’aube pour aller à l’école, et après l’école, ils avaient toutes sortes de devoirs à faire – j’avais le sentiment que vivre comme ça serait trop fatigant, et aussi, que même s’ils souffraient beaucoup, ils pourraient ne pas entrer à l’université pour autant. Je voulais juste profiter de l’instant présent et vivre confortablement, et j’avais le sentiment que ça serait suffisant. Et donc j’ai abandonné l’école après avoir terminé l’école primaire. Après m’être mariée, je n’étais pas non plus disposée à m’inquiéter de toutes les affaires à la maison, grandes comme petites, et mon mari s’en occupait. Ma famille disait que j’avais de la chance, que je vivais une vie sans souci, et je pensais que c’était comme ça qu’on devait vivre, et que vivre une vie sans soucis ni contraintes, en passant ses journées libre et insouciant, était la vie la plus heureuse que l’on puisse vivre. J’ai vu que ces poisons sataniques étaient déjà devenus ma nature et les critères selon lesquels j’agissais et me conduisais. Vivre selon ces choses me rendait de plus en plus complaisante dans la chair, en vivant dans une grande bassesse. Après être venue dans la maison de Dieu pour faire mes devoirs, je mettais toujours mes intérêts physiques en premier, disposée à payer seulement un petit prix dans mes devoirs tant que mon confort physique n’était pas affecté, mais une fois que mes intérêts physiques étaient affectés, je me creusais la tête pour trouver une échappatoire, et je traitais mes devoirs de façon superficielle. Tout comme le dit une hymne : « Les gens donneraient leur vie pour la chair, mais ne veulent rien sacrifier pour la vérité » (Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux, Lamentations sur un monde tragique). Même quand je me sentais coupable après avoir agi machinalement et que je savais clairement comment obtenir de bons résultats, je restais peu disposée à endurer la souffrance ou à payer le prix. J’avais toujours l’impression que cet effort me désavantagerait, ce qui m’a amené à rechercher constamment le confort dans mes devoirs. Pendant que j’étais réalisatrice et actrice, j’avais causé de si grandes pertes au travail de la maison de Dieu, mais je ne ressentais rien à ce sujet, je n’avais éprouvé aucune détresse, et j’avais même pensé qu’il y avait des raisons objectives à cela. En y réfléchissant, j’ai eu un peu peur. Ces poisons sataniques m’avaient vraiment rendue égoïste et vile. Bien qu’en surface, ma chair profitait du confort, j’avais complètement perdu ma dignité et mon intégrité en tant que personne, et maintenant, je n’avais même plus l’opportunité de faire mes devoirs. Ces regrets sur mes devoirs d’autrefois sont maintenant devenus une tache sur ma foi en Dieu. J’ai pensé au fait que Dieu, pour sauver l’humanité, n’a pas hésité à se faire chair et à descendre sur terre, en faisant personnellement l’expérience de la souffrance humaine, et au fait qu’Il a exprimé toutes sortes de vérité pour pourvoir aux gens et les guider, et pour juger et purifier les gens. L’effort minutieux que Dieu a fourni pour l’humanité est vraiment grand, mais je n’étais même pas disposée à faire le devoir qu’un être créé devrait faire. En quoi avais-je une quelconque conscience ou raison ? J’étais vraiment indigne d’être quelqu’un qui suit Dieu !

Pendant mon isolement, j’étais incapable de contacter l’Église. Je pouvais seulement regarder des vidéos faites par des frères et sœurs sur YouTube. Quand j’ai vu le nombre de films, de témoignages d’expérience de vie, d’hymnes et de vidéos de danse de la maison de Dieu augmenter, et être mis à jour chaque jour, j’ai eu le sentiment que ces frères et sœurs avaient l’œuvre du Saint-Esprit, et les bénédictions et la direction de Dieu, et je me sentais si envieuse. Les jours où je faisais mes devoirs avec mes frères et sœurs me manquaient. J’ai pensé au fait que j’étais autrefois l’une d’entre eux, mais comme je n’avais pas chéri mes devoirs et que je les avais faits superficiellement encore et encore, j’avais perdu l’opportunité de faire mes devoirs. Je me sentais très bouleversée. Mes regrets et mes transgressions étaient comme des épines qui perçaient mon cœur, et ils me tourmentaient énormément. C’est à ce moment que j’ai vraiment pris conscience que le vrai bonheur ne dépend pas du degré de confort physique dont on jouit, mais du nombre de bonnes actions que l’on prépare et de choses que l’on fait pour satisfaire Dieu. En y repensant, je n’avais pas fait une seule chose pour satisfaire Dieu, et chaque fois que j’y pensais, j’étais remplie de sentiments de regret et de redevabilité. À ce moment-là, j’ai écouté une hymne des paroles de Dieu intitulée « Ce n’est qu’en accomplissant ton devoir que tu peux vivre la valeur de la vie humaine », et mon cœur s’est éclairé.

1  Quelle est la valeur de la vie d’une personne ? D’une part, il s’agit d’accomplir le devoir d’un être créé. D’autre part, de ton vivant, tu dois remplir ta mission : c’est le plus important. Nous ne parlerons pas d’accomplir une mission, un devoir ou une responsabilité formidable, mais tu dois au moins accomplir quelque chose. Au cours de la vie d’une personne, après avoir trouvé sa place, elle se tient fermement dans sa position, la conserve, dépense tout le sang de son cœur et toute son énergie, et elle accomplit et terminer ce qu’elle doit faire et mener à son terme. Lorsqu’elle se présente enfin devant Dieu pour en rendre compte, elle se sent relativement satisfaite, sans accusations ni regrets dans son cœur. Elle a le sentiment d’être réconfortée et récompensée, d’avoir gagné quelque chose, d’avoir vécu une vie utile.

[…]

3  Donc, afin de vivre une vie de valeur et finalement d’obtenir ce genre de récolte, cela vaut la peine que le corps physique d’une personne souffre un peu et paie un certain prix, même si elle tombe physiquement malade d’épuisement ou a quelques problèmes de santé. Lorsqu’une personne vient au monde, ce n’est pas pour le plaisir de la chair, ni pour manger, boire et s’amuser. Il ne faut pas vivre pour ces choses-là : là n’est pas la valeur de la vie humaine, ni le bon chemin. La valeur de la vie humaine et le bon chemin à suivre impliquent d’accomplir quelque chose de précieux et d’accomplir un ou plusieurs travaux de valeur. Cela ne s’appelle pas une carrière : cela s’appelle le bon chemin, et cela s’appelle aussi la tâche appropriée. Cela vaut la peine pour une personne de payer un prix pour accomplir un travail de valeur, vivre une vie de valeur et chargée de sens, et poursuivre et atteindre la vérité.

[…]

– La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (6)

Cette hymne m’a ouvert les yeux sur la valeur et le sens de la vie. C’est à ce moment-là que j’ai su que le confort physique n’est que temporaire, et qu’une vie vraiment significative ne peut être trouvée que lorsqu’on fait bien ses devoirs et que l’on trouve du réconfort dans notre cœur. J’ai pris conscience que si mon tempérament corrompu restait non résolu, ma paresse et ma convoitise du confort physique m’empêcheraient toujours de mener à bien mes devoirs. Alors, j’ai prié Dieu, en cherchant un chemin de pratique.

Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Tu veux être superficiel dans l’accomplissement de ton devoir. Tu tentes de te relâcher et d’éviter que Dieu te scrute. En de tels moments, hâte-toi de venir devant Dieu pour prier, et demande-toi si tu as agi de la bonne façon. Puis pense à ceci : “Pourquoi est-ce que je crois en Dieu ? Une telle superficialité va peut-être confondre les gens, mais confondra-t-elle Dieu ? De plus, ma foi en Dieu ne consiste pas à me relâcher : elle sert à être sauvé. Quand j’agis ainsi, ce n’est pas l’expression d’une humanité normale et Dieu n’aime pas cela. Non, je pouvais me relâcher et faire ce qui me plaisait dans le monde extérieur, mais à présent, je suis dans la maison de Dieu, je suis sous la souveraineté de Dieu, sous l’examen de Ses yeux. Je suis une personne, je dois agir selon ma conscience, je ne peux pas faire ce que je veux. Je dois agir selon les paroles de Dieu, je ne dois pas être superficiel, je ne peux pas me relâcher. Donc, comment dois-je agir pour ne pas me relâcher, pour ne pas être superficiel ? Je dois faire des efforts. Tout à l’heure, je sentais que c’était trop compliqué de le faire ainsi, je voulais éviter la souffrance, mais maintenant, je comprends : c’est peut-être très compliqué de faire comme ça, mais c’est efficace, et c’est donc comme ça qu’il faut agir.” Quand tu travailles et que tu continues de redouter la souffrance, en de tels moments, tu dois prier Dieu : “Oh mon Dieu ! Je suis une personne paresseuse et sournoise, je T’implore de me discipliner, de me faire des reproches, de sorte que ma conscience ressente quelque chose et que j’éprouve un sentiment de honte. Je ne veux pas être superficiel. Je T’implore de me guider et de m’éclairer, de me montrer ma rébellion et ma laideur.” Quand tu pries de cette façon, que tu réfléchis et essaies de te connaître toi-même, cela donnera lieu à un sentiment de regret, et tu seras en mesure de haïr ta laideur. Ton état erroné commencera à changer, et tu seras capable de contempler cela et de te dire : “Pourquoi suis-je superficiel ? Pourquoi est-ce que je suis toujours en train de tenter de me relâcher ? Agir ainsi est dénué de toute conscience et de toute raison : est-ce que je crois encore en Dieu ? Pourquoi est-ce que je ne prends pas les choses au sérieux ? N’ai-je pas simplement besoin d’y consacrer plus de temps et de faire plus d’efforts ? Ce n’est pas une lourde charge. Voilà ce que je devrais être en train de faire. Si je ne peux même pas faire cela, suis-je apte à être qualifié d’être humain ?” Par conséquent, tu prendras une résolution et prêteras serment : “Oh mon Dieu ! Je T’ai laissé tomber, je suis vraiment trop profondément corrompu, je suis dénué de conscience et de raison, je n’ai pas d’humanité, je désire me repentir. Je T’implore de me pardonner, je vais certainement changer. Si je ne me repens pas, Tu pourras me punir.” Suite à cela, ta mentalité fera marche arrière et tu commenceras à changer. Tu agiras et accompliras tes devoirs consciencieusement, avec moins de superficialité, et tu seras capable de souffrir et de payer un prix. Tu sentiras qu’il est merveilleux de faire ton devoir de cette façon, et tu auras de la paix et de la joie dans ton cœur. Lorsque les gens pourront accepter l’examen minutieux de Dieu, lorsqu’ils pourront Le prier et compter sur Lui, leur état sera bientôt changé. Quand l’état négatif de ton cœur aura été inversé, que tu te seras rebellé contre tes propres intentions et les désirs égoïstes de la chair, que tu seras capable d’abandonner le confort et les plaisirs de la chair et d’agir conformément aux exigences de Dieu et que tu ne seras plus arbitraire ou imprudent, tu auras la paix dans ton cœur et ta conscience ne te fera pas de reproches. Est-il facile de se rebeller contre la chair et d’agir conformément aux exigences de Dieu de cette manière ? Tant que les gens aspirent très fortement à Dieu, ils peuvent se rebeller contre la chair et pratiquer la vérité. Et tant que tu es capable de pratiquer de cette manière, alors, plus vite que tu ne le penses, tu entreras dans la vérité-réalité. Ce ne sera pas difficile du tout » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique : Pour faire mon devoir dans ma foi, j’ai besoin d’avoir un désir immense pour Dieu et de faire passer mon devoir en premier. Quand j’ai envie d’être superficielle dans mon devoir, je dois rapidement prier Dieu, en Lui demandant de me donner la résolution d’endurer la souffrance, et je dois aussi accepter Son examen. En persévérant dans cette pratique, mon problème de superficialité commencera progressivement à s’améliorer. J’ai pris conscience que l’intention de Dieu en me faisant perdre mes devoirs était de me faire réfléchir à mes problèmes, et ça a été un tournant dans mon chemin de foi. Je devais poursuivre la vérité, me rebeller contre ma chair, mener à bien mon devoir et manifester une ressemblance humaine. Je me suis agenouillée et j’ai prié Dieu : « Dieu, je vois maintenant clairement la racine de mon échec. Je ne veux plus vivre selon un tempérament satanique. Je veux aspirer à m’élever, et si j’ai la chance de faire mon devoir à nouveau, je le mettrai au premier plan et je ferai de mon mieux pour chercher à Te satisfaire. » En août 2024, j’ai finalement réussi à contacter l’Église, et j’ai pu faire mes devoirs à nouveau. J’étais tellement emballée que je ne pouvais pas exprimer ce que je ressentais. Pendant un moment, j’ai ressenti un mélange indescriptible de bonheur, de gratitude et de culpabilité. Je savais que c’était Dieu qui me donnait une opportunité de me repentir, et je me suis secrètement résolue dans mon cœur à ne plus jamais me complaire dans le confort physique dans mes devoirs comme je l’avais fait avant, et que je devais me rappeler de mettre mon devoir en premier et d’accepter l’examen de Dieu.

Plus tard, l’Église a pris des dispositions pour que je continue en tant qu’actrice, et je me suis formée à jouer dans des vidéos d’expérience, et j’ai aussi pris d’autres devoirs à temps partiel. Cette fois-ci, je n’avais plus le sentiment que mes devoirs à temps partiel étaient inutiles, et je les faisais chaque fois que j’avais du temps. J’ai vu que les frères et sœurs que j’avais côtoyés auparavant avaient fait de grands progrès dans leurs devoirs au cours de l’année écoulée. J’ai pris conscience que j’avais beaucoup de lacunes, et je voulais aussi m’efforcer de m’améliorer, mais j’avais l’impression de ne pas être à la hauteur, parce que le rythme de tournage des vidéos de témoignage d’expérience était devenu très rapide, et il n’y avait pas beaucoup de temps de pratique. Je me souviens que le temps de préparation pour la première vidéo de témoignage d’expérience dans laquelle j’ai joué a été très court, et je me suis dit : « Je commence juste à me former, alors est-ce qu’ils ne pourraient pas être plus compréhensifs ? Laissez-moi avoir plus de temps pour me préparer. Est-ce qu’on doit vraiment se précipiter autant ? » J’ai dit mes pensées au réalisateur, et le réalisateur a dit : « C’est bon, on va s’appuyer sur Dieu et il faut juste que l’on fasse de notre mieux. » À ce moment-là, j’ai pris conscience que j’essayais à nouveau de satisfaire ma chair en voulant faire mes devoirs d’une manière facile et confortable. En pensant à mes échecs passés, je me suis mise en garde, en me disant que je ne pouvais plus considérer ma chair. S’il n’y avait pas beaucoup de temps, tant pis, je ferais de mon mieux. Après ça, je suis rapidement allée me préparer. La première vidéo d’expérience a été filmée avec succès comme prévu. Après ça, quand je jouais dans des vidéos de témoignage d’expérience plus longues, je ressentais parfois encore beaucoup de pression, et quand les délais étaient serrés, j’avais des pensées de répugnance pour les difficultés et de crainte de l’épuisement, mais après que ces pensées faisaient surface, je pouvais en prendre conscience à temps, et je priais rapidement Dieu, en Lui demandant de protéger mon cœur et de m’empêcher de penser à nouveau à ma chair. Je m’exerçais alors encore et encore et je faisais de mon mieux pour jouer. Même si mes performances dans les vidéos dans lesquelles je joue maintenant ne sont pas aussi naturelles et détendues que celles des autres, quand je donne tout ce que j’ai, je ne ressens plus d’auto-accusation dans mon cœur et, à la place, je me sens à l’aise et en paix.

En faisant l’expérience de ce genre de situation, entre le fait d’avoir plusieurs devoirs sans les apprécier, de les perdre, puis de me les voir restituer, j’ai vraiment ressenti l’intention minutieuse de Dieu, et je me suis rendu compte que les arrangements de Dieu visent tous à me permettre de me débarrasser de mon tempérament corrompu et de devenir une personne dotée de conscience et d’humanité. Je remercie Dieu de m’avoir donné une telle opportunité de me comprendre moi-même et de gagner la vérité. Je suis disposée à chérir le temps qu’il me reste, à faire mes devoirs correctement, et à ne pas décevoir Dieu.

Précédent:  5. Je ne suis plus troublée par la nervosité lorsque je prends la parole

Suivant:  9. Les paroles de Dieu m’ont aidée à me débarrasser de mon sentiment d’oppression

Contenu connexe

43. Perdu et retrouvé

Par Xieli, États-UnisJe suis venu aux États-Unis pour travailler aussi dur que possible en quête d’une vie heureuse et d’un niveau de vie...

34. Un éveil spirituel chrétien

Par Lingwu, JaponJe suis un enfant des années quatre-vingt, né dans une famille paysanne ordinaire. Mon frère aîné, depuis son plus jeune...

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Connect with us on Messenger